Dévoilement de la programmation du 5e festival Plein(s) Écran(s)

Le 5e festival Plein(s) Écran(s) dévoile sa programmation

9,7 millions de vues et 5 ans plus tard le Festival Plein(s) Écran(s) continue ses festivités du 13 au 25 janvier 2021 prochains. Le festival tenu exclusivement en ligne depuis 2016 fête ses 5 ans et offre une édition augmentée avec 66 films, 2 classes de maîtres, 5 projections commentées et 20 épisodes de podcast. Pas besoin de remplir un compte utilisateur ou bien d’acheter un passeport, le concept est simple et ne change pas : 4 courts par jour disponibles pendant 24 h, propulsés gratuitement sur la page Facebook @pleinsecrans. L’année dernière, c’est près de 3,7 millions de visionnements qu’a cumulé le festival, offrant un rayonnement incomparable pour le court d’ici, partout dans le monde. Pour ne rien manquer, il suffit de S’ABONNER à la page Facebook de Plein(s) Écran(s) et de sélectionner VOIR EN PREMIER afin de profiter d’une sélection de films forte en intensité et en émotions directement sur vos appareils de visionnement, où vous le voulez, quand vous le voulez! 

Janvier 2021, une grande célébration pour le court métrage d’ici!

Plein(s) Écran(s) est fière d’accueillir La Fabrique Culturelle de Télé-Québec comme présentatrice de sa compétition québécoise. Le cœur du festival, finement choisi par Paul Landriau, donne l’occasion à un grand public sur Facebook de découvrir des œuvres d’ici à une audience qui, parfois, découvre son premier court métrage via notre festival! Le film d’ouverture Dětí donne la place à une jeune réalisatrice de la relève, Romane Garant-Chartrand, qui nous transporte à Prague au cœur de la République Tchèque. Ce film donne le ton au public, après cette étrange année 2020, il pourra s’évader, voyager et rêver. On ressort assurément de ce film avec une “good vibe”. La compétition québécoise comprend des propositions rafraîchissantes entres autres le portrait par Joannie Lafrenière d’un personnificateur d’Elvis, King Lajoie et l’humour décalé de Aujourd’hui ou je meurs par Kristina Wagenbauer, qui met en scène de jeunes talents : Anthony Therrien (Le Corbo) et Émilie Bierre (Une colonie). On se promène aussi au Québec avec des films bien ancrés dans le paysage régional tel Je finirai en prison d’Alexandre Dostie, tourné en Beauce (le film a tourné dans plus de 100 festivals!), Landgraves de Jean-François Leblanc (Le Prince de Val-Bé film d’ouverture en 2020), présenté par Films Laurentides. On effectue même un passage country en plein cœur de la Mauricie avec le film Saint-Tite de Florence Pelletier et Élizabeth Marcoux-Bélair. Le film de clôture du festival sera l’envoutant Goodbye Golovin de Mathieu Grimard, tourné en Ukraine, qui s’est fait remarquer à la Berlinale et y a reçu une mention du jury.

Enfin, de précieux films nous font sérieusement réfléchir aux sujets chauds de l’actualité : c’est le cas de Zoo de Will Niava, qui pose un regard fictionnel (mais non loin de la réalité) sur le racisme systémique et les violences policières, ou encore Cayenne de Simon Gionet, qui, après toute une année de dénonciations, illustre la menace sournoise qui plane sur plusieurs femmes. 

Une compétition française riche

La compétition française nous offre ce même équilibre dans l’évasion et le sérieux via une sélection brillamment réalisée par Tam Dan Vu. C’est le film d’animation Maestro du collectif ILLOGIC qui ouvre le bal avec sa mise en scène d’orchestre symphonique d’animaux de la forêt. La France nous émerveille avec un contenu de films d’animation d’une incroyable qualité. On pourra découvrir comment rivaliser contre le capitalisme avec Normal de Julie Caty et plonger dans une rétrospective contemplative de 2020 avec l’excellent Empty places de Geoffroy de Crécy. De grandes performances d’acteurs.trices seront aux rendez-vous également dans Brûle d’Elvire Munoz avec l’actrice Lyna Khoudri (Papicha) et dans l’incroyable ovni qu’est Anna Vernor II d’Eduardo Carretié, mettant en scène Vincent Macaigne.

Une nouvelle section nocturne pour amuser les insomniaques

C’est le Nightlife.ca, véritable oiseau de nuit, qui sera le partenaire média officiel de l’an 5! Le festival met toute la gomme cette année en ajoutant de nouvelles sections. Insomniaque(s) vous propose un total de 11 courts audacieux diffusés après 23 h, pour tous.tes ceux et celles qui ont mieux à faire que dormir. On retrouve dans cette sélection des films audacieux avec des mises en scène prodigieuses comme L’étreinte des Valkyries d’Alan Lake, des inclassables aux ambiances soft-sexu comme Lèvres bleues de Philippe Hamelin et du film d’horreur à la limite du gore avec le surprenant Xtermination de Felipe Arriagada-Nunez. Une sélection plus avertie pour un public dégourdi, la nuit!

Du cinéma sur Instagram!

Le court métrage débarque sur Instagram avec une section intitulée Impression(s), constituée de huit courts métrages de 5 minutes et moins. Une palette de films expérimentaux, brefs, tantôt sensoriels, tantôt nostalgiques, tantôt comiques! Le film en vertical Le mangeur d’orgues de Diane Obomsawin ouvrira la série et c’est grâce à un petit film découvert sur Instagram de Henry Acteson, Hiver 18/19 tourné en 16mm sur Bolex que l’idée de la série sur Instagram s’est concrétisée. Un volet à voir de façon optimale sur son téléphone! 

