L’ONF aux 34es Rendez-vous du cinéma québécois (RVCQ)

Une présence marquée avec 19 films et 2 œuvres en réalité virtuelle, dont 3 premières mondiales et 5 courts métrages en compétition

 

 

L’Office national du film du Canada (ONF) présente, aux 34es Rendez-vous du cinéma québécois, une sélection forte et diversifiée de 19 films et 2 œuvres en réalité virtuelle, dont 3 premières mondiales :

  • Le long métrage documentaire Quand ferme l’usine, de Simon Rodrigue,
  • Le court métrage documentaire Forces tranquilles, de Sophie Dupuis, et
  • L’animation en réalité virtuelle Minotaur, de Munro Ferguson.

Le long métrage documentaire Semeurs d’espoir en terres arides (Grassroots in Dry Lands), de Helene Klodawsky (Informaction Films/ONF), sera aussi lancé en première québécoise.

Cinq productions et coproductions de l’ONF seront également projetées en compétition aux RVCQ :

  • Les courts métrages Ondes et silence, de Karl Lemieux et David Bryant (ONF),
  • Entrevue avec un homme libre, de Nicolas Lévesque (Spira/ONF),
  • L’enfer marche au gaz!, de Martin Bureau (Spira/ONF),
  • Manifeste de sang, de Theodore Ushev (ONF) et
  • Ma crise cardiaque, de Sheldon Cohen (ONF).

Le public aura ainsi l’occasion de voir ou de revoir sur grand écran à Montréal des œuvres – de la réalité virtuelle au documentaire en passant par l’animation – s’étant illustrées dans les grands festivals nationaux et internationaux tout au long de l’année.

Premières mondiales aux RVCQ

· Quand ferme l’usine, de Simon Rodrigue (ONF) – long métrage documentaire
Pendant des décennies, l’industrie des pâtes et papiers a été un véritable fleuron de l’économie canadienne. À l’heure où de nombreuses usines ferment, que deviennent les communautés forestières qui sont nées et ont prospéré grâce à cette industrie? Les témoignages lucides et inspirés d’anciens employés permettent de plonger au cœur d’un passé glorieux et de mesurer l’impact réel de ces fermetures sur les populations locales et la gestion du territoire.

· Forces tranquilles, de Sophie Dupuis (ONF) – court métrage documentaire
Une immersion sensorielle dans le quotidien des marins à bord d’une frégate en mission dans l’océan Pacifique.

· Minotaur, de Munro Ferguson (ONF) – animation en réalité virtuelle
Une représentation abstraite du parcours du héros mythique vers la mort et la renaissance, portée par la musique originale de Kid Koala et d’abord créée dans Sandde, le tout premier outil d’animation stéréoscopique 3D à main levée, puis adaptée pour une immersion totale en réalité virtuelle.

Première québécoise

· Semeurs d’espoir en terres arides (Grassroots in Dry Lands), de Helene Klodawsky (Informaction Films/ONF) Le film présente une approche inédite fondée sur les droits de la personne pour susciter le changement démocratique au Moyen-Orient.

Courts métrages en compétition

· Ondes et silence, de Karl Lemieux et David Bryant (ONF)
Entre le documentaire, l’essai cinématographique, la science-fiction et le film expérimental, cette œuvre défie les genres pour aborder l’hypersensibilité électromagnétique.

· Entrevue avec un homme libre, de Nicolas Lévesque (Spira/ONF)
Plusieurs hommes passent une entrevue pour obtenir un emploi. Un film déroutant qui se plaît à brouiller les pistes de la narration pour le plus grand plaisir du spectateur.

· L’enfer marche au gaz!, de Martin Bureau (Spira/ONF)
Une course à l’autodrome de Saint-Félicien se transforme en vision infernale avant que le calme ne revienne.

· Manifeste de sang, de Theodore Ushev (ONF)
Un pamphlet dessiné avec le propre sang du cinéaste, sur les idéaux qui méritent ̶ ou non ̶ qu’on donne sa vie pour les défendre.

· Ma crise cardiaque, de Sheldon Cohen (ONF)
Ce court métrage d’animation empreint d’ironie raconte l’histoire vraie d’un « gentil garçon juif aux tendances bouddhistes » qui subit une crise cardiaque. La narration anglaise est du réalisateur et la narration française, de Marc Labrèche.

Longs métrages documentaires

À l’ONF, l’année 2015 a été riche en documentaires de premier plan et passionnants, tant par leur sujet que par la force des points de vue d’auteur, présentant des enjeux sociaux fondamentaux tout en étant ancrés au cœur de l’actualité (Pipelines, pouvoir et démocratie). Ces œuvres se sont illustrées autant dans les festivals nationaux et internationaux (Ouïghours, prisonniers de l’absurde) qu’avec des tournées d’envergure au Québec (Le commerce du sexe).

