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L’ONF au FNC 2019, quatre courts métrages et des projets de création utilisant l’IA

Quatre courts métrages en compétition officielle, dont The Physics of Sorrow (Physique de la tristesse) de Theodore Ushev en première québécoise, et la présentation de projets en création utilisant l’IA

L’Office national du film du Canada est de retour au Festival du nouveau cinéma (FNC) avec quatre courts métrages en compétition officielle, dont deux animations en première québécoise : The Physics of Sorrow (Physique de la tristesse) de Theodore Ushev, qui vient de recevoir une mention honorable au Festival international du film de Toronto (TIFF), et Shannon Amen de Chris Dainty. Sont aussi sélectionnés en compétition l’animation Sans objets de Moïa Jobin-Paré et, en première québécoise, le documentaire Gun Killers de Jason Young.

De plus, la section FNC Explore, qui s’intéresse aux nouvelles formes de récit, présentera l’expérience de réalité augmentée East of the Rockies (À l’est des Rocheuses) de Joy Kogawa et Jam3 (Jam3/ONF) ainsi que différentes activités au FNC Forum, consacré aux professionnels de l’industrie du cinéma et des médias.

Spécialement pour l’occasion, l’ONF a conçu et coprogrammé avec le Partenariat du Quartier des spectacles un après-midi de discussions sur les défis de la création face à l’intelligence artificielle (IA), où trois projets en coproduction seront abordés : Chomsky vs Chomsky de Sandra Rodriguez, L’éclat du rire d’Étienne Paquette, Mélanie Crespin et Muriel de Zangroniz, et Marrow de Shirin Anlen.

Le très marquant Mourir à tue-tête d’Anne Claire Poirier sera pour sa part projeté dans la section Hommage/rétrospective : cinéma féministe. Le FNC se tiendra du 9 au 20 octobre 2019.

Compétition nationale Les nouveaux alchimistes

The Physics of Sorrow (Physique de la tristesse) de Theodore Ushev (27 min) – première québécoise
Produit à l’ONF par Marc Bertrand

  • Première œuvre entièrement animée selon la technique de l’encaustique, The Physics of Sorrow (Physique de la tristesse) est inspiré d’un roman de l’écrivain bulgare Guéorgui Gospodinov.
  • Le festival présentera la version en langue anglaise du court métrage, narrée par Rossif Sutherland, avec la participation spéciale de Donald Sutherland.
  • Le film brosse l’éloquent portrait d’une génération disloquée cherchant désespérément un point d’ancrage au cœur d’espaces personnels et géographiques en perpétuelle mouvance.

Shannon Amen de Chris Dainty (15 min) – première québécoise
Produit à l’ONF par Maral Mohammadian

  • Shannon Amen révèle les sentiments passionnés et parfois empreints de souffrance d’une jeune femme submergée par la culpabilité et l’anxiété, qui lutte pour concilier son identité sexuelle et sa foi religieuse.
  • Écrit et réalisé par Chris Dainty, ami de Shannon Jamieson, le film est un véritable hommage qui amalgame des images d’archives et des techniques d’animation variées, dont la icemation (un terme qu’a inventé le cinéaste pour désigner une technique d’animation employant des sculptures sur glace grandeur nature).
  • Le film, qui sera présenté au FNC dans sa version originale anglaise, a connu sa première mondiale au Festival international d’animation d’Ottawa (OIAF) 2019.

Sans objets de Moïa Jobin-Paré (6 min 34 s)
Produit à l’ONF par Marc Bertrand

Combinant des méthodes artisanales aux technologies numériques et analogiques, Sans objets transfigure les formes d’expression : la photographie y devient gravures et le son, mouvement. Ode au toucher où le geste est magnifié et où l’image s’entend, le film est une méditation à la fois tonifiante et contemplative sur la tactilité.

  • Sélectionné dans plusieurs festivals nationaux et internationaux, le film a reçu une mention spéciale à l’Animafest Zagreb 2019.
  • Compétition nationale des courts métrages

Gun Killers de Jason Young (10 min 40 s) – première québécoise
Produit à l’ONF par Rohan Fernando

  • Tandis que descend la douce lumière du crépuscule après une journée typique de récolte de légumes, nous découvrons les activités secrètes auxquelles se livrent occasionnellement les forgerons à la retraite John et Nancy Little pour le compte de la GRC.
  • Le documentaire, présenté au FNC dans sa version originale anglaise, a été sélectionné au Festival international du film de l’Atlantique et au Festival international du film de Calgary.

 

FNC Explore

East of the Rockies (À l’est des Rocheuses) de Joy Kogawa et Jam3
Produit par Jam3 (Jason Legge) et l’ONF (Robert McLaughlin)

  • Ce récit interactif en réalité augmentée de la célèbre auteure canadienne Joy Kogawa est raconté selon le point de vue de Yuki, une jeune fille de 17 ans forcée de quitter sa maison et de vivre au camp d’internement de Slocan, en Colombie-Britannique, où sont placés les Japonais durant la Deuxième Guerre mondiale.
  • L’œuvre sera présentée en français et en anglais parmi les Expériences mobiles du FNC Explore, à la Chaufferie du pavillon du Cœur des sciences de l’UQAM, du 11 au 20 octobre de 12 h à 20 h.

 

Activité FNC Explore au FNC Forum

Démystifier l’intelligence artificielle
Vendredi 18 octobre de 13 h 30 à 17 h, Agora Hydro-Québec de l’UQAM
En collaboration avec l’ONF et le Partenariat du Quartier des spectacles

Différents experts et artistes travaillant à l’ONF prendront part à cette discussion consacrée à l’IA en art, et présenteront ces projets :

  • Marie-Pier Gauthier et Martin Viau aborderont le projet Chomsky vs Chomsky de Sandra Rodriguez, chercheuse invitée au Massachusetts Institute of Technology (CMS/W, Open Documentary Lab). Chomsky vs Chomsky, qui a déjà fait l’objet de conférences, explore les promesses, les écueils et les devenirs possibles de l’intelligence artificielle.
  • L’auteur et artiste en multimédia Étienne Paquette viendra parler de L’éclat du rire, créé avec la conceptrice multidisciplinaire et scénographe Mélanie Crespin et la clown et créatrice de spectacles de rue Muriel de Zangroniz. Ce projet est le lauréat de la résidence artistique en recherche/création et en intelligence artificielle Art & IA, lancée par l’ONF, le Partenariat du Quartier des spectacles, Element AI et le Conseil des arts de Montréal.
  • Shirin Anlen, technologue en récit et chercheuse universitaire à l’Open Documentary Lab du MIT, parlera de son projet Marrow, une production de Raycaster et Atlas V en coproduction avec l’ONF et en association avec Runway ML, avec le soutien du MIT Open Documentary Lab et de l’IDFA DocLab. Le prologue de Marrow a été présenté à l’IDFA en 2018.

L’ONF poursuit ainsi sa précieuse collaboration avec des partenaires de premier plan dans leurs domaines respectifs et approfondit sa relation avec des artistes, les appuyant pour qu’ils définissent de nouveaux récits avec les technologies les plus récentes et parviennent à repousser les frontières de la création.

 

Hommage/rétrospective : cinéma féministe

Mourir à tue-tête d’Anne Claire Poirier (ONF, 1979, 1 h 36 min), film marquant et troublant sur le viol, sera présenté lors d’une rétrospective consacrée au cinéma féministe le dimanche 20 octobre à 17 h à la Cinémathèque québécoise.