Un programme de courts jeunesse

Fort de ses collaborations avec les festivals depuis le début de la pandémie, Plein(s) Écran(s) invite de nouveau le Carrousel International du Film de Rimouski à signer la nouvelle section Jeunesse(s) avec un programme de 6 courts métrages qui sera présenté le premier week-end du festival, soit les 16 et 17 janvier de 7 h à 11 h. Julie Bernier donne un avant-goût de sa programmation : « Nous avons pris grand plaisir à préparer cette Carte Blanche jeunesse pour le Festival Plein(s) Écran(s). D’imaginer vos petits, encore en pyjama, un week-end de janvier, se faire raconter des histoires de poisson, d’oiseau et de hérisson entre deux notes de trompette, puis se faire projeter dans une aventure miniature ou dans une croisade au pays des monstres… c’est ce qui nous anime au Carrousel International du Film de Rimouski ». On gage qu’il n’y aura pas que les touts-petit.e.s cinéphiles qui tireront du plaisir de ce programme!

Carte Blanche au cinéma court de 1966 à 1994!

Pour la Carte blanche de sa 5e édition, c’est l’Office National du film du Canada qui nous propose une sélection rétrospective de grands classiques courts canadiens le premier week-end du festival, soit les 16 et 17 janvier, avec 6 courts métrages tirés de leurs précieuses archives. On y retrouve des grands noms de notre cinéma tels Denys Arcand, Denis Villeneuve, Manon Barbeau et Jacques Godbout dans un format court de 1966 à 1994! 

Des rencontres avec les réalisateurs

Le festival offrira l’occasion au grand public d’assister gratuitement à une discussion en direct avec nul autre que  Jean-Marc Vallée ! La discussion sera animée par Patrice L.Paquet, réalisateur du premier film québécois sur Netflix, Jusqu’au Déclin. La rencontre entre les deux cinéastes passionnés aura lieu samedi le 16 janvier à 15 h en direct sur la page Facebook de Plein(s) Écran(s). Le vendredi 23 janvier, toujours en direct sur la page Facebook de Plein(s) Écran(s), on reçoit Maria Gracia-Turgeon, l’étoile montante du court au Québec, celle qui a porté la production de deux courts métrages québécois finalistes aux Oscars en 2019 et 2020. Sa classe de maître, présentée par l’INIS, sera animée par Paul Landriau. À ne pas manquer, sa rétrospective le même jour de Fauve de Jérémy Comte, Brotherhood de Meryam Joobeur et et Pré-drink de Marc-Antoine Lemire. 

Des bouquets anniversaires 

Pour fêter ses 5 ans, Plein(s) Écran(s) a préparé deux rétrospectives. Une sélection de 4 films anniversaire pour les abonnées de Tënk durant 2 mois du 15 janvier au 13 mars sur la plateforme tenk.ca. Le public pourra découvrir 4 courts documentaires dont un film de Robert Morin, La richesse a causé ma privation et deux grands succès de l’année dernière, Acadiana de Guillaume Fournier, Samuel Matteau, Yannick Nolin et  Jaeborn numéro par numéro de Roger Gariépy. Enfin, sur la plateforme lafabriqueculturelle.tv de La Fabrique Culturelle de Télé-Québec seront disponibles gratuitement du 4 au 10 janvier des oeuvres de fiction récipiendaires de prix lors des 4 dernières éditions du festival tels le désormais classique Un homme éternue et meurt de Charles Parisé, Garage de soir de Daniel Daigle et Amen de Philippe Lupien et Marie-Hélène Viens.

Le retour de la série de podcasts

Un nouveau partenaire, La Caisse Desjardins de la Culture, soutient le retour de notre série de Podcasts Plein(s) Écran(s). C’est près de 20 épisodes d’entretiens avec les cinéastes et les artisans de la compétition québécoise qui seront disponibles sur le site web officiel du festival. Animée avec brio par le scénariste (Jusqu’au déclin, Les fleuristes) Nicolas Krief, la série sera l’occasion pour le public de découvrir l’envers du décor du film qu’il va ou vient tout juste de visionner. 

Une remise de prix également bonifiée

Le festival décernera 8 prix dont la valeur globale atteindra plus de 40 000 $ en argent et en services. Le Grand Prix Plein(s) Écran(s) présenté par Post-Moderne sera remis au meilleur court métrage québécois de la compétition avec une bourse de 1 000 $ en argent et 10 000 $ en services de post-production. Le Prix du Public (Québec) présenté par Spira, 10 000 $ en location d’équipements chez Spira sera remis au court métrage québécois ayant suscité le plus grand nombre de partages sur 

Facebook, 1 partage du film = 1 vote. Ce prix sera bonifié cette année par une bourse en argent de 1 000 $. Le prix des Pairs présenté par le Bureau Estrien de l’audiovisuel et du multimédia (BEAM), offre également 5 000 $ en service et 1 an de membership. Le film gagnant de ce prix spécial est déterminé par 3 cinéastes de l’Estrie et membres du BEAM. Le jury officiel remettra aussi au film qui les a marqué par son audace et sa créativité le Prix Coup de cœur du Jury, présenté par MTL Grandé/Cinépool, avec un prix de 10 000 $ en services de location d’équipement. Seront également décernés, le Prix du Jury étudiant présenté par La Caisse Desjardins de la Culture qui remet une bourse de 1 000 $ et deux nouveaux prix cette année pour le meilleur court documentaire, remis par Tënk qui soutiendra la diffusion du film gagnant et un prix offert pour la nouvelle section Impression(s) par Vidéographe, qui fête d’ailleurs ses 50 ans cette année! 

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