· Pipelines, pouvoir et démocratie, d’Olivier D. Asselin (ONF)
Militants et politiques se mobilisent contre les projets d’oléoduc au Québec et, notamment, la construction d’un port pétrolier à Cacouna. Une tournée québécoise de plus de 20 villes sera annoncée demain pour ce film au sujet brûlant d’actualité.

· Ouïghours, prisonniers de l’absurde, de Patricio Henríquez (Macumba Media/ONF)
Du nord de la Chine à la base américaine de Guantanamo en passant par l’Afghanistan : l’incroyable odyssée des exilés ouïghours associés malgré eux au terrorisme mondial. En nomination aux Jutra 2016.

· Le commerce du sexe, d’Ève Lamont (Les Productions du Rapide-Blanc/ONF)
Une plongée percutante dans l’industrie du sexe tarifé, qui révèle l’envers du décor d’un nouvel esclavage des temps modernes.

Courts métrages

Une année faste à l’ONF pour le court métrage, une forme ouverte à toutes les expérimentations, autant pour les cinéastes aguerris (Projet 5 courts) que pour la relève (concours Tremplin et Tremplin NIKANIK).

Documentaires

· À la plage, de Jeremy Peter Allen (Spira/ONF) – Projet 5 courts
Des hommes et des femmes, profondément meurtris dans leur corps, s’exposent au regard des autres. Un film de résilience qui nous invite à accepter la différence.

· Lou, la vie!, de John Blouin (Spira/ONF) – Projet 5 courts
Dans un même mouvement, la vie et la mort se côtoient, livrant en quelques plans un condensé de notre humanité.

· Ces hommes de passage, de Nadine Beaudet (Spira/ONF) – Projet 5 courts
De mystérieuses créatures flottantes venues de l’étranger glissent sur le fleuve, mais une part de nous fait partie du voyage.

· Le chemin rouge, de Thérèse Ottawa (ONF) – issu du concours Tremplin NIKANIK destiné à la relève autochtone francophone du Québec, en partenariat avec le Réseau de télévision des peuples autochtones (APTN) Le parcours d’un jeune Autochtone en quête d’identité livrant un témoignage touchant sur le chemin qui l’a ramené auprès des siens. À travers son histoire, la cinéaste se penche sur la culture, le passé et la transmission du savoir au sein d’une communauté atikamekw.

· Le goût des belvas, de Stephanie David (ONF) – issu du concours Tremplin destiné aux cinéastes de la relève francophone hors Québec, en collaboration avec Radio-Canada. Ce documentaire présente de façon sensible le dilemme auquel font face les Acadiens : doivent-ils adopter le français normatif pour mieux se faire comprendre ou fièrement continuer de se servir de leur propre langage, qui reflète leur couleur, leur authenticité?

· Cafétéria, de Francine Hébert (ONF) – issu du concours Tremplin destiné aux cinéastes de la relève francophone hors Québec, en collaboration avec Radio-Canada. Lorsque germe l’idée d’améliorer le menu de la cafétéria d’une école primaire, au Nouveau-Brunswick, c’est tout un mouvement qui émerge. La communauté met la main à la pâte, s’affranchit des multinationales pour favoriser les productions des fermiers locaux.

Animations

· La mort de Kao-Kuk, de Luc Chamberland (ONF)
Le célèbre astronaute canadien Kao-Kuk revient tout juste d’une mission dangereuse dans un fossé intergalactique de l’espace lointain. Mais de retour à la station spatiale, un mystère encore plus sombre l’attend et le placera sous la menace d’une effroyable catastrophe.

· La magnifique machine, de Luc Chamberland (ONF)
Dans les profondeurs d’un appartement typique de l’après-guerre dans la petite ville d’Echo, en Ontario, se trouve une machine massive et, selon toute vraisemblance, sans fin. Quel est son but? À quoi sert-elle?

Œuvre en réalité virtuelle

L’ONF, chef de file en réalité virtuelle, présente aux RVCQ, en plus de Minotaur de Munro Ferguson, Le photographe inconnu, de Loïc Suty : une occasion unique pour le public montréalais de faire l’expérience de cette œuvre d’une vingtaine de minutes qui vient d’être présentée à Sundance, avant qu’elle ne poursuive sa tournée internationale.

· Le photographe inconnu, de Loïc Suty (Turbulent/ONF)

Une plongée en réalité virtuelle dans les souvenirs fragmentés d’un photographe de la Première Guerre mondiale. Pour en savoir plus sur Le photographe inconnu, allez à onf.ca/lephotographeinconnu et voyez un court métrage de Bertrand Carrière et des capsules documentaires.

· Toutes les œuvres en réalité virtuelle aux RVCQ seront présentées à L’espace rendez-vous, au 330 rue Émery, à Montréal, pour toute la durée du Festival.

 

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