Le Festival Courts d’un soir invite le public montréalais à découvrir gratuitement le meilleur du format court du 1er au 6 septembre 2021, au cœur du Quartier des spectacles
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C’est avec grand plaisir que le Festival Courts d’un soir vous donne rendez-vous au Bistro UNIS TV, situé sur la Place de la Paix. Venez profiter des derniers jours de l’été dans un décor coloré et une ambiance festive, en découvrant gratuitement nos compétitions de courts-métrages, de clips musicaux et de séries courtes.
En plus d’une variété d’activités, un bar composé de produits locaux sera à disposition sur le site. Vous y retrouverez notamment des produits des marques Oshlag, Les Subversifs, Café Castelo, etc.
Cette année, le festival propose une programmation parfaitement paritaire qui valorise les talents nationaux et internationaux du format court. Le festival s’ouvre avec la série Matrimoine, réalisée par Ariel St-Louis Lamoureux qui sera présentée au festival pour la première fois devant public sur grand écran, en présence de l’équipe ! La série sera précédée du court-métrage Dors-tu? de Nadia-Louis Desmarchais.
Parmi les événements les plus attendus du festival, on retrouve la présentation de la série Décoloniser l’histoire en présence des membres de l’équipe. C’est l’occasion de venir discuter des enjeux abordés dans la série.
Dans la section court-métrage, on retient les premières montréalaises des courts-métrages Free Fall d’Emmanuel Tenenbaum (récipiendaire du Grand Prix 2021 du Festival REGARD et tout juste récipiendaire du First Prize for Best Director au Flicker’s Rhode Island Film Festival) et The Criminals de Serhat Karaaslan (première mondiale au Festival Sundance 2021). Les courts-métrages québécois Les Grandes Claques (première mondiale au Festival Sundance 2021) d’Annie St-Pierre et la première montréalaise de Joe Buffalo (présenté aux festivals SXSW et Tribeca) d’Amar Chebib seront aussi présentés au festival.
La série Dounia de Marya Zarif sera présentée en première canadienne aux familles montréalaises le samedi 4 septembre en après-midi. La série sera suivie du programme Courts sur pattes, qui propose une programmation de courts-métrages pour les tous petits, programmé en collaboration avec le Consulat général de France au Québec et L’institut Français.
La Fête du Clip de Montréal revient encore cette année pour une soirée festive où 19 clips musicaux québécois seront projetés en présence des réalisateurs·trices et des artistes. Parmi les clips présentés, on retrouve des clips des artistes Dany Picard, Marie Gold, MIRO, etc.
Le 6 septembre, les montréalais sont invités à venir défier le réalisateur Pascal Plante dans un tournoi de Super Smash Bros 64 sur notre écran géant en plein air. Cinéaste accompli (Nadia Butterfly, Les Faux Tatouages), Pascal est aussi passionné de rétro gaming et se classe dans les tops 10 mondiaux pour certaines courses de Super Mario Kart.
« Nous sommes très heureux de vous présenter des films d’un peu partout, du Canada à l’Afghanistan. Des films qui portent un regard juste sur ce que le monde a parfois à offrir de pire (Free Fall, The Criminals), mais qui parviennent aussi à dessiner des notes d’espoir (A Summer Place, Joe Buffalo). Les séries courtes, plus fortes que jamais, quant à elles nous permettent de repenser notre passé (Décoloniser l’Histoire, Matrimoine), ou de comprendre notre présent (Je voudrai qu’on m’efface). » – Quentin Castellano, Directeur de la programmation
“ Après une année et demie d’incertitudes, une édition 2020 revirée en ligne, et de nombreux rebondissements, nous sommes plus que fiers du chemin et du travail accompli pour nous permettre de retrouver nos festivaliers en présentiel. Cette édition exceptionnellement 100% en plein air marque donc le grand retour du Festival, mais aussi la résilience et la capacité d’adaptation de toute l’équipe pour valoriser le format court auprès des montréalais.” – Valentin Verrier, Directeur général
Le Festival Courts d’un soir tient à remercier tous ses partenaires pour leur contribution. Présenté par Desjardins et propulsé par Unis TV, le festival est soutenu par Téléfilm Canada, la SODEC, le Conseil des arts de Montréal, le Fonds Bell, le Fonds indépendant de production et l’Association des réalisateurs et des réalisatrices du Québec.
À propos du Festival Courts d’un soir
Le Festival Courts d’un soir, Festival International du court-métrage de Montréal s’est rendu indispensable sur la scène culturelle montréalaise en proposant une variété de contenus courts autrement difficile d’accès sur grand-écran comme le court-métrage, le clip musical et la série courte. Le festival se démarque par son dynamisme, mais aussi par le soutien qu’il offre aux jeunes professionnels avec ses Rendez-Vous Pros. La mission du festival est de démocratiser le format court auprès du public montréalais et de fédérer l’industrie du court.
Pour souligner le 25e anniversaire de Fantasia, CTVM.info vous présente une série d’entretiens avec les piliers de ce festival de films de genre le plus important au monde
5/5 Marc Lamothe, directeur des partenariats et programmateur
Auparavant directeur des communications et ex-codirecteur général de Fantasia
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CTVM.info :Tout d’abord, nous aimerions que vous partagiez avec nous l’une des premières manifestations de votre cinéphilie, un moment où vous avez réalisé que les films de genre occuperaient une place importante dans votre vie ?
Marc Lamothe — Mon tout premier film vu au cinéma, c’était durant l’été 1966, BATMAN (1966) de Leslie H. Martinson au cinéma LE PALACE sur la rue principale à Granby. Batman découvert le soir à la télé de Radio-Canada a été important pour moi, car il m’a aussi fait explorer le cinéma, la bande dessinée et le rock and roll (l’un de mes 45 tours favori à l’époque était BATMAN du groupe québécois les Hou Lops).
Marc Lamothe avec son déguisement de Batman en 1966…
BATMAN, LE FILM (1966) pour moi, c’est l’initiation à la magie et l’illusion au cinéma. En effet, puisque le film était doublé en français, j’étais persuadé que Batman était québécois et que Gotham City était en réalité Montréal ou Sherbrooke… Jeune ado, j’ai continué à voir beaucoup de films en salle, mais le cinéma était pour moi une machine à spectacle et j’aimais particulièrement les films catastrophes comme TREMBLEMENT DE TERRE de Mark Robson (1974 en Sensurround, de surcroît) ou LA TOUR INFERNALE de John Guillermin (1974), mais je ne connaissais pas encore la culture des réalisateurs et la politique du cinéma d’auteur.
Marc Lamothe à l’âge de 12 ans….
Le vrai début de ma cinéphilie, c’était à Québec le 31 août 1975 à l’âge de 12 ans. Le dimanche précédent la fête du Travail, soit deux jours avant la rentrée. Mes parents m’avaient permis d’aller au cinéma ce dimanche soir et de rentrer tard. J’avais choisi deux films qui jouaient à deux cinémas relativement voisins. J’ai donc vu à 19 h le film TOMMY (1975) de Ken Russell au cinéma LE BIJOU sur le chemin Sainte-Foy, et PHANTOM OF THE PARADISE (1975) à 21 h 30 au cinéma répertoire CARTIER. Une soirée de grandes révélations. Dans la même soirée, j’ai découvert un monde de codes et de références. J’ai été introduit au sexe (ou du moins à la sensualité des images), à la drogue (ou du moins au psychédélisme à l’écran), au rock and roll (dont The Who), à la culture subversive et surtout au cinéma de genre. J’ai littéralement vendu ma collection de timbres dans la semaine qui suivait pour m’acheter des disques, des livres et des revues consacrées au cinéma. J’ai vite compris que Brian De Palma pour ce film était notamment influencé par Alfred Hitchcock. Alfred Hitchcock m’a fait découvrir l’expressionnisme allemand et François Truffaut alors que Russell allait me conduire vers Stanley Kubrick… Bref, le cinéma était devenu un puits sans fond rempli de découvertes. J’ai eu la chance de rencontrer Ken Russell lors de sa visite à FANTASIA en 2010.
