Annecy s’engage pour la parité et la diversité
Le 12 juin 2018, Patrick Eveno, directeur de CITIA, a signé la Charte 5050×2020 pour la parité et la diversité dans les festivals de cinéma, d’audiovisuel et d’image animée. CITIA poursuit ainsi son engagement en faveur d’une juste place des femmes au sein du Festival international du film d’animation d’Annecy et plus largement dans le secteur du cinéma d’animation et conforte sa volonté de parvenir à la parité au sein de son organisation.
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Les engagements du Festival
À travers la signature de cette charte initiée par le collectif 5050×2020, le Festival international du film d’animation d’Annecy s’empare des propositions suivantes :
- Genrer les statistiques habituelles, notamment quant au nombre de films soumis à sélection afin d’accompagner le mouvement avec des données certaines.
- Rendre transparente la liste des membres des comités de sélection et programmateurs : il s’agit d’écarter toute suspicion de manque de diversité et de parité tout en permettant aux Festivals d’exercer pleinement leurs choix éditoriaux et stratégiques.
- S’engager sur un calendrier de transformation des instances dirigeantes des Festivals pour parvenir à la parfaite parité dans le délai du mandat actuel de ces instances.
Une cause chère à Annecy
Le Festival international du film d’animation d’Annecy a démontré sa volonté de mener des actions pour l’égalité et de permettre une juste représentation des femmes au sein de la communauté de l’animation. Cette volonté se retrouve aussi bien au sein de l’équipe de CITIA que des événements qu’elle met en place.
Sur les 35 membres permanents de l’organisation du Festival, 21 sont des femmes et l’objectif de parité est atteint en ce qui concerne les responsables de services, avec des femmes à la tête de 6 des 12 services de la structure.
Avec cette 42e édition, le Festival poursuit sa prise de position en faveur des femmes, conscient que des progrès restent encore à faire. En 2018, seulement 20 % des longs métrages en sélection officielle sont réalisés ou coréalisés par des femmes. Ce chiffre atteint 46 % pour les courts métrages et les films de fin d’études. Sur l’ensemble des étudiants accrédités en 2018, plus de 50 % sont des étudiantes, témoignant que les femmes sont loin d’être une minorité dans ce secteur. De nombreux événements mettent à l’honneur les femmes de l’industrie avec les Rencontres Internationales des Femmes dans l’Animation ainsi que la remise du Mifa Animation Industry Awards à l’association Women In Animation.
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« Dans la continuité de notre engagement, celui de notre structure, CITIA, celui du Festival et du Mifa, nous avons souhaité affirmer plus encore notre volonté de contribuer à la parité au sein de notre institution, dans tous les aspects des manifestations que nous organisons et des projets que nous portons.
J’ai découvert dans la programmation des Rencontres Internationales des Femmes dans l’Animation, qui a eu lieu lundi 11 juin, la notion d’Alliés. J’aime à penser que CITIA puisse être un allié, et même un activiste de la cause de la parité. C’est pourquoi, sans l’ombre d’une hésitation, nous avons bien volontiers accepté de signer la charte 5050 pour 2020 – pour la parité et la diversité dans les festivals de cinéma, d’audiovisuel et d’image animée. »
Patrick Eveno, directeur de CITIA
« Sur les 740 films primés à Annecy depuis 1960, seuls 20 % sont des films réalisés ou coréalisés par des femmes.
Ce chiffre est un symbole révélateur d’une situation totalement anachronique : le monde a changé, évolue et nous voulons participer et renforcer cette évolution ! Notamment en nous remettant nous-mêmes en question, en changeant les usages, les pratiques et les habitudes…
Au-delà du Mifa Animation Industry Award remis aux Women in Animation, nous souhaitons joindre la voix d’Annecy à la leur et leur dire que nous serons à leurs côtés pour éveiller les consciences, bousculer l’ordre établi afin d’atteindre une parité, en tout cas une équité de chances, que nous appelons tous de nos vœux.
Notre industrie sait raconter de belles histoires. Elle doit aussi s’engager pour en changer le cours. »
Mickaël Marin, délégué général CITIA, délégué développement économique & Mifa
