Elles, féministes et indépendantes du 25 au 29 mai à la Cinémathèque québécoise

Des œuvres majeures du cinéma féministe québécois de nouveau disponibles grâce à la Cinémathèque québécoise, à l’Office national du film du Canada et au Plan culturel numérique du gouvernement du Québec

La Cinémathèque québécoise en partenariat avec l’Office national du film du Canada — et grâce au soutien du Plan culturel numérique du gouvernement du Québec — a procédé à la restauration numérique de huit productions féministes indépendantes réalisées entre 1967 et 1988. Anastasie Oh ma chérie de Paule Baillargeon, Le grand remue-ménage de Francine Allaire et Sylvie Groulx, Journal inachevé de Marilú Mallet ainsi que Depuis que le monde est monde de Louise Dugal, Serge Giguère et Sylvie Van Brabant comptent parmi les titres ainsi restaurés. Ces films seront présentés dans le cadre du cycle Elles, féministes et indépendantes du 25 au 29 mai à la Cinémathèque et en présence des réalisatrices.

« Il était prioritaire, pour nous, de rendre de nouveau accessibles ces films qui ont marqué l’histoire du cinéma québécois et qui témoignent à la fois de l’engagement social et artistique de ces créatrices appartenant à plusieurs générations, explique Marcel Jean, directeur général de la Cinémathèque québécoise. Voilà pourquoi ces œuvres constituent la première vague de films numérisés grâce à l’aide du Plan culturel numérique du Gouvernement du Québec. »

Pour le président de l’ONF, Claude Joli-Coeur, « cette collaboration avec la Cinémathèque québécoise s’inscrit en toute cohérence avec nos objectifs d’équité et permet de favoriser une meilleure compréhension de la filmographie de créatrices qui ont toutes eu l’occasion de travailler à l’ONF au cours de leur carrière. Nous sommes aussi heureux de mettre à contribution l’importante expertise technique acquise par nos équipes en procédant à la numérisation de l’ensemble de notre vaste collection. »

Rappelons que l’ONF et la Cinémathèque ont signé une entente de partenariat permettant la numérisation et la restauration d’une quarantaine de films dans le cadre d’un projet d’une durée de deux ans initié grâce à la contribution financière du Plan culturel numérique du Gouvernement du Québec. Parmi ces films figurent notamment des œuvres de Suzanne Guy, de Sophie Bissonnette, de Luce Roy, de Mireille Dansereau, de Iolande Cadrin-Rossignol et d’Isabelle Hayeur, mais aussi de Michel Bouchard et de Serge Giguère.

Elles, féministes et indépendantes — du 25 au 29 mai 2019

Depuis que le monde est monde de Louise Dugal, Serge Giguère, Sylvie Van Brabant
25 mai 2019, 17 h

Anastasie Oh ma chérie de Paule Baillargeon
+
Journal inachevé de Marilú Mallet
27 mai 2019, 19 h

Londeleau de Isabelle Hayeur
+
Le grand remue-ménage de Francine Allaire, Sylvie Groulx
27 mai 2019, 21 h

Les voleurs de job de Tahani Rached
28 mai 2019, 19 h

Moi, un jour… de Mireille Dansereau
+
Conte des mille et un jours ou Jean Desprez de Iolande Cadrin-Rossignol
29 mai 2019, 19 h

 

 

À propos de la Cinémathèque québécoise

La Cinémathèque québécoise, c’est le musée de l’image en mouvement à Montréal. Sa mission est d’acquérir, documenter et sauvegarder le patrimoine audiovisuel québécois ainsi que le cinéma d’animation international, collectionner des œuvres significatives du cinéma canadien et mondial, pour en assurer la mise en valeur à des fins culturelles et éducatives.

L’ONF en bref

L’ONF est le producteur public canadien d’œuvres documentaires, d’animations d’auteur, de récits interactifs ou d’expériences participatives. De St. John’s à Vancouver, l’ONF travaille avec des créateurs et des créatrices de talent pour produire des œuvres innovantes et socialement pertinentes. Chef de file en matière de parité hommes-femmes dans la production de films et de médias numériques, l’ONF est également engagé dans la production autochtone. Les œuvres de l’ONF ont remporté au-delà de 7000 récompenses, dont 12 Oscars.

 

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