Le festival a débuté en 1996 et vous avez officiellement rejoint le festival qu’en 2002 ? Parlez-nous de vos premières visites au festival et de ce qui vous a poussé à offrir vos services de programmateur au festival ?
Marc Lamothe — Mon aventure avec le festival a commencé au Club SANTO VIDEO situé à Brossard, en 1987. Le club appartenait à Pierre Corbeil qui allait fonder FANTASIA avec la majorité des gens qui travaillaient au club situé sur le boulevard Lapinière. J’étais déjà ami avec l’un des employés, Martin Saugaveau. J’ai assisté à la toute première projection du festival le jeudi 11 juillet 1996 au cinéma Impérial avec la projection de MY FATHER IS A HERO (1995) de Corey Yuen. J’ai été happé de plein fouet par cette énergie unique. Dès le premier soir, il était clair que Pierre Corbeil avait mis le doigt sur quelque chose qui manquait dans l’environnement des festivals de films à Montréal. Entre 1996 et 2001, je voyais facilement quelques 20 films par été au festival.
Marc, son DJ XL5 et son fidèle Daniel.
Durant ces années, j’avais une compagnie de consultation marketing et publicitaire en plus d’être co-propriétaire d’une étiquette de disques, gérant d’un groupe de rock et organisateur d’événements spéciaux. C’est d’ailleurs durant cette période qu’est né mon alter ego, DJ XL5. Vers 2002, je fermais mon label, car la majorité des nos groupes s’étaient séparés et je désirais me détacher de la consultation marketing qui m’avait bien nourri durant quelques 15 ans. Au printemps 2002, Pierre Corbeil m’offre de me joindre à l’équipe du festival. Je me suis littéralement réinventé au festival et ce dernier a changé ma vie. Certains de mes meilleurs amis travaillent ou fréquentent le festival, j’ai développé de réels liens avec des réalisateurs et artisans et j’ai rencontré ma blonde grâce à FANTASIA.
Vous avez occupé plusieurs fonctions au fil des ans, de directeur du marketing à directeur des communications à directeur général ? Décrivez un peu votre parcours au festival ?
Marc Lamothe — Fantasia a longtemps fonctionné comme une PME avec peu d’employés, mais où ceux-ci portent de multiples casquettes et chapeaux. Ainsi, j’ai été engagé à titre de directeur du marketing et des commandites en 2002 ; mais dès 2003, j’ai dû aussi assumer le rôle de responsables des communications au pied levé, car la personne mandatée cette année-là n’était plus disponible après quelques jours de mandat. Je me suis donc aussi occupé des communications de 2003 à 2007 en plus de la recherche de partenaires, de commanditaires, d’annonceurs et de subventions. En 2009, j’ai dû délaisser les communications pour me concentrer davantage sur les commandites, les subventions, les ventes et les partenariats. Mitch Davis et moi avons longtemps occupé le poste de codirecteur général, car nous croyons que la gestion et la programmation doivent travailler ensemble.
Tout a évolué très vite et le festival s’est mis à grossir. On est passé d’une vingtaine d’employés avec un budget restreint de quelque 800 000 $ à un festival avec plus de 125 employés, une armée encore plus imposante de bénévoles et un budget de plus de deux millions de dollars. Je commençais à être dépassé par le poste. Ma formation aux HEC était en marketing, pas en gestion d’entreprises. Bref, le poste devenait trop lourd et après un infarctus, il y a 2 ans, nous avons décidé ensemble de confier la direction générale à un tiers et de me permettre de me concentrer sur les choses que je préfère et où je peux être le plus utile. Je suis donc depuis un an Directeur des partenariats et programmateur alors que Mitch, lui, est devenu Directeur artistique. La direction générale est maintenant sous la responsabilité de François Lefebvre qui était déjà notre Vice-président, finance, administration et affaires légales, mais surtout, Francois était de l’équipe de SANTO VIDEO donc présent depuis les tous débuts de notre histoire.
Le festival Fantasia est reconnu pour sa programmation originale, son public passionné et ses affiches colorées. Le style des affiches a évolué au long des années, mais on reconnaît toujours vos affiches uniques entre tous. Quelle est l’importance des affiches pour le festival et avez-vous une stratégie précise en tête dans le développement de vos campagnes ?
Marc Lamothe — Au festival, l’idée première derrière nos campagnes d’affichages est de convaincre rapidement le festivalier potentiel. Quand votre regard croise une affiche du festival, vous ne vous dites pas, tiens, on dirait une affiche de Fantasia. Nous cherchons rapidement à établir visuellement le fait que Fantasia est de retour. Votre œil court alors vers la prochaine information, les dates et les lieux. Sur la rue, tout va vite. En utilisant toujours le même logo (qui a tout de même évolué au fil des ans), en respectant un code de couleurs identifiable et en privilégiant les illustrations aux photos ou aux collages, nous avons créé un univers visuel distinct qui fait maintenant partie du paysage urbain. Au festival, nous considérons nos affiches de la même manière que les magazines considèrent leur couverture. Le logo est disposé de la même manière et le style de l’illustration est reconnaissable et confirme une sensibilité distincte. C’est un peu comme le magazine Times ou les quatre premiers albums de Peter Gabriel. Nous souhaitons créer un sentiment de continuité dans nos affiches. C’est pourquoi plusieurs personnages reviennent notamment d’affiche en affiche. Nous nous appliquons à cette technique depuis 25 ans.
En termes de stratégie marketing, la création d’une affiche pour un festival est un véritable défi, car elle doit communiquer ce que le spectateur attend du festival sans directement faire référence à des choix précis de programmation. Un festival de films doit se représenter lui-même de manière à illustrer symboliquement sa programmation et établir une identité visuelle à long terme qui peut être exploitée d’année en année.
Comment pourrait-on décrire l’évolution des affiches du festival Fantasia au fil des ans ?
Marc Lamothe — Il y a eu trois périodes distinctes. La première période mettait l’accent sur les personnages et acteurs iconiques qui ont défini la programmation de Fantasia entre 1996 et 1999. Une deuxième période, entre 2000 et 2010, est plutôt axée sur le développement d’une galerie de personnages fantastiques participant à la mythologie du festival. Plusieurs leitmotivs et blagues visuelles sont devenus récurrents d’une œuvre à l’autre. La troisième période est marquée par la dominance de trois personnages, un chat roux et un carlin noir et notre animal emblématique, un cheval noir ailé provenant du folklore traditionnel québécois. C’est la période 2011 à aujourd’hui.
Parlez-nous un peu des artistes qui y ont contribué aux affiches ?
Marc Lamothe — C’est un ami des organisateurs des premières éditions, Jean-Pierre Normand qui a conçu nos premières affiches de 1996 à 1998. L’œuvre de Normand est notamment reconnue par les lecteurs de livres et de magazines de science-fiction américains. Entre 2001 et 2005, nous avons travaillé avec l’artiste-peintre montréalais Peter Ferguson. Puis en 2006, 2009 et 2010 avec la peintre de renommé mondiale Heidi Taillefer, puis depuis 2011 avec l’illustrateur Donald Caron.
Donald Caron avait aussi réalisé une affiche alternative à celle conçue par Rupert Bottenberg (bédéiste, peintre et dessinateur) en 1999 pour le festival. Cette affiche alternative proposait une scène où Goldorak sauve littéralement la rue Bleury et le cinéma Impérial. Cette affiche transitoire de Donal Caron est venue imposer une palette de couleurs et un style sur lequel nous avons tablé depuis.
