La Cinémathèque québécoise dévoile ses nouveautés pour la rentrée !

La Cinémathèque québécoise dévoile ses nouveautés pour la rentrée 2020 !

La Cinémathèque québécoise est heureuse d’annoncer la reprise de ses projections en salle ainsi que de ses expositions inédites, et présente une programmation automnale riche et variée qui saura plaire autant aux cinéphiles aguerris qu’au grand public. Afin d’assurer la sécurité de tous et toutes, la réouverture se fait dans des salles à capacité réduite et la réservation en ligne est fortement recommandée.

De retour depuis à peine une semaine, les cycles de projections connaissent déjà un grand succès. La programmation actuelle englobe Anna Karina immortelle, proposant les oeuvres marquantes de cette icône de l’avant-garde ainsi que Village(s), une sélection de films d’ici et d’ailleurs dont l’action se déroule dans des villages. Le cycle Classiques du cinéma soviétique présente de rares films 35mm de l’époque avec un accent sur les 10 dernières années de l’URSS, issus de la récente acquisition du fonds François Lemai. La rétrospective Jacques Doillon moeurs sous la loupe s’attarde quant à elle sur ce grand cinéaste de la contre-culture et du cinéma français de gauche des années 1970.

DE GRANDS CLASSIQUES DU CINÉMA

La Cinémathèque québécoise revisitera cet automne des classiques du cinéma.

La rétrospective Claude Gagnon, l’oeil singulier, s’attardera pour la première fois à ce cinéaste qui, dès les années 70, a dressé le portrait de situations marginales et complexes, susceptibles de lever le voile sur des aspects sociaux peu abordés dans notre cinématographie : l’homosexualité, la question autochtone, l’handicap. Dès septembre, une rétrospective Bong Joon-ho, cinéaste derrière le triomphe sud-coréen Parasite, sera aussi présentée. Robert Morin et le confinement sera de la programmation cet automne, suivi d’une rétrospective du grand Fellini qui sera proposée aux cinéphiles à l’hiver.

DES NOUVELLES EXPOSITIONS

Dès maintenant, plusieurs expositions autour du cinéma sont à découvrir gratuitement dans l’enceinte de la Cinémathèque québécoise. La présentation d’affiches Icônes d’un âge d’or revisite la place des célébrités dites sex-symbols des années 50 et 60 et leur apport au cinéma américain. Allons aux vues, quand le cinéma nous fait la cour propose aux visiteurs une collection d’affiches de différentes époques qui, avec leurs visuels révélateurs, piquent la curiosité en se gardant bien de révéler l’intrigue. Quant à Excursion dans les collections : l’image à la maison, elle explore l’évolution des appareils optiques commerciaux, de la lanterne magique aux caméras les plus modernes.

Par ailleurs, Rumba Spaces des artiste David N. Bernatchez et Sammy Baloji fait honneur aux racines de la rumba congolaise, jalon culturel de l’Afrique Moderne. Dès le 3 septembre, le public est invité à découvrir l’installation vidéo Jamais Seul de Stéphane Crête et Philémon Crête : une expérience de liberté et de dépaysement qui invite le spectateur à un voyage le menant, en trois temps, dans une sorte d’au-delà à la fois très lointain et très personnel. Suivra une exposition de l’artiste visuelle Catherine Ocelot ainsi qu’une installation de l’artiste Sabrina Ratté.

DES OUVRAGES INÉDITS

La Cinémathèque québécoise en mettra plein la vue cet automne avec le lancement de deux publications originales. Premier ouvrage du genre, X P Q : Traversée du cinéma expérimental québécois, livre collectif sur plus de 75 ans d’avant-garde créatif, sera lancé le 12 août. La revue Blink Blank, première publication régulière de langue française consacrée au film d’animation et co-éditée par la Cinémathèque québécoise, publiera quant à elle son deuxième numéro en octobre.

COLLECTIONS ET RESTAURATION DES OEUVRES

La Cinémathèque québécoise a profité du confinement pour restaurer de nombreux films, dont des œuvres majeures du cinéma féministe et du cinéma expérimental québécois. Le film d’Ariane de Josée Beaudet (1985), Les marchés de Londres de Mireille Dansereau (1996), Tant que s’illuminera l’animal stratifié de Jean Lafleur et Robert Desrosiers (1965) et Objets perdus de Michel DeGagné et Michel Gélinas (1990) comptent parmi les titres ainsi restaurés.

À propos de la Cinémathèque québécoise

La Cinémathèque québécoise, c’est le musée de l’image en mouvement à Montréal. Sa mission est d’acquérir, documenter et sauvegarder le patrimoine audiovisuel québécois ainsi que le cinéma d’animation international, collectionner des œuvres significatives du cinéma canadien et mondial, pour en assurer la mise en valeur à des fins culturelles et éducatives.

La Cinémathèque québécoise remercie de leur soutien le ministère de la Culture et des Communications du Québec, le Conseil des arts du Canada ainsi que le Conseil des arts de Montréal, la SODEC et Téléfilm Canada.

Suivez la Cinémathèque québécoise !
SITE WEB  FACEBOOK – TWITTER  INSTAGRAM

 

 

***

Partager cet article

Plus d'articles dans Actualités / Cinéma / Événements / Exposition