CTVM | Sur le plateau de tournage de SLAXX…un suspense d’horreur d’Elza Kephart !

Sur le plateau de tournage de SLAXX

Texte et photos de Charles-Henri Ramond

Mardi le 5 février , à Laval, nous étions conviés à la visite du plateau de tournage de SLAXX, un suspense d’horreur réalisé par Elza Kephart. Diplômée en réalisation du Collège Emerson et du Canadian Film Center’s Director’s Lab, Elza Kephart en est à son troisième long métrage, après Graveyard Alive – A Zombie Nurse in Love, un film de zombie en noir et blanc primé à Slamdance (2003), et Go in the Wilderness, une fable expérimentale présentée lors du FNC en 2013.

 

Doté d’un budget modeste permettant 21 jours de tournage, SLAXX relate l’histoire d’une jeune employée d’un magasin de mode dans lequel survient une série de meurtres sordides. La jeune femme fera tout pour barrer la route à la puissance maléfique qui cause la dévastation dans son entourage.

À l’issue d’un processus de casting traditionnel, les rôles principaux ont été attribués à Romane Denis, le Manitobain Brett Donahue que l’on a vu dans la série Bad Blood, la jeune Ontarienne Sehar Bhojani et Kenny Wong, vu dans 19-2.

Un ‘slasher’ avec une conscience sociale

C’est en ces termes que nous résume SLAXX par sa réalisatrice, rencontrée sur le plateau. Certes, il y a aura du sang et à l’entendre on peut imaginer qu’il y en aura beaucoup, les attentes des fans de cinéma de ce genre devraient être comblées! D’autant plus que ce sont les Blood Brothers qui assurent les effets visuels, on peut donc espérer pas mal de «débordements» de ce côté-là.

Mais le film ne sera pas qu’un drame d’horreur pur et dur puisque les auteures ont souhaité inclure au récit un sous- texte plus général, sous forme de commentaire social dénonçant le « fast-fashion » et la consommation.

«SLAXX, explique Elza Kephart, est une critique de la société de surconsommation et de l’hypocrisie corporative. Je trouve intéressante l’idée d’aborder un sujet dramatique sur un angle plus comique, ou plus bizarre. J’aimerai que les gens réfléchissent à ce qu’ils achètent. On croit que l’on vit dans un pays neutre, mais quand on regarde le comportement des corporations, on se croirait plus dans un système totalitaire où l’on nous force à consommer… ce qui mène à la destruction de notre planète. C’est un sujet qui me tient beaucoup à cœur. Je ne veux pas faire de morale, mais je veux juste que les gens réfléchissent un peu.»

 

SLAXX est produit par Patricia Gomez Zlatar, complice de longue date de la réalisatrice qui a également cosigné le scénario, et Anne-Marie Gélinas (EMAfilms), heureuse de se retrouver sur un plateau où il y aura « des morts toutes plus dégueulasses les unes que les autres ». Récidiviste en matière de cinéma de genre, Anne-Marie Gélinas a déjà produit Mars et Avril, de Martin Villeneuve, Turbo Kid de RKSS et Radius, de Caroline Labrèche et Steeve Léonard, entre autres.

SLAXX a reçu le soutien financier de la SODEC, qui a donné son accord au premier dépôt, de Téléfilm Canada et de Squad Entertainment.

Débuté la semaine dernière, le tournage se poursuivra jusqu’au 10 mars. C’est Filmoption International qui assurera la distribution du film au Canada l’an prochain. En attendant, quelques photos dans ces pages de comédiens et membres de l’équipe en plein travail.

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Plateau de tournage de SLAXX, mardi le 19 février 2019

Crédit photos : Charles-Henri Ramon 

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