Depuis 2014, notre section pour la famille compte aussi sur une artiste dessinatrice et animatrice, Amélie Sakelaris qui mise sur une version enfantine de notre cheval noir. Finalement, nos affiches pour la section LES FANTASTIQUES WEEK-ENDS DU CINÉMA QUÉBÉCOIS sont conçues depuis deux ans par l’artiste illustrateur dessinateur Philippe Tremblay et met en vedette un Sasquatch qui est en mode vacances.
Parlez-nous de la création de votre cheval noir ? Quelle est la légende derrière le cheval noir qui vous sert d’emblême ?
Marc Lamothe — Le choix de prendre des contes folkloriques ou une légende populaire pour nous illustrer nous permet de créer une belle continuité avec notre période mythologique précédente. Étant un festival montréalais, il était important de puiser dans notre fantastique collectif pour afficher notre personnalité. Nous nous sommes rapidement ralliés à la légende du Cheval noir.
Il existe plusieurs variantes de cette légende, mais les détails restent essentiellement les mêmes. Un prêtre désirant construire une église implore le ciel de lui venir en aide. Le Diable se présente et lui propose d’utiliser son cheval noir qui possède une force hors du commun pour transporter rapidement les pierres nécessaires à l’édification de l’église. Selon les légendes, en échange, le diable obtiendra soit l’âme du prêtre ou les âmes des premiers chrétiens qui franchiront le seuil de l’église. Le prêtre avait reçu une seule directive : ne jamais enlever la bride du cheval. Or, un jour, un ouvrier la lui retira pour le faire boire et la bête disparut dans un torrent de tonnerre et de flammes avant d’avoir transporté la dernière pierre. À ce jour, l’église reste incomplète et il manque toujours une pierre au sommet de l’église.
Afin d’illustrer cette légende pour notre affiche officielle, nous avons approché l’illustrateur Donald Caron qui s’inspira de la légende de l’église de Trois-Pistoles pour la création du cheval noir.
CJ Goldman créateur du trophée Cheval Noir
Parlez-nous aussi de la création de votre trophée à l’effigie du Cheval noir.
Marc Lamothe — Pour la création du trophée à l’image du Cheval Noir, nous avons fait appel à C.J. Goldman, spécialiste en effets spéciaux et maquillage, mais aussi sculpteur. Au cinéma, on a pu voir son travail dans plusieurs films internationaux tels que CONAN THE BARBARIAN, 300, THE FOUNTAIN, SILENT HILL, X-Men : Apocalypse et EVIL DEAD (2013). Au Québec, il a remporté un Prix Génie pour son travail sur LES SEPT JOURS DU TALION.
Il a notamment travaillé sur 19-2, INCENDIES, C.R.A.Z.Y., AURORE et LE COLLECTIONNEUR.
Avec Paul Williams
Avec John Landis
Andrzej Żuławski
Fantasia a accueilli un grand nombre de réalisateurs, acteurs, écrivains et artisans du 7e art au cours des 25 dernières années ? Pouvez-vous nous parler de certaines rencontres dont vous êtes particulièrement fier ?
Marc Lamothe — Chaque année est pour moi une source de fierté bercée par de nombreuses rencontres stimulantes. Parmi les plus importantes, je dirais Paul Williams (acteur dans le film PHANTOM OF THE PARADISE), le réalisateur américain John Landis, le réalisateur polonais Andrej Zulawski, le théoricien David Bordwell et l’acteur Ray Wise. Andrej Zulawski, je lui avais fait notamment signer une copie du livre LE HASARD ET LA NÉCESSITÉ de Jacques Monod aux éditions Points. Ce livre est brièvement mentionné dans les dialogues de son film L’AMOUR BRAQUE (1985). Il a regardé le livre un moment, puis il m’a dit « Certains ne font que regarder les films, toi tu les écoutes aussi, je suis heureux de signer ce livre même s’il n’est pas de moi ». Ray Wise était notre invité en 2003 où il présentait deux films dans lesquels il avait joué et comme il y avait plusieurs jours entre les deux films, il avait passé une semaine en ville et j’ai pu passer beaucoup de temps avec lui et lui faire visiter Montréal. Nous avons beaucoup parlé du tournage de certains films et, évidemment, de la série TWIN PEAKS dans lequel il joue le rôle de Leland Palmer.
Avec Raoul Duguay et J.P Lefebvre
Avec Yves Simoneau
Claude Robinson et Marc Lamothe
Mon travail avec la section GENRES DU PAYS m’amène à échanger avec certains des grands réalisateurs, acteurs et artisans de notre cinéma. Grâce à mon travail, j’ai pu vivre de beaux moments avec (dans le désordre) Jean-Claude Lord qui est devenu un bon ami, Robert Morin, Nicole Robert, Roger Cantin, Yves Simoneau, Robin Aubert, Érik Canuel, Éric Tessier, les membres du collectif Phylactère Cola, la gang du RKSS, Denis Héroux, Larry Kent, Carole Laure, George Mihalka, Gabriel Pelletier, Raoul Duguay et Jean Pierre Lefebvre.
Denis Héroux & Danielle Ouimette
Jean-Claude Lord
Avec George Mihalka
Ma plus belle rencontre reste Claude Robinson que nous avions notamment invité à devenir notre porte-parole de notre section jeunesse Mon Premier Fantasia en 2016. Il était si ému qu’on l’ait ramené à sa passion première, le dessin et le dessin animé, je ne sais qui s’est le plus amusé cet été-là, les jeunes festivaliers ou Claude qui avait insisté pour expliquer ce qu’est l’animation aux enfants avant chaque projection au musée McCord de cette section.
Parlez-nous de votre travail à titre de programmateur ?
Marc Lamothe — Une des choses dont je suis le plus fier est la création de la section GENRES DU PAYS. Une section dédiée aux films québécois que l’histoire a malheureusement oubliés, négligée, voire snobés au fil des ans. J’ai pu ainsi retrouver des copies d’archives de films rares et projeter des versions restaurées de vieux films locaux. Cette section a aussi permis à un vaste public de redécouvrir ou carrément découvrir des films tels que ANAMITA PESTILENS (1963), L’ANGE ET LA FEMME (1977), L’APPARITION (1972), LE DÉMENT DU LAC JEAN-JEUNE (1948), DELIVREZ-NOUS DU MAL (1966) LE DIABLE EST PARMI NOUS (1972), ÉQUINOXE (1986), LA LUNULE (1973), MONTREAL BLUES (1972), MUSTANG (1973), PANIQUE (1977), POUVOIR INTIME (1986), LE VILLAGE ENCHANTÉ (1955), WINDIGO (1994), LES YEUX ROUGES (1982) et biens d’autres. Nous avons fait du cinéma de genre ici au Québec, l’histoire ne semble pas s’en souvenir, alors j’aime déployer cette filmographie, un film à la fois.
Cette année, la section GENRE DU PAYS propose deux restaurations. Le grand classique YES SIR ! MADAME… de Robert Morin et FINALEMENT… un film méconnu produit par Denis Pantis et réalisé par Richard Martin, surtout connu comme grand réalisateur à Radio-Canada. Un film improbable avec Chantal Renaud, FINALEMENT… s’avère être le seul film québécois de fiction tournée pendant la crise d’octobre. Cette co-production franco-québécoise lancée le 23 avril 1971 sur deux écrans montréalais pour ensuite disparaître, n’ayant jamais connu de sortie destinée au cinéma maison.
Je suis aussi directeur artistique de la section jeunesse et famille MON PREMIER FANTASIA, une soixantaine de courts métrages des quatre coins du monde. Regroupés sous quatre programmes différents ces films sont présentés gratuitement en ligne jusqu’au 25 août 2021. Nous priorisons des films qui privilégient la paix et le respect, l’ouverture à la différence, l’appréciation des arts et la sauvegarde de l’environnement.