L’ONF en bref

L’Office national du film du Canada (ONF) est le producteur public canadien d’œuvres audiovisuelles primées et créatives, qu’il s’agisse de documentaires, d’animations d’auteur, de récits interactifs ou d’expériences participatives. De St. John’s à Vancouver, les producteurs et productrices de l’ONF sont bien intégrés au sein des collectivités du pays et travaillent avec des créateurs et des créatrices de talent pour produire des œuvres innovantes et socialement pertinentes. L’ONF est un chef de file en matière de parité hommes-femmes dans la production de films et de médias numériques. Guidé par les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation, il s’emploie à affermir la production autochtone. Les œuvres de l’ONF ont remporté au-delà de 7000 récompenses, dont 24 prix Écrans canadiens, 21 prix Webby, 12 Oscars et plus de 100 prix Génie. Pour accéder au riche contenu de l’ONF et découvrir le travail des artistes et des artisans, allez à ONF.ca, téléchargez les applications de l’ONF pour appareils mobiles ou visitez Pause ONF.

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Le Festival International du Film sur l’Art et le Musée McCord s’allient de nouveau

Le Festival International du Film sur l’Art et le Musée McCord s’allient de nouveau pour célébrer la mode, la photographie et l’expression des identités à travers l’art.

À la suite du vif succès remporté lors de la précédente saison, Le Festival International du Film sur l’Art (Le FIFA) et le Musée McCord reviennent cet automne avec une série de projections sous le signe de la mode, la photographie et de l’expression des identités à travers l’art. Fort de son expertise, le FIFA a sélectionné deux documentaires ainsi que plusieurs courts-métrages réalisés dans le cadre du Wapikoni mobile. Cette sélection explore à la fois des facettes méconnues d’artistes emblématiques, mais permet aussi aux spectateur.rice.s de découvrir dans quelle mesure l’art et l’identité sont liés. Les projections seront suivies d’une discussion avec des invités spéciaux, les séances auront lieu dans le Théâtre J.A. Bombardier du Musée McCord, chaque dernier jeudi du mois au cours de l’automne 2019.

Événements gratuits. Places limitées. Pas de réservation possible à l’exception des Membres du Musée McCord  (musée situé au 690, rue Sherbrooke Ouest, Montréal, QC H3A 1E9)

PROGRAMMATION

Jeudi 26 septembre 18 h

Les guerres de Coco Chanel

Réalisation : Jean Lauritano
France | 2018 | 55 min. | V.O. française/anglaise/allemande. Sous-titres en français

La vie de la célèbre créatrice de mode Coco Chanel (1883-1971) fut marquée par de nombreux combats : sa volonté de s’extraire de sa condition ouvrière, son opposition aux conventions et à la morale, ses batailles contre certains de ses contemporains. Elle n’hésita pas d’ailleurs à se lier à certains Nazis durant la Seconde Guerre mondiale. Toute sa vie fut consacrée à son unique existence, à son désir de postérité. Mettant de l’avant la femme d’affaires qui se cachait derrière la grande couturière, ce documentaire dresse le portrait d’une femme qui n’a cessé de se réinventer, tout en brouillant sciemment les pistes et en créant sa propre mythologie. S’imposant comme une figure de battante, Coco Chanel fut le témoin d’une époque marquée par les guerres et par l’émancipation de la gent féminine.

Les guerres de Coco Chanel

Avec la participation de Françoise Dulac, spécialiste de la mode au 20e siècle.

 

Jeudi 31 octobre à 18 h

Le Photoshope, des instants avec Frank Horvat
Réalisation : Sandra Wis
France | 2018 | 72 min. | V.O. française. Sous-titres en anglais

« Une bonne photo, c’est un miracle ! » C’est par cette phrase du grand photographe Frank Horvat (né en 1928) que débute ce documentaire sur la photographie, à travers le regard d’un homme qui lui a consacré sa vie. Témoins d’une rencontre complice entre l’artiste et la réalisatrice Sandra Wis, nous plongeons en tant que spectateurs, dans la philosophie et l’âme créatrice de cet homme encore profondément passionné par son art. À travers différents chapitres de sa vie, ce documentaire intimiste et tendre nous place de l’autre côté de la lentille d’un artiste inspiré et inspirant.

Le film sera précédé d’une vidéo de la réalisatrice et artiste Sandra Wis. 

Le Photoshope, des instants avec Frank Horvat de Sandra Wis

 

Jeudi 28 novembre à 18 h

Wapikoni mobile : courts métrages autochtones | Programme de 60 minutes.

Une sélection de courts-métrages réalisés par plusieurs cinéastes autochtones et produit par le Wapikoni.

Programmation détaillée :

  • Wearing my Culture (Je porte ma culture), 3 min 22s, Kangirsuk, Olivia Lya Thomassie
  • The Girl Behind the Camera, 5 min 02 s, Fort Williams, Sarah Mcpherson
  • Inuk Hunter (Le chasseur inuk), 4min04 s, Kuujjuaq, George Annanack
  • Ma fierté (My Pride), 3 min 53s, Pessamit, Kassandra Vollant
  • O, 6 min 59 s, Montréal, Melissa Mollen Dupuis
  • Vivre comme Anna, 5 min 21 s, Pikogan, équipe du Wapikoni et Mélanie Kistabish
  • Wamin (La pomme), 2 min 43 s, Montréal, Katherine Nequado
  • L’œil curieux, 4 min 55 s, Mashteuiatsh, Mendy Bossum Launière
  • More Than A Stereotype (Plus qu’un stéréotype), 3 min 44 s, Clearwater River, Sinay
  • Two Thrown Stones, 5 min 24 s, Pelican Narrows, Amelia Ballantyne
  • Zuya (Tracer son chemin), 6  min, Stoney, Ariel Waskewitch
  • Healing Journey One Button At A Time, 4 min 30s, Vancouver, Joleen Mitton
  • NIMISINAPISKIKAN (Je prends des photos), 4min 15s, Opitciwan, Nicolas Jimy Awashish
  • Kanockatonanok (Croiser quelqu’un), 5min 20s, Opticiwan, Nicolas Jimy Awashish
  • Walk with my Spirits (Mes esprits et moi), 4min 43s, Vancouver, Tyler Jacobs
  • MITSHISHUSS (Petit aigle), 2 min 20 s, Uashat Mak Mani-Utenam, Christopher Grégoire-Gabriel

Les invité.e.s seront annoncé.e.s ultérieurement.

 

À propos du FIFA

Le Festival International du Film sur l’Art (FIFA) se consacre à la promotion et au rayonnement international du film sur l’art et des arts médiatiques. Depuis plus de 35 ans, il propose un événement annuel au mois de mars, qui permet de découvrir les derniers documentaires sur l’art, en plus d’une sélection d’œuvres interactives et de réalité virtuelle. Avec ses différentes activités, le FIFA s’engage à accroître la connaissance et l’appréciation de l’art auprès du public, à promouvoir le travail des artistes œuvrant dans les domaines du cinéma, de la vidéo et des arts visuels, ainsi qu’à encourager la production et la diffusion de films en arts. La 38e édition du FIFA se tiendra du 17 au 29 mars 2020.

www.artfifa.com

À propos du Musée McCord

Le Musée McCord est le musée de tous les Montréalais, un musée d’histoire sociale qui célèbre la vie à Montréal, d’hier et d’aujourd’hui : son histoire, ses gens, son peuple, ses communautés. Ouvert sur la ville et sur le monde, il présente des expositions stimulantes ainsi que des activités éducatives et culturelles qui interpellent les gens d’ici et d’ailleurs en posant un regard actuel sur l’histoire. Il abrite l’une des plus importantes collections historiques en Amérique du Nord composée de plus de 1 500 000 artefacts, dont les collections de Costume, mode et textiles, Photographie, Cultures autochtones, Peintures, dessins et estampes, Arts décoratifs et Archives textuelles. Musée McCord, notre monde, nos histoires.

www.musee-mccord.qc.ca

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5 à 7 de Plein(s) Écran(s) et Courts d’un soir au Festival de cinéma de Québec 2019

Plein(s) Écran(s) et Courts d’un soir vous invitent au FCVQ

Le temps d’un cocktail au FCVQ ce jeudi 19 septembre 2019, Plein(s) Écran(s) vous offre le premier verre de Draft!*
* Lire ici, premier arrivé, premier servi!

