L’ONF au Festival international du film de Berlin : Le court métrage d’animation « Meneath: The Hidden Island of Ethics » de Terril Calder en première internationale et en compétition dans la catégorie Generation 14plus
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Le court métrage d’animation primé Meneath: The Hidden Island of Ethics, dont la créatrice métisse Terril Calder, établie à Toronto, a signé la réalisation pour l’ONF, sera présenté en première internationale au prestigieux Festival international du film de Berlin. Le Festival se tiendra du 10 au 20 février 2022.
Réalisé selon la technique d’animation image par image, le film de 19 minutes figurera en compétition dans la catégorie Generation 14plus du Festival, qui propose au jeune public une offre diversifiée de récits percutants et d’actualité de facture innovatrice et non traditionnelle.
Il s’agit là d’un éclatant retour à Berlin pour Terril Calder, dont le court métrage d’animation SNIP, réalisé à titre indépendant en 2016, a également concouru dans la catégorie Generation 14plus.
Faits en bref
- La créatrice métisse Terril Calder illustre le difficile parcours d’une fillette métisse vive et précoce convaincue d’être destinée aux enfers.
- Meneath: The Hidden Island of Ethics met en vedette les voix de Gail Maurice, Kent McQuaid et Lake Delisle ; le film est soutenu par une exceptionnelle équipe canadienne, notamment composée de Jeff Barnaby (montage), Judith Gruber-Stitzer (composition musicale) et Sacha Ratcliffe (conception sonore).
- Cette sélection en vue du Festival de Berlin constitue le dernier honneur en date pour Meneath, dont la première mondiale s’est tenue en 2021 au Festival international du film de Toronto.
- Récompenses obtenues à ce jour :
- Prix du public du meilleur court métrage canadien, GIRAF Festival of Independent Animation, Calgary, 2021 ;
- Liste des dix meilleurs courts métrages canadiens, Festival international du film de Toronto, 2021 ;
- Mention spéciale, Prix du meilleur film d’animation canadien de l’Institut canadien du film, Festival international d’animation d’Ottawa, 2021.
Meneath: The Hidden Island of Ethics (Meneath : l’île secrète de l’éthique), Terril Calder (19 min 22 s)
Productrice : Jelena Popović (Studio d’animation du Programme anglais de l’ONF) ; conseiller à la production : Jason Ryle
Meneath : l’île secrète de l’éthique explore les contradictions entre les sept péchés capitaux (luxure, gourmandise, avarice, paresse, colère, orgueil et envie) et les sept enseignements sacrés (amour, respect, sagesse, courage, vérité, honnêteté et humilité), telles que les vit une petite Métisse vive et précoce.
Son déchirement intérieur nous est révélé sans complaisance grâce à l’animation image par image d’une sombre beauté que signe Terril Calder. Convaincue d’être souillée et destinée aux enfers, Baby Girl reçoit, de la part de Nokomis, des enseignements anichinabés qui la remplissent de force et de fierté et lui ouvrent une voie vers la guérison. De ce véritable tour de force cinématographique émerge un univers d’une troublante familiarité, mais aussi porteur d’espoir, qui offre une perspective unique sur les angles morts des systèmes coloniaux.
Terril Calder
Créatrice torontoise multidisciplinaire originaire de Fort Frances, en Ontario, Terril Calder compte parmi les artistes métis en arts médiatiques les plus en vue du Canada. Crie-Métisse Orkney, Terril est une descendante de la colonie de la rivière Rouge. À l’heure actuelle, elle se consacre essentiellement à la création d’œuvres d’animation image par image — qu’elle écrit, réalise, façonne et anime —, mais elle possède également un bagage important en art performatif, en arts visuels et en arts médiatiques.
Son court métrage SNIP (2016) a été de la liste annuelle des dix meilleurs courts métrages canadiens du Festival international du film de Toronto, et a reçu une mention honorable du jury des courts métrages dans la catégorie Generation 14plus du Festival international du film de Berlin. Plus récemment, Terril Calder a réalisé le court métrage d’animation Seeds: The Art of Alanis Obomsawin, présenté par la Fondation Glenn Gould dans le cadre du prix remis à Alanis Obomsawin pour l’ensemble de son œuvre.
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