Collection Regards Hybrides en diffusion au FTA Quartier des spectacles le 29 mai 2023

Collection Regards Hybrides en diffusion dans le cadre de la 17e édition du Festival TransAmériques au Quartier des spectacles

Le lundi 29 mai 2023 à 21 h et 22 h dans le cadre de la 17e édition du Festival TransAmériques, vous êtes convié·e·s à une projection à la belle étoile gratuite à l’esplanade Tranquille du Quartier des spectacles lors de laquelle seront présentés neuf courts-métrages chorégraphiques de la toute nouvelle Collection Regards Hybrides. Lancée en mars dernier sous forme de plateforme web, la Collection se dédie à la cinédanse d’ici des années 1960 à nos jours en proposant des œuvres à visionner en ligne, ainsi qu’une foule de contenus complémentaires spécialisés (textes, entretiens vidéo, balado).

Durée du programme : 60 minutes

Sélection de courts-métrages projetés le 29 mai à 21 h et 22 h :

  • Baker (2018) de Vicky Grondin et Jossua Collin dufour
  • Chainreaction (2014) de Dana Gingras
  • Abismo (2016) de Pablo DiConca et Catherine Gaudet
  • Godlin (2021) de Jontae McCrory
  • Inuit High Kick (2009) de Alethea Arnaquq-Baril
  • La Chambre blanche (1992) de Isabelle Hayeur et Ginette Laurin
  • Do Butterflies Remember Being Caterpillars? (2020) de Caraz et Alessandro Giaquinto, avec Lucas Patuelli
  • La La La Human Sex – Duo No.1 (1989) de Édouard Lock et Bernar Hébert
  • Odehimin (Baie du cœur) (2020) de Kijâtai-Alexandra Veillette-Cheezo

HÉRITAGE, SIGNATURES ÉTABLIES ET RELÈVE ARTISTIQUE

En seulement 60 minutes, le public aura l’occasion de (re)voir des oeuvres mythiques du répertoire québécois, comme La Chambre blanche, une adaptation cinématographique de l’oeuvre éponyme de Ginette Laurin qui vient tout juste d’être entièrement remasterisée pour l’occasion par une équipe passionnée, ou encore La La La Human Sex – Duo No.1 de Bernar Hébert et Edouard Lock qui vous catapulte 25 ans en arrière dans la frénésie d’une l’esthétique décapante incarnée par les artistes formidables que sont Louise Lecavalier et Marc Béland — et qui nous réjouissent encore aujourd’hui sur scène ou à l’écran! On y retrouve également le travail de Lucas Patuelli, Catherine Gaudet et Dana Gingras, des artistes de renom dont le travail est célébré à l’international. Toutefois, c’est en dialogue avec la relève actuelle et des œuvres parfois aussi étonnantes que méconnues que ces grandes figures de la danse seront envisagées dans le cadre de cette projection. La mixité des signatures est au cœur de la démarche de démocratisation de la danse de la Collection Regards Hybrides.

MÉMOIRE COLLECTIVE DE LA DANSE

Si les œuvres de cinédanse sont de plus en plus présentes dans les festivals de films, la Collection Regards Hybrides remplit un mandat bien différent : celui de nourrir la mémoire collective de la danse à un moment crucial du développement de la discipline. Cette discipline encore jeune au Québec et au Canada voit à l’heure actuelle ses figures pionnières achever des carrières brillantes; certaines compagnies cessent leurs activités, d’autres s’engagent dans des processus de passation, tandis que certain·e·s artistes semblent bénéficier d’une étrange intemporalité — on pense au récent solo de Margie Gillis, dont une oeuvre se retrouve d’ailleurs dans la Collection, et qui ne cesse de se mettre en mouvement de multiples manières. Bref, la danse québécoise traverse un moment important et avec lui se révèle un archivage inégal, souvent chaotique des œuvres chorégraphiques. Parmi celles-ci, plusieurs créations de danse imaginées spécifiquement pour l’écran dorment dans des classeurs ou nécessitent une numérisation pour être revitalisées. En parallèle, la jeune génération d’artistes en danse utilise les technologies numériques plus que jamais, mais bénéficie de peu d’occasion pour mettre en valeur ces créations à l’aune d’un continuum historique riche.

RENCONTRES INTERGÉNÉRATIONNELLES

Tandis que les festivals concentrent bien souvent leurs efforts sur les plus récentes productions, la Collection s’intéresse plutôt à créer des dialogues entre des œuvres de différentes époques. C’est ce qui caractérise la projection imaginée dans le cadre du FTA : un voyage à travers le temps et l’évolution des techniques de l’image; un périple qui prend des formes chorégraphiques hétéroclites!

Rendez-vous au Quartier des spectacles pour une heure de pure joie en compagnie de signatures contrastées de haut calibre!

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