Finalement, je réalise depuis 2004 des programmes de courts métrages sous le pseudonyme DJ XL5. Ces programmes festifs regroupent de nombreux courts et micros-courts regroupés autour de l’idée que nous vivons dans un monde en folie sous l’omniprésence des médias. Entre les courts, j’insère des textures de statiques un peu comme quand on changeait de poste dans les années 70 et 80, entre chaque court et j’ajoute de vieilles pubs rétros, de fausses pubs, des extraits de films douteux, des extraits de vidéoclips et autres surprises télévisuelles pour simuler une soirée à regarder la télé entre amis en changent de chaînes régulièrement. Le programme 2021 de DJ XL5 se nomme le DJ XL5’S MIAOW MIX ZAPPIN’ PARTY et a été présenté au Cinéma du Musée vendredi 13 août et se retrouve en ligne du 14 au 25 août inclusivement. Peut-être le programme de courts le plus festif du festival !
Que pouvez-vous nous dire sur la création du prix Denis -Héroux ?
Marc Lamothe — Denis Héroux était un bon ami du festival et il a été sur notre conseil d’administration durant quelques années. Nous avons pu voir apparaître graduellement les effets dégénératifs de L’Alzheimer qu’il craignait. Il me disait qu’il avait peur d’être oublié, alors je lui ai promis que Fantasia préserverait sa mémoire avec un prix de carrière en son nom. Denis Héroux est l’un des bâtisseurs de notre industrie ; il mérite un prix à son nom. Le prix Denis-Héroux souligne une contribution exceptionnelle au développement du cinéma de genre et du cinéma indépendant québécois. Les premiers lauréats ont été Jean-Claude Lord, Nicole Robert, Yves Simoneau et Roger Cantin. Cette année, nous avons proposé le prix à Robert Morin qui l’a élégamment refusé en nous expliquant qu’il ne croit absolument pas aux prix, que ceux-ci devraient plutôt être remis en début de carrière pour encourager de jeunes talents.
Que représente FANTASIA pour vous aujourd’hui, après 25 ans d’histoire ?
Marc Lamothe — C’est d’abord une grande histoire de détermination et de ténacité. Il faut comprendre que FANTASIA n’est pas né d’une volonté politique d’exister et qu’il n’a bénéficié d’aucune aide gouvernementale ou municipale durant ses 10 premières années d’opération. FANTASIA, c’est aussi une fidèle histoire d’amour avec les cinéphiles montréalais. Le festival est connu à travers le monde pour son public chaleureux et enthousiaste. C’est le public qui a transformé les projections en fête. C’est le public qui a remis le mot FESTIF dans l’expression FESTIVAL DE FILMS.
TËNK, le cinéma documentaire en ligne vous propose des nouveautés du 13 août au 9 octobre 2021 !
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Tënk présente les nouveautés à découvrir sur sa plateforme du 13 août au 9 octobre 2021.
Ennemis intimes de Werner Herzog (1999, 95 min) La relation passionnelle d’amour et de haine entre le réalisateur Werner Herzog et son acteur fétiche, Klaus Kinski.
Petit Dieter doit volerdeWerner Herzog (1997, 74 min) Dieter Dengler raconte à la première personne son extraordinaire histoire : celle d’un vétéran du Viêt Nam, abattu en plein vol, fait prisonnier et torturé, qui échafaude un plan pour s’évader.
La Soufrièrede Werner Herzog (1977, 31 min) Herzog se rend en Guadeloupe alors que le volcan de la Soufrière menace d’entrer en éruption et de détruire une partie de l’île à tout moment.
Dimanche à Pékinde Chris Marker (1956, 19 min) Marker déambule dans les quartiers de la ville de Pékin et propose différentes vignettes de la chine moderne des années 50.
Les vacances du cinéaste de Johan van der Keuken (1974, 39 min) Le cinéaste filme la légèreté des jours passés en famille dans un village du Sud de la France, occasion d’une réflexion sensible sur la vie, la mort et le temps qui passe.
À PROPOS DE TËNK
Tënk.ca est une plateforme indépendante de diffusion de documentaire d’auteur sur abonnement accessible en ligne partout au Canada. Elle a été lancée au Québec en février 2020 avec la complicité d’une quinzaine de professionnel.le.s du milieu documentaire. Tënk, c’est un festival de films à l’année qui se donne pour mission de renouveler les regards que l’on porte sur le monde par la diffusion d’œuvres fortes et singulières. Tënk a d’abord été créée à Lussas, en France, dans ce que l’on surnomme affectueusement Le Village documentaire. Avec l’arrivée de Tënk au Québec, c’est un véritable réseau de diffusion solidaire qui se crée, pour assurer la diffusion des films documentaires, et les faire voyager !
Le Cinéma sous les étoiles de Funambules Médias, 6 courts métrages et 9 longs métrages documentaires sociaux et politiques présentés gratuitement et en ligne, du 20 août au 2 septembre 2021
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Le Cinéma sous les étoiles de Funambules Médias est heureux de présenter 15 films documentaires sociaux et politiques issus de sa 12e édition du 20 août au 2 septembre 2021, gratuitement et en ligne sur les plateformes de La Fabrique culturelle et deTV5. La programmation sera composée de 6 courts métrages documentaires et de 9 longs métrages.
DU 20 AU 26 AOÛT 2021
6 courts métrages sociaux et politiques présentés en ligne
Sur La Fabrique culturelle (liens de visionnement disponibles le 13 août 2021)
Démanteler l’espoir (par les étudiant.e.s De l’École Emmett-Johns de Dans la rue 2020-2021, Simon Gaudreau et Marc-André Labonté, Québec, Canada)
Ce documentaire est le résultat d’une série d’ateliers de création vidéo réalisés en décembre 2020 en partenariat avec l’organisme communautaire Dans la rue.
La ramada (Fernando Torres Salvador, Pérou)
Don Jaime est le gardien de La Ramada et des techniques traditionnelles utilisées par les pêcheurs de cette région il y a deux mille ans. Actuellement, cette belle plage n’existe que dans sa mémoire.
Le bâtiment 7 ou la petite histoire d’une grande utopie (Jacinthe Moffatt, Québec, Canada)
Pendant 15 ans, la communauté de Pointe-Saint-Charles s’est lancé le défi de donner corps à son idéal politique, environnemental et relationnel : Le Bâtiment 7. Mais comment maintenir le cap à travers les années pour passer d’utopie insaisissable à projet durable?
Mathilde et la love room (Chantal Limoges, Québec, Canada)
Mathilde est une femme hors du commun. Armée d’une longue cigarette, juchée sur ses talons hauts, elle ne ménage pas ses énergies pour soutenir les sans-abris de Bruxelles.
On ne tue jamais par amour (Manon Testud, Québec, Canada)
C’est au cœur de la nuit qu’elles se réunissent. Des femmes, des sœurs, des collègues, des ami·e·s : un groupe inclusif qui se retrouve dans la joie et la bonne humeur pour laisser des écrits sur les murs.
Planted in 2020 (Santiago Bessai, Canada)
Alors que de futures forêts sont menacées, une jeune femme se rend dans la forêt canadienne pour vivre une saison épuisante et inhabituelle de plantation d’arbres.
DU 26 AOÛT AU 2 SEPTEMBRE 2021
9 longs métrages sociaux et politiques présentés en ligne
Sur TV5unis.ca (liens de visionnement disponibles le 23 août 2021)
After Work (Julia Pinget, France)
Dans une banlieue industrielle, deux usines se font face. À travers ces deux mondes aux lumières, aux bruits et aux métiers si différents, After Work fait le portrait d’une ville ouvrière en pleine mutation.
Aza Kivy (Lova Nantenaina, Madagascar), lauréat de la Mention long-métrage documentaire et de la Mention développement durable à Vues d’Afrique 2021.
Au nom du « développement », les chalutiers pillent « leur » mer, et ce projet minier australien est une nouvelle malédiction. Pour garder courage, Edmond a baptisé sa pirogue : « Aza Kivy » (« N’abandonnons pas »).