Un outil de diffusion au service des festivals d’ici

Plein(s) Écran(s) vous invite à découvrir les différents mandats de son organisme! Notre désir? Collaborer plus étroitement avec le milieu afin de devenir un outil de diffusion en ligne au service des festivals faisant la promotion du court métrage québécois!

Un vent de solidarité

Qui dit jeunes, courts et ambitieux, dit aussi Courts d’un soir. Ce festival nous a séduit avec sa vision d’union par la force et a d’intéressantes idées à proposer aux festivals désireux de gagner ensemble!

C’est pourquoi on vous invitent conjointement à venir rêver, partager et repenser avec nous le visage de l’événementiel cinématographique du Québec!

Qui sommes-nous?

Plein(s) Écran(s) est le premier festival de cinéma sur Facebook dont l’objectif premier est de célébrer le travail des cinéastes d’ici par l’entremise du plus important réseau social au monde. Le but étant de se servir de l’immense popularité de Facebook et l’absence de frontières physiques pour offrir au court-métrage une vitrine exceptionnelle au Québec, en France et à l’international.

Festival Courts d’un soir valorise depuis 2017 le court-métrage québécois et international. Il met en valeur les cinéastes de la relève cinématographique mais aussi des cinéastes plus confirmés, qui offrent à chaque année des oeuvres créatives, ambitieuses et innovantes.

 

 

RSVP

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ONF – Quatre courts métrages d’animation et une expérience en RV à l’OIAF 2019

L’ONF propose quatre courts métrages d’animation et une expérience en RV aux auditoires du Festival international d’animation d’Ottawa (OIAF) du 21 au 25 septembre 2019

Première mondiale de Shannon Amen dans la ville du cinéaste Chris Dainty

Shannon Amen, un film profondément personnel à couches multiples s’inspirant des mots, de la musique et de l’art de Shannon Jamieson, une amie de Chris Dainty, se trouve à la tête d’une riche sélection d’œuvres de l’ONF au Festival international d’animation d’Ottawa (OIAF) 2019.

Le Festival international d’animation d’Ottawa, qui se tiendra du 25 au 29 septembre, accueille cinq productions de l’ONF : quatre courts métrages d’animation, dont Shannon Amen présenté en première mondiale, et une nouvelle expérience en RV.

Le candidat aux Oscars déjà primé au Festival international d’animation d’Ottawa Theodore Ushev est de retour au festival avec Physique de la tristesse. Oncle Thomas – La comptabilité des jours (Ciclope Filmes/ONF/Les Armateurs), de Regina Pessoa, est présenté en première canadienne à Ottawa après avoir récolté deux prix au Festival international du film d’animation d’Annecy.

Sans objets, première œuvre réalisée à l’ONF par l’artiste audiovisuelle et musicienne de Québec Moïa Jobin-Paré, fera aussi ses débuts canadiens à Ottawa. Le duo d’animateurs sélectionné aux Oscars Clyde Henry Productions, alias Chris Lavis et Maciek Szczerbowski, offre aux festivaliers et festivalières une incursion en réalité virtuelle dans leurs souvenirs d’enfance avec la coproduction de l’ONF et de Felix & Paul Studios Gymnasia.

Alors que 2019 marque le 80e anniversaire de l’ONF et le déménagement de son bureau central dans un nouvel espace au cœur du Quartier des spectacles, le Festival international d’animation d’Ottawa présente Onze moments animés avec l’Office national du film du Canada, composé de deux programmes de films compilés par le cinéaste et producteur chevronné Donald McWilliams.

Shannon Amen (15 min)

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S’appuyant sur les mots, la musique et l’art de Shannon Jamieson, Shannon Amen met au jour des témoignages éperdus, passionnés et empreints de souffrance : ceux d’une jeune femme submergée par la culpabilité et l’anxiété, qui lutte pour concilier son identité sexuelle et sa foi religieuse. Le film est à la fois élégie et thérapie : Chris Dainty recourt à son art (comme le faisait Shannon) pour en arriver à surmonter son propre deuil et son désarroi devant la perte de son amie. Il résulte de sa démarche, non pas un récit dominé par le chagrin ou axé sur la critique d’une foi trop rigide, mais la stimulante histoire d’un amour, d’une compassion, d’une amitié immenses, qui plaide pour l’importance d’une expression de soi sans contrainte.

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Shannon Amen a recours à un mélange unique de techniques et de formats, dont l’animation 2D, l’animation image par image et des plans d’archives, et est le premier film à faire appel à la « glacimation » (en anglais icemation), un terme qu’a inventé Chris Dainty pour désigner une technique d’animation employant des sculptures sur glace grandeur nature.

Chris Dainty est réalisateur, animateur et professeur au Algonquin College. Il crée également des sculptures sur glace grandeur nature pour le Bal de Neige d’Ottawa. Présenté en compétition officielle dans la catégorie Courts métrages – volet narratif, Shannon Amen est produit par Maral Mohammadian avec le producteur exécutif Michael Fukushima, pour le Studio d’animation du Programme anglais de l’ONF.

Physique de la tristesse (27 min)

Nous sommes tous des immigrants. Certains quittent des villes ou des pays, mais tous laissent leur enfance derrière eux. Tel le Minotaure de la mythologie, nous errons dans nos labyrinthes personnels avec pour seul bagage nos souvenirs, capsule temporelle portable remplie d’éléments disparates d’un passé à jamais hors de portée. Première œuvre entièrement animée selon la technique de l’encaustique, Physique de la tristesse, de Theodore Ushev, est inspiré d’un roman de l’écrivain bulgare Georgi Gospodinov. Le film dépeint la vie d’un inconnu naviguant à travers ses souvenirs de jeunesse en Bulgarie, lesquels le ramènent aux sentiments de mélancolie et de déracinement croissants qui plombent son existence d’adulte au Canada.

Le festival présente la version en langue anglaise de Physique de la tristesse, narrée par Rossif Sutherland, avec la participation spéciale de Donald SutherlandVaysha l’aveugle, le précédent film de Theodore Ushev réalisé à l’ONF, a été sélectionné aux Oscars et couronné Meilleur court métrage d’animation narratif et Meilleur court métrage canadien au Festival international d’animation d’Ottawa. Présenté en compétition officielle dans la catégorie Courts métrages – volet narratif, Physique de la tristesse est produit par Marc Bertrand avec la productrice exécutive Julie Roy pour le Studio d’animation du Programme français de l’ONF.

Sans objets (6 min 30 s)

Combinant des méthodes artisanales aux technologies numériques et analogiques, Sans objets, de Moïa Jobin-Paré, transfigure les formes d’expression : la photographie y devient gravure et le son, mouvement. Ode au toucher où le geste est magnifié et où l’image s’entend, le film est une méditation à la fois tonifiante et contemplative sur la tactilité. Le premier film de Moïa Jobin-Paré, 4 min 15 s au révélateur, a remporté huit prix, dont une Mention honorable dans la catégorie Meilleure animation canadienne au Festival international d’animation d’Ottawa 2016. Présenté en première canadienne en compétition officielle dans la catégorie Courts métrages – volet non narratif, Sans objets est produit par Marc Bertrand avec la productrice exécutive Julie Roy pour le Studio d’animation du Programme français de l’ONF.

