APIH | L’industrie de l’humour veut mettre sa créativité au service de la reprise et de la relance de l’activité culturelle

APIH | L’industrie de l’humour veut mettre sa créativité au service de la reprise et de la relance de l’activité culturelle

Alors que s’amorce progressivement la période de déconfinement au Québec, l’Association des professionnels de l’industrie de l’humour (APIH) souhaite offrir son entière collaboration à la réflexion sur la reprise graduelle des activités, ainsi que sur la stratégie de relance du secteur culturel. Pour ce faire, elle presse les autorités gouvernementales de dévoiler leurs intentions liées au prochain plan de déconfinement pour les arts de la scène, particulièrement les directives de la santé publique de cette relance. 

« Nous comprenons que le gouvernement fait face à des défis majeurs entourant la crise sanitaire actuelle. Nous comprenons aussi que la santé et la sécurité de la population doivent demeurer des priorités absolues. Toutefois, à l’instar de d’autres secteurs, qu’il s’agisse du commerce de détail, de la construction ou de l’éducation, le secteur culturel doit lui aussi faire l’objet de directives claires pour que tous ses artisans sachent à quoi s’en tenir quant aux perspectives des prochaines semaines et des prochains mois », soutient François Lapointe, président de l’APIH.  

L’APIH constate que l’absence de directives gouvernementales claires favorise de multiples interprétations qui sèment la confusion au sein d’une industrie qui ne sait plus sur quel pied danser. Par exemple, l’interdiction de tenir des événements culturels jusqu’au 31 août prochain, au Québec, laissait croire qu’elle s’appliquait à tous les spectacles, tant extérieurs qu’intérieurs, ainsi que, plus largement, aux salles de spectacles. Or, nous avons appris par la suite que les salles de spectacles n’étaient pas incluses dans cette mesure. En plus de causer frustration et confusion chez les détenteurs de billets, ce manque de repères clairs constitue également un véritable casse-tête pour les producteurs et diffuseurs qui doivent déjà jongler avec les engagements contractuels des artistes et des disponibilités de salles peu nombreuses. 

« D’ailleurs n’y aurait-il pas lieu d’aborder la relance générale en prévoyant une intégration de certaines activités culturelles selon des scénarios à géométrie et géographie variables? La culture doit teinter l’air ambiant et répond fondamentalement à notre quête d’équilibre, d’expression et de sentiment d’identité commune…plus que jamais essentielle. », ajoute Joanne Pouliot, Directrice générale de l’APIH.

 

« L’APIH rassemble des créateurs et des créatrices (humoristes, auteurs et autrices); metteurs et metteures en scène; gérants et gérantes; agents et agentes de spectacles; producteurs et productrices scène, télévision et Web; diffuseurs et diffuseuses, événements et autres organismes, telle l’École nationale de l’humour. Toutes ces parties prenantes sont intimement liées, et contribuent à travers leurs entreprises et leurs organismes locaux à enrichir le tissu culturel et économique. Tous ensemble, nous voulons participer activement à la reprise économique culturelle dans l’ensemble du Québec », conclut le président de l’APIH.

L’histoire nous montre que la culture et l’humour ont toujours joué un rôle clé pour surmonter les moments difficiles. En cette période de crise, notre santé est menacée. Notre équilibre psychologique aussi. Comme le disait Charlie Chaplin : « L’humour renforce notre instinct de survie et sauvegarde notre santé d’esprit. »  

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