Behind the Fence (Tamara Abu Laban, Palestine), lauréat du Meilleur film au festival international du film de Jérusalem
Ce documentaire met en évidence la première Intifada (soulèvement) comme une phase importante de la lutte des Palestinien·ne·s contre les murs et la séparation. En se concentrant sur les habitant·e·s du camp de réfugiés de Dheisheh, le film documente le contexte plus large de la résistance.
Pendant cinq ans, le journaliste Yorgos Avgeropoulos a suivi les personnalités du gouvernement grec dans leur confrontation aux exigences d’austérité de l’UE, tandis que l’extrémisme de droite explose dans le pays et que des réfugié·e·s affluent autour des côtes.
Demain est si loin (Muriel Cravatte, France).
Entre harcèlement policier et criminalisation, les solidaires qui viennent en aide aux exilé·e·s s’organisent pour continuer à agir.
Errance sans retour (Mélanie Carrier et Olivier Higgins, Québec, Canada), lauréat de nombreux Prix en festivals à travers le monde.
Le film documentaire Errance sans retour propose un regard à la fois poétique, immersif et puissant sur le camp de réfugiés le plus peuplé du monde, le camp de réfugiés de Kutupalong.
Hong Kong Moments (Zhou Bing, Allemagne)
Filmé en 2019, ce documentaire du cinéaste hongkongais montre la fragmentation de la société à travers l’opinion de sept personnes aux horizons différents.
La Lucha Sigue (Sam Vinal, Honduras)
Au Honduras, l’endroit le plus dangereux au monde pour ceux et celles qui défendent la terre, les gens de Lenca et de Garífuna ne reculent pas.
Les libres (Nicolas Lévesque, Canada).
Les libres est un documentaire qui nous plonge dans la vie de quatre détenus à l’aboutissement de leur peine d’incarcération. C’est dans une usine de transformation du bois qu’ils finiront leur correction, avant de retourner en recherche d’emploi et réintégrer ou non la société.
La 12e édition du Cinéma sous les étoiles se déroule du 13 juillet au 27 août 2021. 32 projections gratuites ancrées dans l’actualité locale et internationale animeront 10 parcs montréalais. Une sélection de 15 films documentaires, issue de cette programmation, sera proposée en ligne après l’événement en présentiel pour prolonger le plaisir de visionner des films documentaires et favoriser l’accessibilité de la programmation en temps de pandémie.
TËNK présente « NOS DÉFAITES », un film de Jean-Gabriel Périot, le 25 août 2021 à la Cinémathèque québécoise
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Tënk, en collaboration avec le Centre d’art et d’essai de la Cinémathèque québécoise et le Consulat général de France à Québec, est heureuse d’annoncer le retour du cycle de projections Conversations françaises, mettant à l’avant-plan les grandes voix du cinéma documentaire français contemporain.Présenté en première mondiale à Visions du réel et lauréat du Prix CICAE à la Berlinale 2019, le film à l’honneur ce mois-ci est Nos défaites de Jean-Gabriel Périot. Il sera projeté le mercredi 25 août à 19h à la salle Fernand-Seguin de la Cinémathèque québécoise.
Une discussion avec le cinéaste Jean-Gabriel Périot, menée par Naomie Décarie-Daigneault (directrice artistique de Tënk), sera diffusée après la projection. Le documentaire sera également disponible en ligne sur la plateforme Tënk dès le 3 septembre.
Nos défaites dresse un portrait des rapports à la politique de lycéens, alors qu’ils réinterprètent des extraits issus du cinéma militant des années post-68. À l’issue de ces séquences, le réalisateur pose aux élèves des questions sur les sujets évoqués dans ces scènes : la politique, les syndicats, les grèves. Sans jugement, il se confronte ainsi à une nouvelle génération et se questionne sur la transmission des luttes passées.
Tënk.ca est une plateforme indépendante de diffusion de documentaire d’auteur sur abonnement accessible en ligne partout au Canada. Elle a été lancée au Québec en février 2020 avec la complicité d’une quinzaine de professionnel.le.s du milieu documentaire. Tënk, c’est un festival de films à l’année qui se donne pour mission de renouveler les regards que l’on porte sur le monde par la diffusion d’œuvres fortes et singulières. Tënk a d’abord été créée à Lussas, en France, dans ce que l’on surnomme affectueusement Le Village documentaire. Avec l’arrivée de Tënk au Québec, c’est un véritable réseau de diffusion solidaire qui se crée, pour assurer la diffusion des films documentaires, et les faire voyager !
« Ousmane » de Jorge Camarotti, un court métrage distribué par SPIRA, sera présenté en première mondiale au Toronto International Film Festival (TIFF).
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Le film fait partie du programme TIFF Short Cuts de la 46ème édition du prestigieux festival, qui aura lieu du 9 au 18 septembre 2021. Jorge Camarotti, cinéaste d’origine brésilienne vivant à Montréal, ancre sa démarche dans un profond sentiment d’empathie. À travers ce film, il donne une voix à des personnes marginalisées et dépeint avec respect la vulnérabilité des humains derrière plusieurs enjeux sociaux.
Déraciné et en quête d’un but, Ousmane, un nouvel immigrant burkinabé vivant à Montréal, voit sa vie prendre un tournant lorsqu’il rencontre une vieille dame désorientée, Edith, à la fin d’une longue journée de travail. Après avoir appris les terribles conditions de vie d’Edith, mais sans bien comprendre ce qu’implique cette tâche, il décide naïvement d’assumer le rôle d’aidant comme si elle était sa propre mère.[/box]
À propos du film
Ousmaneest inspiré des sept années où Jorge Camarotti n’a pas pu se rendre au Brésil, étant ainsi privé de prendre soin de ses proches, notamment des plus âgés. « Je crois que j’utilise la fiction pour aborder des situations auxquelles je ne peux pas trouver de solution dans la vraie vie. Je ne pouvais pas m’occuper d’eux et je crois qu’Ousmane est venu vers moi en réponse à mon besoin d’aborder ces sentiments de distance, de temps perdu et de nostalgie », affirme le réalisateur. Le cinéaste espère qu’en visionnant ce court métrage, les gens retiendront l’esprit d’humanité qui nous unit, malgré nos différences.
Interprètes
Ousmane • Issaka Sawadogo
Édith • Marie-Ginette Guay
Ava • Nadine Jean
Flora • Kloé-Cassandre Bell
Florence • Marie-Louise Bell
Employé du Western Union • Rahul Gandhi
Concierge • Paul Batah
Équipe
Réalisation, scénario et montage • Jorge Camarotti
Direction de la photographie • Nicolas Canniccioni
Prise de son • Stéphane Barsalou
Mixage • Isabelle Lussier
Conception sonore • Brian D’Oliveira
Direction artistique • Ludovic Dufresne
Production • Jorge Camarotti et Sébastien Poussard (GoodNeighbours Productions)
Distribution • SPIRA
À propos du réalisateur • Jorge Camarotti
Né d’une famille ouvrière à Sao Paulo, au Brésil, Jorge Camarotti s’installe à Montréal en 2003, où il apprend simultanément le français et l’anglais. Il y poursuit une carrière de photographe professionnel, puis de cinéaste. Depuis ses débuts dans l’industrie, Jorge crée une douzaine de courts métrages, tant en documentaire qu’en fiction, et publie le recueil photographique Mile-End Chronicles. Il s’inscrit également dans une école d’art dramatique menée par Jacqueline McClintock (Neighborhood Playhouse, à New York) afin d’apprivoiser le rôle de comédien, pour renforcer son approche de réalisation ; deux années qui le marqueront à jamais. En 2019, Jorge Camarotti signe l’écriture et la réalisation de Kinship, primé dans de nombreux festivals et finaliste aux Prix Écrans Canadiens 2020 dans la catégorie Meilleur court métrage de fiction. En plus de travailler comme mentor pour les futurs cinéastes du BIPOC (Black, Indigenous & People of Color Movement), Jorge travaille actuellement sur son premier long métrage, Edith. https://www.jorgecamarotti.com/about
À propos de l’interpète d’Ousmane •Issaka Sawadogo
Issaka Sawadogo (Adu, The Night of the Kings,The paradise Suite) est un acteur burkinabé connu, entre autre, pour son rôle principal dans le film canadien Diego Star, pour lequel il a reçu une nomination à la soirée des Prix Jutra 2014, dans la catégorie Meilleur acteur. Jorge Camarotti a écrit le rôle d’Ousmane en ayant en tête Issaka Sawadogo, touché par la justesse des performances de l’interprète au fil de sa carrière.