Oncle Thomas – La comptabilité des jours (13 min)

Oncle Thomas – La comptabilité des jours aborde la relation privilégiée de Regina Pessoa avec son oncle. Ce film est un cri d’amour puissant envers cet homme marginal qui aura été déterminant dans la vie de la cinéaste, en plus d’avoir été son étincelle artistique. Le film a reçu le Prix du jury pour le court métrage au Festival international du film d’animation d’Annecy, qui a aussi remis le Prix de la meilleure musique originale au compositeur Normand Roger. Regina Pessoa signe ici son troisième film avec l’ONF après Histoire tragique avec fin heureuse (2005) et Kali le petit vampire (2012). Présenté en première canadienne dans le programme Panorama canadien, Oncle Thomas – La comptabilité des jours est produit par Abi Feijó (Ciclope Filmes), Julie Roy (ONF) et Reginald de Guillebon (Les Armateurs).

Gymnasia

Pénétrez dans le silence d’une école abandonnée… Entrez dans Gymnasia, un espace où vous attendent les apparitions fantomatiques de l’enfance perdue. Gymnasia est la première expérience en RV qui réussit à provoquer l’indéfinissable anxiété que l’on ressent lorsque la frontière entre le réel et l’irréel est brouillée au-delà de ce qui est concevable. Avec cette expérience cinématographique fusionnant parfaitement la vidéo 3D à 360°, l’animation image par image, les imagettes et l’image de synthèse, l’art de l’animation de marionnettes investit un territoire jusqu’ici inexploré. Il s’agit de la troisième association de l’ONF avec Clyde Henry Productions, après le court métrage d’animation image par image Madame Tutli-Putli (2007), réalisé par Lavis et Szczerbowski et sélectionné aux Oscars, et l’adaptation de l’histoire de Maurice Sendak combinant des prises de vue réelles à de l’animation Higglety Pigglety Pop ! ou La vie a sûrement plus à offrir (2010). Gymnasia est produit par Stéphane Rituit (Felix & Paul Studios) et Dana Dansereau (ONF).

 

Onze moments animés avec l’Office national du film du Canada

Donald McWilliams, cinéaste chevronné et producteur du documentaire animé sélectionné aux Oscars Sunrise Over Tiananmen Square, a préparé deux programmes portant sur l’ONF et ses artistes. Dans l’un, il explore la nature multiculturelle de l’ONF et du Canada. Dans le second, il se penche sur les pionniers John Grierson, Norman McLaren et René Jodoin, ainsi que sur leur adhésion à l’idée que l’on peut être à la fois fonctionnaire et artiste à l’ONF.

 L’ONF en bref

 L’Office national du film du Canada (ONF) produit des animations innovantes dans ses studios de Montréal, dans ses centres situés partout au pays et dans le cadre de coproductions internationales avec les animateurs les plus en vue de la planète. Il est également un chef de file en matière d’approches novatrices en stéréoscopie 3D et en contenu animé pour nouvelles plateformes. L’ONF a réalisé plus de 13 000 productions et remporté au-delà de 7000 récompenses. Ses animations ont récolté 7 de ses 12 Oscars, 6 Grands Prix au Festival international du film d’animation d’Annecy, en France, 4 Palmes d’or au Festival de Cannes et 2 Ours d’or à la Berlinale. Pour accéder aux animations primées de l’ONF et découvrir le travail des artistes et des artisans, allez à ONF.ca, téléchargez les applications de l’ONF pour appareils mobiles ou visitez Pause ONF.

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Les coups de cœur de Namur au Centre Phi en septembre 2019

Les 23 et 30 septembre 2019
Les coups de cœur de Namur au Centre Phi

Parallèlement à la tenue du Festival international du film francophone de Namur (FIFF), Phi propose deux soirs d’une programmation exclusive composée du meilleur de la dernière édition.

La collaboration entre Phi et le chef de file mondial du cinéma francophone, le FIFF, se poursuit avec deux soirées 100% cinéphiles à ne pas manquer, les 23 et 30 septembre prochains.

Pour une deuxième année, le Centre Phi accueille le FIFF, événement de réputation internationale ayant pour mission le rayonnement d’un cinéma francophone multiple. Fier de nouer des liens privilégiés sur la scène culturelle internationale, Phi est également bien ancré dans la vie montréalaise, et souhaite continuer d’embrasser le caractère francophone de sa ville.

Le FIFF et Phi ont fait appel à des membres québécois – et québécois d’adoption – du jury de l’édition 2018 et leur ont demandé quels étaient leurs coups de cœur. Les réalisateurs Audrey Nantel-Gagnon et François Jaros ainsi que la comédienne Nadia Kounda nous partagent donc leur sélection. Ces deux soirées sont une occasion unique de découvrir, en grande première montréalaise, la crème de Namur, que l’on soit un amoureux de courts et/ou de longs métrages.

La programmation:

23 septembre, à 19h30: Sauvage
30 septembre, à 19h30: Soirée de courts métrages

 

Sauvage

Sélectionné par la cinéaste Audrey Nantel-Gagnon, membre du jury Émile-Cantillon, composé d’étudiants en cinéma, Sauvage a valu au réalisateur français Camille Vidal-Naquet le Bayard d’Or de la Meilleure première œuvre de fiction. Film cru et éprouvant réalisé avec une caméra à l’épaule qui lui donne un ton proche du documentaire, Sauvage raconte l’histoire de Léo, un travailleur du sexe incarné par Félix Maritaud (révélé récemment dans le film 120 battements par minute de Robin Campillo). À 22 ans, épris de liberté, Léo se vend dans la rue pour un peu d’argent bien qu’il soit «fait pour être aimé». Cette fiction plébiscitée par la critique baigne dans un climat oscillant entre la violence et la tendresse extrême. Son réalisateur, qui a travaillé comme bénévole dans une association venant en aide aux prostitués masculins autour de Paris, avoue son admiration pour le célèbre Sans toit ni loi d’Agnès Varda, dont on sent ici l’influence…

 

Soirée de courts métrages

Un must pour les passionnés de courts métrages, notre deuxième soirée FIFF X Phi offrira 1h30 de projections, le tout sélectionné par le réalisateur québécois François Jaros et la comédienne d’origine marocaine Nadia Kounda. Exploration narrative qui voyage de la France à la Belgique, et de la Roumanie au Québec, cette séance de courts promet de nous faire passer du rire à l’émoi – de la nouvelle paternité d’un papa junky dans Beautiful Loser du cinéaste Maxime Roy (prix spécial du jury court) à l’érotico-festivité du désir féminin mis en images dans Simbiosis Carnal, de la réalisatrice belge d’origine espagnole Rocio Álvarez.

Également au programme de cette soirée aux sens dessus dessous: l’humour décalé de Vihta de François Bierry, le thriller psychologique Une sœur de Delphine Girard et le Dimanche bouleversé de Dorian Boguta.

Billets: 13,50$ (régulier) et 10,99$ (étudiants et aînés)

Tous les détails et billets à centre-phi.com

Festival international du film francophone de Namur

Créé en 1986, le Festival international du film francophone de Namur se consacre à la diffusion du cinéma francophone, œuvrant ainsi à la promotion de la diversité culturelle. De réputation internationale, il promeut les œuvres des cinéastes qui partagent l’usage ou la défense du français. Son but est de mettre en exergue une francophonie vivante et dynamique, forte de ses richesses pluriculturelles.

Le FIFF propose chaque année plus de 150 films – longs et courts métrages, de fiction, d’animation, de documentaires et clips – et décerne les Bayard d’Or, qui récompensent les lauréats des différentes compétitions et s’accompagnent de prix à la distribution.

