Les RIDM : Trois nouvelles sections disponibles dès le 19 novembre 2020

Les RIDM entament bientôt leur deuxième semaine avec une toute nouvelle sélection de documentaires à découvrir de chez soi

Réfléchir la dystopie, Devenir soi-même et Contester le pouvoir

Dès le 19 novembre 2020, les sections Réfléchir la dystopie, Devenir soi-même et Contester le pouvoir (présentée en collaboration avec la CSN) seront intégrées à la plateforme en ligne du festival, et accessibles partout au Québec jusqu’au 25 novembre.

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Les festivalier.ère.s ont d’ailleurs encore deux jours pour voir les films des sections thématiques Confronter l’Histoire, Explorer la nature et Trouver ses communautés (présentée en collaboration avec Radio-Canada) disponibles jusqu’au 18 novembre. À noter qu’un film surprise s’est ajouté à la section Trouver ses communautés, soit IWOW: I Walk on Water de Khalik Allah, figure singulière du cinéma contemporain, dont le premier film, Field Niggas, avait remporté le prix du meilleur moyen métrage international aux RIDM 2015.

Les deux sections Repenser l’intimité (présentée en collaboration avec Cinemania) et Survivre à la violence, présentées du 26 novembre au 2 décembre, viendront fermer la boucle de cette 23e édition.

Pour seulement 15$, le public peut accéder aux 11 ou 12 films d’une même section, incluant des courts, moyens et longs métrages. Une belle façon de démocratiser le cinéma documentaire en facilitant son accès et en misant sur la découverte de nouveaux talents.

 

 

RÉFLÉCHIR LA DYSTOPIE disponible du 19 au 25 novembre 2020

12 films pour plonger dans l’étrangeté du monde. D’un road movie improbable avec un porte-parole de secte meurtrière à l’imaginaire d’un monde sans humains en passant par les aléas de l’architecture futuriste ou de multiples odyssées nocturnes. Des films créatifs qui recadrent notre réalité.  

Plusieurs premières ou deuxièmes œuvres composent cette section particulièrement éclectique : Bile de Ira A. Goryainova (Belgique), un voyage à travers l’histoire et les cultures pour offrir un questionnement philosophique sur le corps humain comme métaphore politique; A Machine to Live In de Yoni Goldstein et Meredith Zielke (États-Unis, Brésil) qui mêle documentaire, architecture et science-fiction pour un voyage transcendantal au cœur de la ville de Brasília; Shānzhài Screens de Paul Heintz (France) sur des peintres copistes qui racontent leur quotidien et leur pratique et Los Conductos de Camilo Restrepo (France, Colombie, Brésil), un film politique sans compromis sur la Colombie actuelle, nommé meilleur premier long métrage à la Berlinale.

Les amateur.trice.s de cinéma expérimental seront comblé.e.s avec A Shape of Things to Come de Lisa Malloy et J.P. Sniadecki (États-Unis), FREM de Viera Cákanyová (République Tchèque, Slovaquie) et Tension Structures de Adrian Duncan et Feargal Ward (Irlande, France). À voir également, The Foundation Pit de Andrey Gryazev (Russie), le tableau kaléidoscopique d’une Russie au bord du gouffre, dont la population, malgré un climat de censure, refuse de se taire, et Me and the Cult Leader de Atsushi Sakahara (Japon), victime de l’attaque au gaz sarin perpétré en 1995 par la secte Aum Shinrikyo dans le métro de Tokyo qui va à la rencontre du porte-parole de la dite secte.

On y retrouve également dans cette section les courts métrages en compétition Armour de Sandro Aguilar (Portugal, Canada), Hole de Jaakko Pallasvuo (Finlande) et Signal 8 de Simon Liu (Hong Kong, États-Unis).

 

DEVENIR SOI-MÊME disponible du 19 au 25 novembre 2020

12 films comme autant de portraits ou d’autoportraits sur notre rapport au monde. Des quêtes existentielles inspirantes et poétiques qui affirment de multiples définitions de soi.

Cette section s’affirme particulièrement québécoise avec une majorité de films d’ici. D’abord les courts métrages Lointain de Aziz Zoromba, Mazzarello de Carmen Rachiteanu, Métamorphoses de Nicolas Renaud et Six Pieces in Stargazer Album de Jiyang Zhang (Québec, Chine), en plus de quatre longs métrages très attendus des cinéphiles : No Ordinary Man (Un vrai gentleman) de Aisling Chin-Yee et Chase Joynt, Passage de Sarah Baril Gaudet, Prière pour une mitaine perdue de Jean-François Lesage et Wintopia de Mira Burt-Wintonick. Les cinéastes de ces quatre films participeront à tour de rôle à une séance Balado RIDM, présentée en collaboration avec 24 images.