À propos du distributeur •SPIRA
SPIRA, une coopérative de Québec vouée au cinéma indépendant, est issue de la fusion de Vidéo Femmes et de Spirafilm en 2015, deux entités qui existaient respectivement depuis près de 40 ans. Le principal mandat de SPIRA est de soutenir la production et la distribution de films, qu’il s’agisse de courts ou de longs métrages. Une trentaine d’œuvres voient le jour chaque année grâce à ses programmes de soutien à la création, dont celui, très populaire, de location d’équipement. SPIRA distribue également des œuvres documentaires et de fiction sur les différents marchés au Canada et à l’étranger : festivals, salles de cinéma, télévision, Web, etc. www.spira.quebec
Réalisatrices Équitables lance un nouvel outil web de visualisation de données
Un 5 à 7 animé par Catherine Éthier, jeudi le 9 septembre 2021
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Réalisatrices Équitables est fière d’annoncer le lancement de son nouvel outil web qui présentera ses statistiques annuelles, lors d’un 5 à 7 animé par l’humoriste et chroniqueuse au verbe festif, Catherine Éthier.
Le lancement aura lieu au Conseil des arts de Montréal, au 1210 Rue Sherbrooke E, jeudi 9 septembre 2021 à 17 h.
Depuis 2007, Réalisatrices Équitables compile et analyse des statistiques afin de changer les mentalités au sein de notre industrie cinématographique pour en faire un milieu paritaire. Si les plus récentes données sont encourageantes, les acquis demeurent fragiles. C’est pourquoi l’organisme maintient sa vigilance et poursuit son travail de sensibilisation.
« Nous voulions présenter nos chiffres dans une forme animée, donner envie aux gens de les consulter, mais aussi mettre ces statistiques en contexte tout en créant une expérience agréable dans laquelle on aime naviguer » explique Anik Salas, présidente de Réalisatrices Équitables.
Réalisatrices Équitables lancera ainsi un nouvel outil web de visualisation de données, transformant ses statistiques en éléments visuels attrayants et plus digestes. Ce nouveau microsite combine l’information tout en la partageant de manière conviviale et efficace. Avec ses animations graphiques, il offre en un coup d’œil les explications qui comptent sur les enjeux de la parité.
Et pour parler de chiffres et de parité dans la bonne humeur, c’est à la chroniqueuse, autrice et humoriste Catherine Éthier que l’animation de l’évènement a été confiée. Grâce à son humour mordant et toujours pertinent, elle nous guidera à travers les différents volets du nouvel outil web avec la verve qu’on lui connaît.
Et la beauté de cette nouvelle interface, c’est qu’elle sera mise à jour ponctuellement. Ainsi, elle sera toujours au diapason de la situation des femmes dans l’industrie cinématographique.
« Puisque nous analysons les chiffres chaque année, nous espérons que la mise à jour de nos statistiques deviendra un rendez-vous annuel pour les médias, les professionnels de l’industrie et le public, pour prendre le pouls de la parité, et s’assurer que collectivement, nous faisons les efforts nécessaires pour que l’imaginaire des femmes soit accessible sur tous nos écrans » ajoute Mme Salas.
La nouvelle plateforme créée en collaboration avec le studio montréalais Akufen sera disponible en ligne dès le 9 septembre à l’adresse stats.realisatrices-equitables.com. L’événement inaugurera également la saison des activités de Réalisatrices Équitables, comme les tout nouveaux Salons – des entretiens entre professionnels de l’industrie, croqués pour le web, dont le premier aura lieu le 13 septembre.
Un très grand merci à la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC), grâce à qui le nouvel outil web, partie intégrante du projet Dames des vues REMIX a été rendu possible. Nous remercions aussi Téléfilm Canada, le Conseil des arts de Montréal (CAM), le Secrétariat à la condition féminine et le Ministère de la Culture et des Communications. Pour leur support à la mission de Réalisatrices Équitables, un grand merci au Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) et au CAM. Nous tenons aussi à remercier toutes les bénévoles et membres de Réalisatrices Équitables pour leur soutien indéfectible.
À PROPOS DE RÉALISATRICES ÉQUITABLES
Réalisatrices Équitables est un organisme à but non lucratif fondé en 2007 qui vise à atteindre l’équité pour les femmes dans le domaine de la réalisation au Québec et faire en sorte que les fonds publics destinés au cinéma, à la télévision et aux nouveaux médias soient accordés de façon équitable aux réalisatrices. L’organisme compte 250 membres officiels (réalisatrices et membres-amis) et un réseau de 1200 sympathisantes et sympathisants. RÉ travaille en collaboration avec des réalisatrices d’ailleurs au Canada et dans le monde.
Toujours en mode estival… REGARD part en tournée jusqu’en octobre 2021 prochain !
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Ayant commencé l’été 2021 sur une bonne note en célébrant le 25e aREGARDnniversaire du Festival REGARD, l’équipe permanente de Caravane Films Productions s’attaque maintenant à son projet estival qui revient pour une deuxième année consécutive: REGARD en plein air. Dès le mois d’août, des projections extérieures de courts métrages seront non seulement organisées dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, mais également aux quatre coins du Québec. Très heureuse de continuer à faire voyager les films coups de coeur de l’édition 2021 à travers les paysages bucoliques de la province, l’organisation de REGARD invite le public à ajouter du court à sa programmation estivale dès maintenant !
Jusqu’en octobre prochain, REGARD offre plusieurs forfaits aux organisatrices et aux organisateurs d’évènements, aux directrices et directeurs de municipalités, aux propriétaires de camping et à tous ceux et celles qui aimeraient faire découvrir le format court à leur entourage.
« On est vraiment fiers de cette offre estivale qui nous permet de faire découvrir à davantage de gens la programmation de notre 25e édition. On a reconduit de beaux partenariats cette année, et on est toujours prêts à en créer d’autres ! On a même fait l’achat d’un deuxième écran afin de bien répondre à la demande. » – Noémie Bouchard, coordonnatrice au développement
À la rencontre du public
Grâce à ses différents formats d’écran gonflable, l’équipe peut transformer tout terrain en salle de projection extérieure et offrir aux cinéphiles une soirée de cinéma unique en respectant, bien sûr, les mesures de distanciation sociale en vigueur. Que ce soit en formule chaises pliantes ou bien en ciné-parc, l’équipe se déplace, prend en charge la promotion, l’animation et l’aspect technique de la soirée. REGARD en plein air s’arrête d’ailleurs au Cégep de Chicoutimi, au Cégep de Jonquière et à l’Université du Québec à Chicoutimi en août prochain pour leur rentrée scolaire respective. Une belle façon d’offrir un événement culturel personnalisé qui ressemble les gens et qui crée des discussions enrichissantes grâce aux émotions fortes que procurent les films.
Quant au volet Du court dans ta cour, il a comme objectif de faire vivre une soirée cinéma privée et sur mesure à une famille ou bien à un groupe d’amies et d’amis dans le confort de leur cour arrière avec le plus petit format d’écran gonflable. Une soirée où les employées et employés de REGARD prennent toujours plaisir à discuter de cinéma avec le public dans un contexte beaucoup plus intime.