Phi

Phi est un pôle culturel et artistique multidisciplinaire qui cultive tous les aspects de la création, de l’élaboration, de la production et de la diffusion. Au carrefour de l’art, du cinéma, de la musique, du design et de la technologie, Phi provoque des rencontres inattendues entre les artistes et les publics grâce à une programmation éclectique et à la création de contenus originaux.

Fondé et dirigé par Phoebe Greenberg, Phi exerce ses activités à partir du Centre Phi, à Montréal, Canada.

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Les faits saillants du Festival de cinéma de la ville de Québec 2019

Le Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ), présenté par Québecor et alimenté par Restos Plaisir présente plus de 200 œuvres d’ici et d’ailleurs du 12 au 21 septembre prochain.

Les cinéphiles seront captivés par la sélection de longs et courts métrages forts et singuliers, dont notamment le film Tapis Rouge Kuessipan de Myriam Verreault. Comme à chaque année, la fête des cinémaS est un lieu de festivités où les rencontres entre les festivaliers et les vedettes locales et internationales se font nombreuses dans le cadre de conférences, d’événements inédits ou tout simplement de rencontres festives. Le FCVQ c’est aussi : des installations de réalité virtuelle, des expositions d’arts gratuites, un lieu de formation, des discussions inédites, mais surtout LE rendez-vous cinématographique de l’automne à ne pas manquer.

Parmi les films de la programmation, voici quelques faits saillants :

  • Il pleuvait des oiseaux de Louise Archambault – un film dramatique sur la vie, film d’ouverture en présence de l’équipe du film (12 septembre)
  • Apapacho – Une caresse pour l’âme de Marquise Lepage – un film dramatique sur le deuil en présence de l’équipe du film (13 septembre)
  • Kiss of the Spider Woman de Hector Babenco – un film dramatique sur l’amitié précédé par le lancement de livre à la librairie Pantoute du dernier roman de Catherine Mavrikakis L’ Annexe (13 septembre)
  • Bob Bissonnette : ROCKSTAR. Pis pas à peu près de Bruno Lachance – un documentaire biographique sur la réussite, projection événement animée à la place D’Youville en présence de l’équipe du film (13 septembre)
  • Take me somewhere nice de Ena Sendijarevic – un road movie initiatique sur l’adolescence (14 septembre)
  • Zero Impunity de Nicolas Biles, Stéphane Biles et Denis Lambert – un film documentaire sur le système présenté par la présidence d’honneur en collaboration avec les Sommets de l’animation, en présence de l’équipe et suivi par une conférence par des experts de l’Université Laval (15 septembre)
  • Harpoon de Rob Grant – un film d’horreur gore sur la fin d’une amitié (15 septembre)
  • Escapada de Sarah Hirtt – un film dramatique sur la famille en présence de la réalisatrice (15 septembre)
  • Valérie de Denis Héroux – projection hommage à Danielle Ouimet en présence de la comédienne (16 septembre)
  • For Sama de Waad Al – Kateab et Edward Watts – un film documentaire percutant au coeur de la bataille d’Alep (16 septembre)
  • Le cygne de cristal de Darya Zhuk – un drame absurde sur la résilience en présence de l’actrice principale Alina Nasibulla (17 septembre)
  • Vivre à 100 milles à l’heure de Louis Bélanger – une comédie dramatique sur le passage à l’âge adulte en présence de l’équipe du film (19 septembre)
  • Gay Chorus Deep South de David Charles Rodrigues – un film documentaire sur la différence (18 septembre)
  • Bitch! Une incursion dans la manosphère – en présence de Marie-France Bazzo (19 septembre)
  • Les derniers vilains – MAD DOG & THE BUTCHER de Thomas Rinfret – un documentaire sportif sur la famille en présence de l’équipe du film et The Butcher lui-même (21 septembre)

Consultez la liste de tous les films du FCVQ 2019

 

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« L’équipe du Festival se réjouit de présenter le meilleur du cinéma mondial et international à Québec durant ces 10 jours de festivités. Tout au long de l’année, nous récoltons les meilleures histoires afin de divertir nos cinéphiles. Cette année, la programmation se veut remplie d’histoires locales qui sauront rendre nostalgiques les gens de Québec et des œuvres internationales qui donneront le goût à tous les amateurs de cinéma de voyager. Bon Festival! » a souligné Olivier Bill Bilodeau, directeur de la programmation du FCVQ.

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Film Tapis Rouge : Kuessipan de Myriam Verreault au Festival

Adapté du roman acclamé de Naomi Fontaine, Kuessipan est réalisé par Myriam Verreault, originaire de la région de Québec. Produit par Félize Frappier (Max Films Média), le film suit deux amies inséparables qui grandissent dans une communauté innue. Enfants, elles se promettent de toujours rester ensemble, coûte que coûte. Mais à l’aube de leurs 17 ans, leur amitié se craquelle lorsque Mikuan s’amourache d’un Blanc et se met à rêver de sortir de cette réserve trop petite pour ses ambitions. Les comédiens Sharon Fontaine, Étienne Galois, la réalisatrice, l’auteure Naomi Fontaine et plusieurs autres membres de l’équipe du film fouleront le tapis rouge avant la projection le 18 septembre à la salle Raoul-Jobin du Palais Montcalm.

Événements incontournables

Le FCVQ c’est beaucoup plus que des projections de films. Fidèle à son habitude, le Festival offre une série de conférences avec des artistes de haut renom tels Louis Bélanger et l’une des plus éminentes réalisatrices autochtones Alanis Obomsawim. De plus, les cinéphiles pourront admirer l’exposition d’arts Grand Angles en collaboration avec Avatar, Bande Vidéo, Vu et Engramme et participer à des expériences de réalité virtuelle grâce à l’Espace VR directement à la place D’Youville.

Consultez la liste de tous les événements

Il pleuvait des oiseaux en film d’ouverture

Pour lancer les festivités de l’édition 2019, le nouveau film de Louise Archambault sera présenté lors d’une soirée de première le 12 septembre à 20 h à la salle Raoul-Jobin du Palais Montcalm. Filmé en partie dans la Forêt Montmorency, il s’agit de retrouvailles entre les acteurs, la réalisatrice et la Capitale-Nationale. L’équipe du film, composée d’Andrée Lachapelle, Gilbert Sicotte, Rémy Girard, Ève Landry, Éric Robidoux et Louise Portal, foulera le tapis rouge à cette occasion.

Lire le communiqué complet

 

Cinéma en plein air à la place D’Youville et au Passage Olympia

Cette année encore, nous accueillons les grands nostalgiques et amateurs de cinéma gratuitement pour créer les plus belles salles de cinéma extérieur. Grâce à la SDC St-Jean, le Passage Olympia devient un des nouveaux lieux de projections cette année. La soirée Kino Québec y sera présentée ainsi que des films sous la thématique musicale. Aussi, au programme cette année à la place D’Youville : Free Solo, The Last Color, The Tony Alva Story, Rocky IV, Forrest Gump, Les demoiselles de Rochefort, Jumanji, Les mauvaises herbes, Titanic, OSS 117 – Le Caire nid d’espions et Austin Powers.

 

Les jurys 2019

Les jurys du FCVQ 2019 sont composés de Yan Giroux, André-Philippe Côté et Julianne Côté pour les courts-métrages, et de Dominique Dugas, Marianne Farley et Marc Lamothe pour les 10 longs métrages en compétition. Les jurés professionnels remettront, dans leurs catégories respectives, les prix suivants : Grand Prix de la Compétition Internationale – Court métrage, Grand Prix de la Compétition Nationale – Court métrage et Grand Prix de la Compétition – Long métrage.

