HISTOIRES BOLIVIENNES de Guy Simoneau en clôture au Festival du cinéma latino-américain

HISTOIRES BOLIVIENNES de Guy Simoneau au Festival du cinéma latino-américain 

En clôture du Festival du cinéma latino-américain de Montréal ce lundi 5 septembre 19h. au Cinéma du Parc en présence du réalisateur

Long métrage documentaire tourné en Bolivie sur une période d’un an, entre janvier 2019 et février 2020. Le film nous plonge d’abord au cœur de la vie quotidienne : femmes, travail, culture autochtone, rites et croyances aymaras, fêtes, pour glisser ensuite au milieu des turbulences et du chaos lors de la dernière victoire du président Evo Morales en 2019, victoire qui a provoqué un profond clivage au sein de la société bolivienne et qui a entraîné, au final, la chute et l’exil temporaire de celui qu’on appelle Evo.

Guy Simoneau explique…

«En 2013-2014, j’ai tourné en Colombie un film documentaire, Desplazados : éternels oubliés, qui traite des personnes déplacées de force en Colombie, déplacement dû au conflit armé entre les guérillas, les paramilitaires et les forces armées du gouvernement. Six millions de déplacés au cours d’un conflit long de cinquante ans et qui se termina en 2015.

 

«C’est ainsi que mon histoire avec des réalités sud-américaines, en tant que cinéaste, a débuté. De fil en aiguille, au cours de mes déplacements dans d’autres pays sud-américains, invités par des amis là-bas, je me suis attaché particulièrement à la Bolivie, appelé État plurinational de Bolivie depuis l’avènement au pouvoir en 2006 d’Evo Morales, premier président autochtone de cet État souverain. Le pays est composé d’une population majoritairement autochtone, dont celles des Aymaras et des Quechuas, et compte 34 groupes ethniques et linguistiques différents. Selon moi, la Bolivie demeure le pays sud-américain résistant le plus à l’influence de la culture nord- américaine, préoccupé qu’il est à retrouver ses racines et son identité propre, ainsi qu’en témoigne ce film.

«Un film où j’ai tenté d’être le plus près possible de la réalité en utilisant l’atout que je considère le plus précieux et le plus important dans les circonstances : le temps. Le temps d’apprivoiser des réalités nouvelles et les personnes qui incarnent ces réalités. Avec respect, mais avec cet élan irrésistible qui m’habite en tant que cinéaste.»

 

 

 

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