Des films qui voyagent
Finalement, même à l’extérieur du Saguenay-Lac-Saint-Jean, les personnes intéressées possédant le matériel et les compétences techniques pour organiser une projection peuvent recevoir REGARD dans leur coin de pays. Les fichiers de projection sont envoyés via le Web et le tour est joué !
Projections à surveiller cet été
Les vendredis soirs à la Place du Citoyen de Chicoutimi à 19h : un court avant un long métrage
Jeudi 5 août à 21h à l’Arboretum de Métabetchouan: films coups de coeur 25e
Jeudi 12 août à 21h à l’Île du repos de Péribonka : films coups de coeur 25e
Samedi 21 août au stationnement de Mode Choc (Chicoutimi) : journée ciné-parc organisée par Zone Talbot : P’tites vues en famille (11h), Grandes vues (13h et 14h30), Films gagnants 25e (19h et 21h30)
Jeudi 26 août et vendredi 27 août à 19h dans le Vieux Hull (Outaouais) : deux projections coups de coeur de la 25e
Programmation
Bien que le Festival international du court métrage au Saguenay offre la possibilité à son public de voir une programmation sur mesure pour lui, deux sélections de films sont proposées afin de faire plaisir à chacun. D’abord, les coups de coeur de la 25e édition, plusieurs courts incontournables qui ont su marquer les festivalières et festivaliers en juin dernier. Un programme accessible qui propose sans aucun doute des moments forts. Pour un plus grand public, une programmation familiale est disponible pour faire plaisir aux enfants et à leurs parents. Plusieurs films du volet jeunesse sélectionnés lors de la dernière édition du Festival sauront marquer, toucher et surtout faire rire les familles présentes sur place.
Un projet encore en développement
L’été dernier, REGARD en plein air était à sa toute première année d’existence. Même si la tournée roule depuis déjà plusieurs années, l’offre, aussi diversifiée qu’on l’a connaît aujourd’hui, est encore une nouveauté. À l’été 2020, au total, l’équipe permanente avait réalisé 36 projections extérieures, rencontré plus de 2 500 cinéphiles et visité 14 municipalités. REGARD souhaite bien entendu continuer de faire vivre ses courts métrages à l’année et ainsi aller à la rencontre de plusieurs autres amoureuses et amoureux du 7e art dans les prochains mois.
Deux productions de l’ONF au Festival Fantasia 2021 !
Les courts métrages Chroniques du Centre-Sud de Richard Suicide et Le syndrome de la tortue de Samuel Cantin présentés en première mondiale et en compétition
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L’Office national du film du Canada est de retour au Festival international de films Fantasia à Montréal avec deux courts métrages d’animation résolument ludiques et humoristiques, signés par des bédéistes québécois primés et présentés en première mondiale : Chroniques du Centre-Sudde Richard Suicide etLe syndrome de la tortuede Samuel Cantin. Les films seront projetés en compétition, dans la section Fantastiques week-ends du cinéma québécois, le vendredi 6 août à 21 h au Cinéma du Musée, en présence des réalisateurs et des équipes de création. Une autre projection se tiendra à la place de la Paix, et les deux courts métrages seront également accessibles en ligne partout au Canada. Le Festival Fantasia se déroulera du 5 au 25 août 2021.
Les films font partie de la deuxième édition de la collection Chroniques du 9e art, que produit l’ONF et qui témoigne des riches affinités entre la bande dessinée et le cinéma d’animation. Les deux bédéistes devenus réalisateurs — Richard Suicide (Chroniques du Centre-Sud) et Samuel Cantin (Whitehorse) — ont accepté d’adapter leur œuvre, avec les précieux conseils du cinéaste d’animation émérite Claude Cloutier.
Les faits en bref
Chroniques du Centre-Sudde Richard Suicide (4 min)
Produit à l’ONF par Marc Bertrand
Dans le Centre-Sud de Montréal, un auteur trouve l’inspiration en observant son ingénieux voisin le Piton. Il en résulte un portrait loufoque d’un quartier en pleine transformation sociale, auquel le comédien Luc Guérin prête sa voix.
Richard Beaulieu (alias Richard Suicide) est une figure majeure de la bande dessinée indépendante du Québec. En plus de publier dans les hebdomadaires Ici et Mirror, il se fait remarquer grâce à ses nombreux fanzines et sa participation à des ouvrages collectifs. Il publie par la suite My Life as a Foot, Gonades cosmiques et Chroniques du Centre-Sud, une œuvre qui lui vaut le prix Marc-Olivier Lavertu (2014) et le Bédélys du meilleur album de l’année (2015).
Le syndrome de la tortuede Samuel Cantin (4 min)
Produit à l’ONF par Marc Bertrand
De quelle maladie Henri Castagnette peut-il bien être affligé ? Complètement angoissé, le jeune homme remet son sort entre les mains de l’exubérant Dr Von Strudel. Un délire médical hilarant, avec les voix de Guy Jodoin et Guillaume Laurin.
Auteur de bandes dessinées et scénariste, Samuel Cantin a étudié le cinéma et la littérature avant de publier Phobie des moments seuls (2011) et Vil et misérable (2013). En 2015 est paru le premier tome de Whitehorse, une comédie romantique noire qui a remporté le prix Bédélys de la meilleure BD publiée au Québec. Il en a publié le tome 2 en 2017, ainsi que l’édition intégrale en 2021. Il a également scénarisé la websérie Sylvain le Magnifique et le court métrage Monsieur Cachemire.
Le premier festival de courts métrages queer au Canada revient pour sa deuxième saison. Cette édition présente les meilleurs courts québécois, canadiens et internationaux !
Disponible en ligne partout au Canada du 15 au 18 juillet 2021
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IMAGE+NATION. FESTIVAL COURTS QUEER SHORT FILM FEST, le premier festival de courts métrages queer du Canada célèbre les cinéastes queer du monde entier. Diffusé dans tout le Canada, I+N FCQSFF est de retour cet été [du 15 au 18 juillet] pour sa deuxième saison avec des séances de questions-réponses, des rencontres avec les cinéastes, des discussions et des activités de réseautage innovantes.
Une lettre d’amour destinée aux courts métrages et à leurs héros
I+N FCQSFF est né de notre amour pour les petites histoires. Les courts métrages présentés illustrent la collision entre des idées novatrices et l’image en mouvement. Un court représente bien plus qu’une simple carte de visite pour le premier long métrage du cinéaste. C’est un moment, une pensée, une capsule temporelle étroitement tissée qui mérite d’être diffusée et exposée au grand public.
I+N FCQSFF 02 est l’occasion d’encourager les cinéastes émergent·es et établi·es en créant des espaces de collaboration et d’échange grâce à l’espace de rencontre virtuel image+nation.
Une programmation à thèmes alléchants vous attend. Celle-ci met l’accent sur les cinéastes locaux·cales et canadien·nes sur une plateforme virtuelle de courts métrages. Vous y trouverez des catégories telle que Queerment Québec, un regroupement d’œuvres locales ; Made au Canada, une liste de courts métrages et de cinéastes nationaux contemporains les plus fascinants ; une collection 2 Spirit / Indigiqueer de documentaires de courte durée ; le programme Queer Futures / Queer Utopias, axé sur le futur ; et des titres expérimentaux qui recréent et révisent le New Queer Storytelling à travers une lentille fracturée. Des courts métrages “feel good” sont également proposés, ainsi que des films internationaux qui couvrent toutes les bases de l’amour, du désir, de la famille et des conflits, sans oublier des récits et des documentaires riches et variés explorant les vies et quotidiens des personnes non-binaires et trans. En somme, il y en a pour tous les goûts !