Consultez les biographies des juré(e)s

 

Danielle Ouimet à l’honneur

Le FCVQ est privilégié de présenter gratuitement le classique Valérie (1969), la version restaurée par Éléphant – mémoire du cinéma québécois pour le 50e anniversaire du film en présence de Danielle Ouimet le 16 septembre à 19 h au Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ). Le FCVQ poursuit l’hommage en proposant deux autres films : Les signes vitaux (2010) et Les lèvres rouges (Daughters of Darkness) (1971).

 

Le FCVQ vivra à 100 milles à l’heure

Le réalisateur de Québec, Louis Bélanger aura une présence bien particulière au Festival alors que son nouveau long-métrage Vivre à 100 milles à l’heure sera présenté en exclusivité au Diamant le 19 septembre prochain en présence de l’équipe du film. Lors de cette soirée tapis rouge, le FCVQ aura l’honneur d’inaugurer l’équipement cinématographique de ce nouveau lieu de projection.

Dans le cadre du Festival, le cinéaste animera une conférence spéciale sur son parcours à l’Assemblée Nationale le mercredi 18 septembre à 15 h 30. D’ailleurs, ses classiques Post-mortem (1999) et Les Mauvaises Herbes (2016) seront également présentés le vendredi 20 septembre au MNBAQ et à la place D’Youville respectivement.

Lire le communiqué complet

Des frissons au Palais Montcalm

Le CinéConcert est de retour cette année avec le chef d’oeuvre du cinéma expressionniste allemand Nosferatu le vendredi 20 septembre prochain, à 20 h au Palais Montcalm. La trame signée et dirigée par le talentueux Gabriel Thibaudeau, sommité mondiale en composition et accompagnement musical de film muet, sera interprétée en direct par les Violons du Roy. Les billets sont présentement en vente au FCVQ.ca.

Consultez la liste des films en compétition pour :

Billets en vente au fcvq.ca/billetterie-beavertix
et à la billetterie centrale du FCVQ située au Palais Montcalm
selon leurs heures d’ouverture du 22 août au 11 septembre inclusivement.
Par la suite, elle sera directement sur la place d’Youville pour tous les jours du Festival.

Les CinéPasses en prévente jusqu’au dimanche 8 septembre 23h59.

CINÉPASSE 5 RÉSERVATIONS: 68,50 $, frais inclus, avant les taxes.
CINÉPASSE 7 RÉSERVATIONS : 89,50 $, frais inclus, avant les taxes.

BILLET POUR UNE SÉANCE PRESTIGE (film d’ouverture ou film Tapis Rouge) : 20,25 $, frais inclus, avant les taxes.
BILLET POUR UNE SÉANCE RÉGULIÈRE : 11,95 $, frais inclus, avant les taxes.

 

Le FCVQ se tiendra du 12 au 21 septembre 2019, aux endroits suivants :

ASSEMBLÉE NATIONALE *Nouveau*
Pavillon d’accueil
(1045, rue des Parlementaires)

CHAPELLE DES JÉSUITES
(20, rue Dauphine)

CATHÉDRALE HOLY TRINITY
(31, rue des Jardins)

LE DIAMANT *Nouveau*
(966, rue Saint-Jean)

ÉCOLE NATIONALE D’ADMINISTRATION PUBLIQUE *Nouveau*
(555, boulevard Charest E)

MAISON DE LA LITTÉRATURE
Projection gratuites
(40, rue Saint-Stanislas)

MAISON POUR LA DANSE
(336, rue du Roi)

MUSÉE NATIONAL DES BEAUX-ARTS DU QUÉBEC
pavillon Pierre Lassonde
(195, Grande Allée Ouest)

PASSAGE OLYMPIA
Projections extérieures gratuites

PALAIS MONTCALM
(995, place D’Youville)

PLACE D’YOUVILLE
Projections extérieures gratuites

THÉÂTRE DU CONSERVATOIRE D’ART DRAMATIQUE DE QUÉBEC
(13, rue Saint-Stanislas)

La présentation du FCVQ 2019 est rendue possible grâce à ses précieux partenaires.

À propos du FCVQ

Du 12 au 21 septembre 2019, le FCVQ offrira à sa ville et aux visiteurs la Fête des cinémas à Québec. Un événement accessible et inclusif via trois axes de programmation complémentaires: films de répertoire, films populaires et films indépendants. Cet événement audacieux propose une expérience unique aux amateurs de cinéma dans toute sa diversité. Dynamique et passionné, le FCVQ participe au décloisonnement du 7e art de manière décomplexée et originale.

Le Festival de cinéma de la ville de Québec aura lieu du 12 au 21 septembre 2019.
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LA VIE DES ÊTRES, un premier court-métrage pour Atrium Films

La vie des êtres, un court-métrage écrit et réalisé par Cédric Bérard-Patry, une production Atrium Films.

Ludovic voit son adolescence s’effondrer : Brigitte, sa mère victime d’une fausse couche, disparaît à l’urgence. Seul, Ludovic devra parcourir le dédale chaotique de l’hôpital. Dénué de repères, il aura à s’affranchir de son innocence afin de retrouver Brigitte.

INTENTIONS CRÉATIVES

La vie des êtres consiste en l’allégorie d’une « petite mort » : la fin de l’adolescence et le passage à l’âge adulte. Le récit met en opposition les concepts de vie et de mort qui se confondent afin d’en extraire la complexité et les interrogations auxquelles tout être doit faire face.

La tension dramatique réside donc dans le paradoxe même de l’adolescence : Ludovic réclame la présence de sa mère, mais doit nécessairement s’en affranchir afin de devenir un homme. Ce déséquilibre oriente la perspective cinématographique : d’une part, l’angoisse et la peur de l’inconnu; de l’autre, la quête d’autonomie et d’indépendance. Le mandat de réalisation de La vie des êtres est de projeter l’inconscient de Ludovic, de le traduire au sein même du corps filmique.

Bien que l’ensemble du film constitue une sombre fable, celui-ci nourrit l’intention sincère d’offrir un baume sur une humanité qui a du mal à cicatriser.

 

PRODUCTION

En étant à sa première production, Atrium Films souhaite développer des projets cinématographiques en respectant l’essence de l’intention artistique tout en conservant une orientation d’affaire stratégique.

Nous considérons le talent et la spécialité de nos collaborateurs comme les fils qui tissent une toile. C’est pourquoi nous proposons une production méthodique suivant un objectif précis : créer des liens durables avec l’ensemble des membres de nos équipes techniques, composée de jeunes professionnels de tous horizons.

La vie des êtres est le résultat d’une passion commune, d’un désir profond de faire sa marque.

 

ORIGINE ET MISSION D’ATRIUM FILMS

Cédric Bérard-Patry
Charles-Antoine Cloutier
Justin Mongrain Bernardini

La quête d’indépendance et d’autonomie créative partagée par les trois fondateurs d’Atrium Films a naturellement mené à la création d’un lieu de rencontre où le rêve constitue la principale compétence motrice. L’émergence d’Atrium Films s’est organisée à l’intersection de convictions philosophiques, politiques et artistiques intrinsèquement humanistes.

À l’image de sa contrepartie architecturale, le mot « atrium » a été sélectionné pour représenter l’idée que les membres de la compagnie se font de la fonction d’un film : celui-ci doit agir comme un espace ouvert résonnant selon une logique systémique, une structure objective s’articulant autour de la subjectivité, un appareil culturel en constante co-construction, intimement lié à son contexte.

Atrium Films est donc un accélérateur et un incubateur créatif, dont la mission principale est de mettre sur pied un environnement de travail propice à un cinéma durable et socialement responsable. Atrium Films divise ses opérations en deux volets : le développement créatif et le support à la production (l’apport d’un soutien technique et administratif pour les projets cinématographiques).

COURTE BIOGRAPHIE DU RÉALISATEUR

Diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Montréal, Cédric Bérard-Patry explore depuis l’adolescence des thèmes qui lui sont propres : la vie et la mort, les transitions et les séparations, l’amour, la masculinité, la quête de sens.