Deux films de femmes cinéastes qui signent leurs premières oeuvres seront de ce programme : The Plastic House de Allison Chhorn (Australie) sur le deuil et la solitude et My Mexican Bretzel de Nuria Giménez (Espagne) qui révèle un impressionnant travail d’archives. Nuria Giménez participera d’ailleurs à une activité Dialogue RIDM avec Rodrigo Ribeiro, réalisateur du court La Mort Blanche du Sorcier Noir, le samedi 21 novembre à 15h.

Sans oublier Trees in Summer de Suyu Lee (Corée du Sud), un collage impressionniste et poétique présenté en première internationale aux RIDM et Petite Fille de Sébastien Lifshitz (France), cinéaste bien connu pour ses documentaires Adolescentes et Les invisibles, qui nous amène cette fois dans le quotidien d’une enfant trans.

 

CONTESTER LE POUVOIR disponible du 19 au 25 novembre 2020

12 films qui, du cinéma militant aux approches plus expérimentales, confrontent les injustices actuelles et passées, tout en rendant hommage à de multiples figures engagées et courageuses. Présenté en collaboration avec la CSN – Confédération des syndicats nationaux.

Quelques incontournables du festival cette année font partie de cette section : le premier film congolais de l’histoire du cinéma sélectionné au Festival de Cannes, En route pour le milliard de Dieudo Hamadi (République Démocratique du Congo, France, Belgique) qui participera également à une activité Dialogue RIDM le jeudi 19 novembre à 19h; Nardjes A. de Karim Aïnouz (Algérie, France, Allemagne, Brésil), présenté à la Berlinale et à Visions du réel, et Softie de Sam Soko (Kenya) qui fait la tournée des festivals de films, dont Sundance, CPH:DOX, Full Frame et Hot Docs.

Dans cette section, on retrouve d’ailleurs trois films lauréats du festival Hot Docs : Apatrides de Michèle Stephenson (Canada), prix spécial du jury long métrage canadien, Impardonnable de Marlén Viñayo (Salvador), meilleur court métrage documentaire et Mother-Child de Andrea Testa (Argentine), meilleur documentaire international, également nommé meilleur moyen métrage documentaire à IDFA.

Le cinéma au féminin, toujours mis de l’avant aux RIDM, sera bien représenté dans cette section avec Les femmes du soleil : une chronologie du regard de Hamed Zolfaghari (Iran, France) et Landfall de Cecilia Aldarondo (États-Unis, Porto Rico), deux premières oeuvres engagées. À voir également, Quelque chose brûle de Victoria Maréchal, Nicolás Tabilo et Macarena Astete (Chili, Argentine), un court métrage à hauteur d’enfant qui dévoile le climat de violence et de discrimination sous-jacent au sein de la société chilienne.

Trois films d’ici viennent compléter cette section : Invasion de Michael Toledano et Sam Vinal (Canada) où les Unist’ot’en s’opposent au passage des pipelines sur leur territoire non cédé, Oil & Water de Anjali Nayar (Québec) qui nous amène au nord du Kenya, où des femmes courageuses se lèvent contre l’exploitation coloniale et capitaliste et Peugeot pulmonaire de Samy Benammar (Québec), un court métrage expérimental mû par une colère vive sur les conditions sanitaires dangereuses dans lesquelles ont dû travailler les ouvriers de la grande époque industrielle.

 

LA SOIRÉE DE LA RELÈVE RADIO-CANADA – Dimanche 22 novembre 2020 à 17h

La soirée de la relève Radio-Canada sera à nouveau l’occasion de découvrir les premières réalisations de nouveaux talents dans le cadre d’un événement diffusé en direct sur la page Facebook de Radio-Canada le 22 novembre à 17h.

La sélection de cette année comprend les courts métrages Allô Téta Allô Jedo de Joudy Hilal, Bâtiment X de Stéphane Mukunzi, Et demain, la tempête de Danyk Grenier, Mémoires Tangibles de Nicki St-Louis, Trait d’Union de Laura Kamugisha et Y’a pas d’heure pour les femmes de Sarra El Abed. Les six films seront ensuite disponibles sur ICI TOU.TV, dès le lendemain 23 novembre.

PASSEPORTS ET ABONNEMENTS 

La billetterie des RIDM est uniquement en ligne, accessible via le site web du festival. Afin de permettre un accès abordable et simple à cette édition virtuelle, deux options d’achat sont possibles : le passeport RIDM (70$ +tx) donnant accès à toute la programmation du festival ou l’abonnement à une section thématique (15$ +tx) donnant accès à la totalité d’une section thématique. Tous les films d’une sélection sont disponibles pendant la durée des semaines de diffusion prévues.

Pour tout savoir sur la programmation, activités virtuelles, tables rondes, dialogues, balados et entretiens avec cinéastes : ridm.ca

 

La 23e édition des RIDM se déroulera du 12 novembre au 2 décembre 2020.

BANDE-ANNONCE 2020

Informations : ridm.ca | info@ridm.ca

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