Réunir les créatrices et créateurs pour qu’ils et elles se connectent et échangent
Dans le nouvel espace virtuel interactif image+nation, les cinéastes présentent leurs réflexions créatives et partagent leurs processus de réalisation avec le public lors de séances de questions-réponses passionnantes. Tout aussi passionnante et intéressante, une série de panels se penchera sur les histoires queer contemporaines ; les cinéastes et les panélistes invité·es s’engageront dans des discussions autour des questions comme : « Quelles sont les histoires queer contemporaines et comment les racontons-nous ? » et « Qu’est-ce que la création virtuelle dans la nouvelle normalité virtuelle ? ». Pour compléter la série, une table ronde sur les nouveaux modes de narration queer poussant vers l’exploration des technologies XR et VR sera organisée et offrira un aperçu du futur du cinéma LGBTQ+.
« I+N FCQSFF répond à un de nos objectifs de longue date, celui d’amplifier le talent que nous voyons dans les courts métrages soumis chaque année à image+nation. festival de films LGBTQueer Montréal. Nous pensons qu’il est grand temps que le court métrage soit célébré et qu’on lui accorde la vitrine qu’il mérite. I+N FCQSFF est aussi un lieu où les cinéastes et le public peuvent explorer comment les vies queer sont portées sur nos écrans. » – Charlie Boudreau & Kat Setzer, image+nation culture queer
Une occasion pour donner de l’attention à l’industrie du court métrage
I+N FCQSFF est un festival entièrement dédié aux courts métrages qui offrent la possibilité de découvrir des voix uniques, authentiques et diversifiées provenant du monde entier.
Un accent sur la croissance et l’accessibilité
I+N FCQSFF a pour objectif d’élever et de promouvoir les talents de la communauté des courts métrages. Cela se reflète dans la diversité de sa programmation et de sa production. Les multiples activités de réseautage offrent aux professionnel·les émergent·es la possibilité de se connecter à un public plus large, ce qui stimule la croissance des industries cinématographiques locales et mondiales. Grâce à sa politique du « payez ce que vous pouvez », le festival réimagine l’expérience traditionnelle des festivals de cinéma en créant un environnement abordable et accessible où les réalisatrices et réalisateurs de courts métrages et leurs œuvres peuvent être soutenu·es et célébré·es par toutes et tous.
À propos d’image+nation culture queer
Pionnier du cinéma et de la culture LGBT2SQ+ depuis 35 ans, image+nation culture queer se consacre au partage des histoires LGBT2SQ+. Sa principale production, image+nation. festival de films LGBTQueer Montréal – qui en est à sa 34e année – est un festival annuel inclusif de 11 jours, le plus ancien du genre au Canada, qui présente des films révolutionnaires produits localement et internationalement et qui s’efforce de préserver l’authenticité et la diversité des voix LGBT2SQ+. Notre plus récente initiative, I+N festival courts queer short film fest rend hommage au court métrage avec sa deuxième saison qui aura lieu en juillet 2021.
La mission d’image+nation est de représenter et de préparer les générations actuelles et futures de cinéastes, tout en suscitant l’empathie des publics au Canada. I+N FCQSFF se démarque grâce à des événements culturels et de nouvelles initiatives en ligne.
Actuellement, image+nation développe une série de programmes d’incubation et de mentorat destinés à soutenir les contenus queer émergents, tels que I+N Explore (lancé en 2016) et I+N StoryLab qui sera lancé en 2021.
Le festival entame sa quatrième décennie à être un vecteur de la culture LGBT2SQ+, image+nation explore le New Queer Storytelling ainsi que le caractère unique et universel de ces histoires, en s’efforçant de promouvoir la diversité et l’inclusion des voix queer, des vies queer et des communautés queer.
Ayant hérité du studio de son père après son décès, la cinéaste se retrouve dans l’espace encore imprégné de l’imaginaire de l’artiste. Une réflexion captivante sur le rôle de l’art dans notre vie.
Dans une cabane de Maniwaki, des citadins opèrent leur annuel retour à la nature. La traditionnelle chasse à l’orignal comme prétexte pour fouiller l’âme québécoise.
À PROPOS DE TËNK
Tënk.ca est une plateforme indépendante de diffusion de documentaire d’auteur sur abonnement accessible en ligne partout au Canada. Elle a été lancée au Québec en février 2020 avec la complicité d’une quinzaine de professionnel.le.s du milieu documentaire. Tënk, c’est un festival de films à l’année qui se donne pour mission de renouveler les regards que l’on porte sur le monde par la diffusion d’œuvres fortes et singulières. Tënk a d’abord été créée à Lussas, en France, dans ce que l’on surnomme affectueusement Le Village documentaire. Avec l’arrivée de Tënk au Québec, c’est un véritable réseau de diffusion solidaire qui se crée, pour assurer la diffusion des films documentaires, et les faire voyager !
RACHEL GRATON en tournage de son nouveau court métrage, « SUZANNE ET CHANTAL » avec BÉATRICE PICARD et ANNE-MARIE CADIEUX
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Panache Films et Christal Films sont heureuses d’annoncer le tournage de Suzanne et Chantal, un court métrage écrit et réalisé par Rachel Graton, une production de Sébastien Létourneau et Christian Larouche. Le film met en vedette Béatrice Picard, Anne-Marie Cadieux, Jean-François Casabonne et Johanne Garneau dans les rôles principaux.
Ce matin, Chantal (60 ans) passe prendre Suzanne (90 ans) devant chez elle. Suzanne semble plus nerveuse qu’à l’habitude. Chantal attribue le comportement de Suzanne à ses soucis de santé et à l’examen qu’elle doit aller passer à l’hôpital en après-midi. Elles doivent d’abord passer au salon de coiffure où Chantal travaille. Arrivée au salon, Chantal est interceptée par son patron qui lui demande de lui remettre ce qu’elle lui doit. Mais cette semaine, elle n’a pas d’argent pour lui… Cette semaine, elle a une surprise pour lui.[/box]
Au cinéma, Rachel Graton, fait partie de la distribution des longs métrages Miraculum, C’est le cœur qui meurt en dernier et Le répertoire des villes disparues. Elle est présente au petit écran dans Toute la vérité, Nouvelle adresse, Trauma et Au secours de Béatrice. Rachel Graton est aussi de la distribution de la populaire série Les Simone et de la deuxième saison de Faits divers en 2018. En 2020, Rachel tient également la vedette dans la série policière Portrait-robot et la série Un lien familial. Depuis sa sortie de l’école nationale, elle joue de nombreux rôles au théâtre comme dans Une vie pour deux, présentée à l’Espace Go, On ne badine pas avec l’amour et Assoiffés, au Théâtre Denise-Pelletier, Le prince des jouisseurs au Théâtre du Rideau Vert, Le Tartuffe au Théâtre du Nouveau Monde. En 2018-2019, elle est au Théâtre du Nouveau Monde dans la pièce Bilan, et en 2019, au Théâtre de l’Opsis dans la pièce Les serpents. Ses talents de comédienne lui servent également dans le monde du doublage, où elle œuvre également. Comme auteure, elle se mérite le 23e Prix Gratien-Gélinas, et le Prix Marcel-Dubé 2019, ainsi qu’une nomination au Prix Littéraire du Gouverneure Général pour son texte La nuit du 4 au 5. La même année, elle coscénarise et coréalise le court métrage Manon aime le hockey avec Sarah-Maude Beauchesne. Plus récemment, elle coécrit au théâtre la pièce Réponse à la correspondance de Strindberg et écrit la pièce 21 produite par le centre du Théâtre d’aujourd’hui. Elle partage également son savoir-faire en offrant ses services comme conseillère à la scénarisation.
« Suzanne et Chantal est produit par Panache Films et Christal Films avec le soutien financier de la SODEC et la contribution de partenaires d’exception : Cinélume, PostModerne et Désert Blanc. »
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