C’est d’abord dans le jeu dramatique que Cédric a acquis le désir d’embrasser la nature polyforme de la psyché humaine, et d’en exploiter les multiples dimensions afin de mieux découvrir ses propres aspirations. Sensible et empathique, angoissé et parfois terrifié, Cédric observe le monde en contre-plongée, en enfant émerveillé.

La vie des êtres, sa première lancée en réalisation, encapsule ce besoin de redonner au monde sa couleur primitive et brute, inaltérée par le cynisme. La vie des êtres est une première bouffée d’air, l’aboutissement d’une longue immersion.

Production

Cédric Bérard-Patry
Charles-Antoine Cloutier
Justin Mongrain Bernardini

Scénario et réalisation

Cédric Bérard-Patry

Direction de la photographie

François Herquel

Direction artistique

Geneviève Boiteau

Chef maquilleuse

Camille Buisson-Gentilhomme

Assistance à la réalisation

Marie-France Goulet

Continuité et scripte

Maxime Girard

Responsable des communications

Pascale Deschênes

Dans le rôle de Ludovic

Henri Picard

Dans le rôle de Brigitte

Sophie Cadieux

 

 

 

 

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SODEC – Volet 2 du Programme d’aide à la production disponible sur le portail SOD@ccès

 Le Volet 2 du Programme d’aide à la production est maintenant disponible sur le portail SOD@ccès

La Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) informe sa clientèle que le volet 2 – Aide sélective à la production de courts métrages et de projets numériques narratifs de format court du Programme d’aide à la production est maintenant disponible sur le portail en ligne sécurisé SOD@ccès.

Les requérants peuvent déposer leur demande jusqu’au 25 septembre 2019, à 23 h 59.

Trois comités d’évaluation distincts seront mis en place dans le cadre de l’évaluation des projets qui seront déposés :

  • un comité pour les courts métrages de fiction;
  • un comité pour les courts métrages documentaires;
  • un comité pour les projets numériques narratifs de format court.

Nous vous rappelons que la plateforme SOD@ccès remplace le dépôt papier. Veuillez vous référer au guide pour le dépôt d’une demande dans Sod@ccès afin de prendre connaissance des nouveaux outils pour soumettre votre demande.

Si vous avez des questions après avoir lu le programme et la foire aux questions, communiquez avec Alain Rondeau, délégué à l’accueil des projets, par courriel à alain.rondeau@sodec.gouv.qc.ca ou par téléphone au 514 841-2200.

Si vous éprouvez des problèmes techniques avec le portail SOD@ccès, vous pouvez communiquer avec notre équipe de soutien par voie téléphonique au 514 360-3608 ou par courriel à sodacces@sodec.gouv.qc.ca. Prenez note toutefois que le soutien technique n’est disponible qu’aux heures ouvrables de la SODEC soit de 9 h à 17 h, du lundi au vendredi.

Notez que dorénavant vous devrez obligatoirement être inscrit au paiement préautorisé (PPA) afin de recevoir votre aide financière ou toute somme due par la SODEC. Inscrivez-vous!

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Un vent de changement sur Réalisatrices Équitables

Fort d’un bilan positif, le collectif Réalisatrices Équitables amorce une rentrée sous le signe du changement avec de nouveaux visages au conseil d’administration et une nouvelle présidente.

Après 12 ans de militantisme, dont les 7 dernières années comme présidente, Isabelle Hayeur quitte le conseil d’administration, laissant l’organisme en très grande forme à des membres enthousiastes et prêtes à affronter les défis de parité propres aux bouleversements de la production médiatique actuelle.

Un bilan positif… et une lutte à poursuivre!

Présente depuis les tout débuts de Réalisatrices Équitables (RÉ), Isabelle Hayeur a été de toutes les luttes pour l’atteinte de la parité en réalisation, et son leg est imposant. Après la publication d’études, la veille statistique, la mise sur pieds de diverses activités de valorisation du travail des créatrices et la représentation politique et publique pour dénoncer l’iniquité subie par les femmes réalisatrices, les institutions ont commencé à réagir et à s’engager pour l’atteinte de la parité.

Si les récents chiffres laissent présager que le combat n’est pas encore gagné, le renouvellement du conseil d’administration de RÉ promet une belle suite. Quatre réalisatrices dynamiques ont joint les rangs aux côtés des cinq membres déjà en poste. Ensemble, elles ont élu à l’unanimité leur nouvelle présidente, Anik Salas. La réalisatrice, qui œuvre en fiction et en documentaire, s’engage avec autant de fougue que ses prédécesseures pour l’atteinte de la parité effective en réalisation et une juste place aux imaginaires des femmes.

Les objectifs

Réalisatrices Équitables entend poursuivre son travail de valorisation des réalisatrices, comme en témoignent le magnifique portail Dames des Vues, qui recense et met en valeur le talent de plus de 230 cinéastes, et le ciné-club mensuel.

  • Nous continuerons à colliger et analyser les statistiques sur les budgets et sur les décisions prises par les institutions, afin de veiller à ce que les actions suivent les intentions.
  • Nous poursuivrons notre travail de documentation de la représentation des femmes dans l’espace public.
  • Nous ferons la promotion des œuvres réalisées par des femmes et militerons pour la reconnaissance de ces œuvres et leur soutien tant à la production, qu’à la distribution, et à la critique.
  • Au cours des prochaines années, Réalisatrices Équitables compte développer ses représentations dans les régions du Québec afin de rencontrer, consulter et informer de leur travail les réalisatrices qui vivent à l’extérieur des grands centres urbains.
  • Réalisatrices Équitables souhaite représenter toutes les réalisatrices. Grâce à notre comité diversité, nous travaillons pour accroître la diversité au sein de notre organisation.

 

À propos de Réalisatrices Équitables 

Depuis 2007, Réalisatrices Équitables sensibilise le milieu, les institutions et le public à l’importance de la vision des femmes cinéastes au Québec et travaille à faire en sorte qu’une place plus juste soit accordée aux préoccupations, à la vision du monde et à l’imaginaire des femmes sur tous nos écrans.

 

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Du 6 au 8 septembre 2019, Italie Tout Court! : la bicyclette à l’honneur

Italie Tout Court! : la bicyclette à l’honneur

Le Petit Septième présentera gratuitement le court métrage La bicicletta, de Silvio Cantoro, dans le cadre de l’évènement mensuel Italie tout court!, du 6 au 8 septembre 2019.

Italie tout court!

Italie tout court! est un événement de diffusion de courts métrages italiens en ligne. Le premier weekend de chaque mois, d’août 2019 à juin 2020, un court métrage italien récemment produit sera disponible gratuitement sur le site du Petit Septième, en version originale avec sous-titres français et anglais. Au total, une vingtaine de courts métrages seront présentés tout au long de l’année.

Rendez-vous sur la page d’Italie tout court! pour consulter la programmation complète.

La bicicletta

Du 6 au 8 septembre, le court métrage présenté est La bicicletta, du réalisateur Silvio Cantoro. Dans un flux de conscience onirique, une promenade à vélo à travers les lieux de sa ville, Lecce (Pouilles – Italie), aide le protagoniste à réfléchir sur la beauté, la poésie, la liberté qu’il ressent lorsqu’il circule à vélo.

Pour plus de détails sur le film ou pour comprendre le processus de création du réalisateur, vous pouvez consulter des extraits d’une entrevue réalisée avec Silvio Cantoro par l’équipe du Petit Septième, disponibles également sur le site quelques jours avant.

Le film est disponible gratuitement sur la page suivante:https://bit.ly/32ggDfi.

