Lancement d’une nouvelle plateforme québécoise dans le paysage du cinéma et du multimédia

Lancement d’une nouvelle plateforme québécoise dans le paysage du cinéma et du multimédia

Une nouvelle plateforme entièrement québécoise, basée à Montréal, vient de voir le jour : SOUNDCHICK SFX… LA FILLE AU SON, une librairie numérique dédiée aux ambiances sonores.


Derrière ce nom teinté d’humour se dresse la vision et le travail de fonds de l’une des rares figures féminines à œuvrer dans le domaine de la production et de la postproduction image et son au Québec : Mélanie Gauthier, monteuse sonore et preneuse de son depuis plus de 20 ans.

Ayant collaboré à une soixantaine d’expéditions pour le tournage de documentaires et de films de fiction à travers le monde, Mélanie Gauthier voulait depuis longtemps créer un espace virtuel qui servirait à archiver la mémoire sonore. Animée par la passion de son métier et celui des voyages, elle s’est aventurée aux quatre coins de la planète, séjournant en Asie, en Nouvelle-Zélande, en Australie, en Afrique et même en Arctique, curieuse de capter le caractère sonore unique de chaque lieu.


En plus de constituer l’aboutissement d’un travail d’archivage colossal échelonné sur près de deux décennies, SOUNDCHICK SFX vise à faire découvrir et à offrir aux professionnels des industries du cinéma, du jeu vidéo, de la publicité ou des arts numériques, une qualité et une diversité unique de fichiers de longue durée (de 3 à 15 minutes comparativement aux effets sonores de quelques secondes). Un contenu riche à souhait pour le design de paysages et de récits sonores. La librairie, qui prévoit élargir progressivement son offre, compte en ce moment un peu plus de 1 000 heures d’écoute, soit près de 7 300 fichiers vendus principalement à l’unité, pour un prix allant de 5 $ à 20 $.

Dans un marché international, SOUNDCHICK SFX vient donc s’ajouter à la très courte liste de plateformes spécialisées dans la diffusion et la vente d’ambiances et d’effets sonores. Ce qui la rend pourtant unique en son genre, c’est bien la rareté de plusieurs ambiances captées hors des sentiers battus, dans les endroits parmi les plus reculés de la planète, dans un réel effort de contribution au patrimoine sonore mondial. Faire écouter à tous, au-delà des frontières, le ressac des vagues sous les quais de Gaspé, la rumeur joyeuse d’une cour d’école ougandaise, la respiration majestueuse de l’Arctique ou les éclats de voix d’un marché de Jérusalem, voilà une autre façon de repousser… le mur du son.

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