Classe à part, leur nouvelle vie commence ici, le mardi à 19h30, dès le 4 septembre à TV5
Classe à part propose une incursion dans la vie de jeunes nouveaux arrivants à travers leur intégration dans des classes d’accueil à Montréal.
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La série documentaire produite par Blimp Télé suit pendant une année scolaire le quotidien de deux enseignantes ainsi que six jeunes élèves et leurs familles nouvellement arrivés au Québec. L’école est la porte d’entrée de l’intégration et les classes d’accueil ont le mandat d’apprendre le français à ceux qui ne connaissent pas la langue. Pour comprendre l’importance de leur rôle, Classe à part plonge au cœur de cet univers.
Classe à part propose une incursion dans la vie de jeunes nouveaux arrivants à travers leur intégration dans des classes d’accueil à Montréal. La série documentaire produite par Blimp Télé suit pendant une année scolaire le quotidien de deux enseignantes ainsi que six jeunes élèves et leurs familles nouvellement arrivés au Québec.
L’école est la porte d’entrée de l’intégration et les classes d’accueil ont le mandat d’apprendre le français à ceux qui ne connaissent pas la langue. Pour comprendre l’importance de leur rôle, Classe à part plonge au cœur de cet univers. La francisation est une pierre angulaire permettant d’étudier et de communiquer avec le professeur, les amis, le médecin, le dentiste, l’épicier. Plusieurs enjeux parsèment le quotidien de ces jeunes nouveaux arrivants. Parfois bons élèves dans leur pays d’origine, ils se retrouvent démunis devant une langue inconnue. Certains sont séparés de membres de leur famille et font de l’anxiété de performance en voulant assurer un meilleur avenir familial.
Ils doivent apprendre à tisser des liens d’amitié, à s’intégrer dans la collectivité, et tout ça en gardant une relation harmonieuse avec leur famille.
Série documentaire : 10 x 48 min
Réalisation : François Péloquin
Plus de 50 % des élèves de la Commission scolaire de Montréal (CSDM) ont une langue maternelle autre que le français. Ensemble, ils proviennent de 178 pays différents et parlent plus de 130 langues.
(Source : CSDM)
Pour des raisons multiples et pour combler le manque de naissances, le Québec accueille plus de 50 000 immigrants chaque année. Depuis l’an 2000, le solde des migrations est devenu la principale source d’accroissement de la population du Québec, passant devant l’accroissement naturel. Avec le tarissement prévu de l’accroissement naturel, à partir de 2033, l’immigration deviendra la seule source de croissance démographique du Québec.
La situation de la francisation des immigrants est alarmante. L’Institut de recherche en économie contemporaine (IREC) a dévoilé un rapport en janvier 2016 qui souligne que « le Québec rate sa cible en matière de francisation et d’intégration des immigrants ». La vérificatrice générale cons- tatait en décembre 2017 que plus de 90 % des immigrants qui terminent le cours de francisation volontaire sont incapables de fonctionner au quotidien en français. L’apprentissage de la langue revient alors à leurs enfants qui eux ont l’obligation de fréquenter les classes d’accueil.