Merci à nos partenaires

Cet évènement est possible grâce à la collaboration de Giracom, Le Canal Auditif, l’Istituto italiano di cultura du Consulat italien à Montréal, Ixion communications, la Semaine italienne de Montréal et Premiere Films.

À propos de LPS

Le Petit Septième est une entreprise qui a pour mission de mettre en valeur et de rendre accessible le cinéma qui se distingue de celui produit à Hollywood : le cinéma d’auteur, le cinéma indépendant et les cinémas nationaux de plusieurs pays. Il présente ainsi sur son site web des critiques cinématographiques bilingues de fictions ou de documentaires, québécois et internationaux. Il consacre aussi une attention particulière au court métrage, un type de production méconnu du grand public.

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Une soirée musicale grandiose pour la dernière de Cinéma urbain!

Mardi le 3 septembre 2019, une soirée musicale grandiose pour clore Cinéma urbain, en partenariat avec le Festival de musique de film de Cracovie

Le mardi 3 septembre dès 20h00, Cinéma urbain clôturera en beauté sa série de projections en plein air avec une soirée aussi remarquable qu’éclectique: la prestation d’un trio à cordes, la présentation exclusive d’un film-concert et d’un court-métrage et le dévoilement d’une œuvre d’art visuel oubliée.

Pour la 11e et dernière séance de cette saison consacrée à la musique du cinéma, la Société des arts technologiques, le Quartier des spectacles et l’Arrondissement Ville-Marie, en partenariat avec l’ONF, Le Devoir, Film Pop et le Consulat Général de Pologne à Montréal, ont choisi de s’associer au prestigieux Festival international de musique de film de Cracovie (FMF) en présentant en exclusivité la captation d’un de leur concert phare, Scoring4Wajda (production FMF – Krakow Film Music Festival), un hommage au maître du cinéma polonais Andrzej Wajda.

La projection de l’œuvre, rendue possible grâce à l’assistance du consulat général de la République de Pologne à Montréal et du Bureau des Festivals de Cracovie, sera précédée d’une prestation en direct du trio à cordes féminin SMAC the Music, de la diffusion du court-métrage Norman McLaren – Musicien animé de Donald McWilliams et de la redécouverte de l’œuvre du célèbre affichiste polonais Jan Lenica, qui sera dévoilée et exposée pour l’occasion au Café SAT situé face à la Place de la Paix.

Andrzej Wajda, mentor des plus grands

Décédé en 2016, Andrzej Wajda fut l’inspirateur de grands réalisateurs comme Martin Scorcese, Francis Ford Coppola ou encore Steven Spielberg. Il reçu un Oscar honorifique pour l’ensemble de sa carrière en 2000 ainsi que la Palme d’or du Festival de Cannes en 1981 pour L’Homme de fer. Le concert que lui a dédié le Festival de musique de film de Cracovie rend hommage à la place majeure que Wajda a donné à la musique dans ses films en mettant en lumières des scènes mémorables orchestrées par de grands compositeurs classiques tels que Wojciech Kilar (Dracula, The Pianist), Krzysztof Penderecki (Exorcist, Shining) ou le grand jazzman Krzysztof Komeda (Rosemary’s Baby).

Célébrer les liens entre la Pologne, Cracovie et Montréal

La série de projections se voulant également une célébration du vivre-ensemble, un pont entre les communautés montréalaise et polonaise sera honoré à travers la redécouverte de l’œuvre d’un des plus grands affichistes polonais Jan Lenica, qui sera dévoilée le soir de la projection. Pièce tirée de la collection de l’ONF et rarement montrée, elle constitue un hommage à l’admiration que l’artiste portait au réalisateur montréalais Norman McLaren. La projection du court-métrage Norman McLaren – Musicien animé de Donald McWilliams viendra couronner cette mise en parallèle révélant McLaren comme un pionnier… de la musique électronique!

Honorer les musicien-ne-s du cinéma

Précédant le long-métrage, le public assistera à la prestation en direct du trio à cordes SMAC the Music (Son et musique pour l’audiovisuel de concert) avec Stéphanie Hamelin Tomala, Michelle Picard et Anne-Clémence Kantelberg Rouffet qui joueront la musique composée pour le film Final Curtain. Écrite par Tomala, la pièce et son autrice viennent par ailleurs de remporter cette semaine le Prix de la Fondation SOCAN pour les jeunes compositeurs à l’image!

« Je suis convaincu que l’avenir des festivals de cinéma est de présenter des projections « augmentées » qui crééent des ponts entre les pays et les disciplines. Nous avons la chance cette année que le FMF Krakow, la « Mecque » du Cinéma en musique, témoigne sa confiance envers la SAT pour cette première expérience et incursion Montréalaise. Quoi de mieux, dans les circonstances, que de mettre en parallèle des auteurs célébrés par deux villes et deux pays qui se célèbrent mutuellement? » Sandro Forte- Commissaire invité de Cinéma urbain vice-président de l’Association québécoise des critiques de Cinéma (AQCC)

Venez célébrer avec nous cette dernière projection en plein air à la Place de la Paix, où se côtoieront amateurs de musique classique, cinéphiles aguerris, cocktails et douceur estivale! N’oubliez pas vos chaises pliantes!

– Projection gratuite – À l’intérieur en cas de pluie! –

 

 

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Standstill en premiere mondiale au Festival international de film de Calgary 2019

Standstill – Court métrage québécois en première mondiale à Calgary

Une sélection au 20th Festival international de film de Calgary lance le court métrage réalisé par Katia Shannon

Flyer Films est fier d’annoncer que le court métrage Standstill, écrit et réalisé par Katia Shannon, aura sa première mondiale au 20eFestival International du Film de Calgary.

Standstill met en vedette Victoria Diamond (Béliveau, Karl & Max) et Mark A. Krupa (Victor Lessard, Hochelaga).

Avec Standstill, la réalisatrice tire de ses expériences personnelles avec le diabète de type 1 afin explorer l’isolement. D’une durée de 12 minutes le film dresse un portrait impressionniste et viscéral de l’étroite marge de manoeuvre de survie avec laquelle naviguent quotidiennement les gens aux prises avec le diabète.

« Le défi que je m’étais lancé était de cerner le caractère cinématographique de ces sensations très personnelles et intenses afin de les transmettre visuellement » confie Katia Shannon. « J’ai rapidement choisi de rester implicite quant aux mentions du diabète pour ajouter au réalisme, car lorsqu’un incident survient, on n’a jamais le luxe de connaître le contexte. Le film gravite donc autour du jeu d’acteur. Victoria a été formidable. Elle a tellement de cordes à son arc et c’est à travers elle que l’on plonge dans le film. »

Standstill a été mis en images par Derek Branscombe (How Tommy Lemenchick Became A Grade 7 Legend, La couleur de tes lèvres), produit par Katia Shannon et co-produit par Gareth Brown. Tourné principalement à Boisbriand, la production s’est tournée vers les Laurentides pour recréer un embouteillage sur un vrai tronçon d’autoroute.

Financé par le programme émergent du Conseil des arts et Lettres du Québec (CALQ), la production a aussi pu compter sur la collaboration de partenaires clé, notamment MTL Grandé Caméra, Cinépool, Difuze, Outpost, Guilde des réalisateurs, ACTRA, Film Laurentides, Star Suites, ID Vision Films et la ville de Boisbriand.

Le film sera présenté les 21 et 24 septembre 2019 au Festival international du film de Calgary sous une programmation intitulée « Thunder Road ». Les billets sont disponible ici: https://www.calgaryfilm.com

 

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Synopsis

Sa voiture immobilisée dans un embouteillage, Amanda glisse dans une lutte pour sa survie alors que son corps frôle une halte bien plus importante.

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Bande-Annonce :

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