Filtrate de Mishka Kornai sur Nownesset au Festival international du film sur l’Art

Filtrate de Mishka Kornai sur Nowness et présenté au FIFA de Montréal

 

Studio Theia annonce que le court métrage FILTRATE de Mishka Kornai sera disponible sur la plateforme Nowness dès le 22 mars et qu’il sera projeté lors d’une séance spéciale le 23 mars dans le cadre du FIFA de Montréal.

 

Enfouis sous terre parmi un univers vaste et déserté, cinq personnages tentent de se connecter. Tourné entièrement sur iPhone 7 dans le métro Montréalais, Filtrate est une exploration de la connectivité numérique et de l’isolation physique.

Le projet a été complété en 2 ans comprenant 43 jours de tournage guérilla dans le circuit actif du métro de la Ville de Montréal, 6 mois de fabrication de costumes et plus d’un an de post-production. Les équipements utilisés lors de la captation du film sur iPhone 7 furent une chaise-roulante, un monopode et un stabilisateur à main. Ce qui initialement avait pour but d’être un court métrage se transforma rapidement en un projet plus élaboré, combinant plusieurs médiums tels que la réalisation guérilla, l’art de la performance, costumes originaux, photographie et exploration urbaine.

Le film sortit en première internationale au Festival Fantasia 2018 et eut ensuite sa propre diffusion exclusive au sein d’une exposition au Centre Never Apart à Montréal pendant 3 mois de la même année. L’exposition comportait la diffusion du film ainsi que certains costumes, photographies, documentation vidéo de l’arrière-scène et d’autres pièces spécifiques au tournage. Le film eut sa première aux États-Unis au Festival Slamdance 2019 en janvier avant d’être lancé en ligne exclusivement sur Nowness.com.

Lors de leur séjour à Montréal, Mishka Kornai, réalisateur, Odette Mattha, costumière, et Luke Orlando, cinématographe, ont choisi le métro comme point central d’inspiration pour monter un projet collaboratif. Chaque station dessinée par un architecte différent possède son esthétique distinct, créant un réseau qui paraît à la fois interrelié et totalement disparate tel que nous connaissons l’internet aujourd’hui. Engageant créativement une équipe de danseurs locaux, de cinématographes et artistes, ils ont créé un futur post-humain surréel ainsi que les êtres qui le peupleraient.

 

Mishka Kornai est un artiste et réalisateur se concentrant sur l’exploration de l’infrastructure de la connection humaine. Élevé par deux linguistes informatiques, son intérêt envers l’art et la technologie datent depuis son enfance. Son premier documentaire, Growth, eut sa première à SXSW en 2015 et son plus récent court-métrage Pocket, sorti il y a deux semaines, fut reçu avec éloge auprès des critiques. Il est l’un des fondateurs du collectif cinématographique Pickpocket basé à Los Angeles, Californie, et son atelier d’artiste Theia basée à Berlin, Allemagne.

Odette Mattha est une chef de production et costumière basée à Los Angeles, Californie. Originaire de Sydney en Australie, elle a passé les dernières années à voyager à travers l’Amérique du Nord, travaillant sur divers court-métrages, publicités et vidéoclips.

Luke Orlando est né à Toronto et grandit en Philadelphie, Pennsylvanie. Il se découvre à Montréal et œuvre désormais dans le cinéma et la photographie à Los Angeles, Californie. Son but premier est de capturer à travers ses œuvres l’empathie et la catharsis, que ce soit transmis sous le prétexte d’une narrative explicite ou d’une représentation abstraite. Il est mené par l’idée que le visuel nous mène au-delà du propos verbal. De cette manière, il est possible de déconstruire nos anxiétés et de dévoiler la nature humaine de derrière sa construction sociale.

« Le mot ‘’filtrate’’, c’est-à-dire « filtrage », est un terme associé à toute substance ayant passé à travers un filtre. J’espère que les spectateurs se sentiront immergés dans le monde que nous leur avons créé et qu’ils partiront avec plus de questionnements que de réponses. Des questions non seulement reliées à ce qu’ils visionnent, mais surtout à la manière dont la technologie redéfinit ce qui se qualifie comme étant ‘’humain’’.» Mishka Kornai.

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