Mercredi et jeudi 10 et 11 mars – Les Rencontres de l’ADISQ 2021 : UN AN APRÈS !

Les entreprises ont continué à lancer des albums, malgré la pandémie. Certains avec succès, plusieurs avec des résultats mitigés : dans l’ensemble, les ventes d’albums ont diminué de façon importante et notre présence en streaming a vu son élan freiné. Chose certaine, les entreprises indépendantes ont déployé des efforts surhumains afin de continuer à soutenir les artistes québécois. Pour la relance, comment les distributeurs numériques, radiodiffuseurs et plateformes de streaming entendent-ils contribuer à construire la suite ? Quels sont leurs plans pour aider à propulser le contenu québécois ? Quel est l’effort de plus que tout le monde peut faire pour que la musique fasse davantage partie du quotidien ?

En France, le Centre national de la musique a vu le jour le 1er janvier 2020 avec pour mission de soutenir la création, l’interprétation, la production, l’édition, la promotion, la distribution et la diffusion de la musique et des variétés sous toutes leurs formes et auprès de tous les publics. Un des premiers sujets qui se sont posés au CNM et à son président Jean-Philippe Thiellay a été la question du mode de répartition des revenus issus des abonnements aux plateformes de streaming. Venez l’écouter exposer les principaux résultats de cette étude, mais aussi son point de vue sur la crise telle que vécue par l’industrie musicale en France.

Jamais le séisme qui secoue le milieu du spectacle depuis un an n’aurait pu être anticipé. Le phénix renaîtra de ses cendres, mais sous quelle forme ? Comment cette renaissance se dessinera-t-elle : y aura-t-il un goulot d’étranglement de l’offre et serons-nous capables de le mitiger ? Certains types d’artistes risquent-ils davantage d’être laissés pour compte ? Comment producteurs et diffuseurs vont-ils, main dans la main, relever les défis multiples qui se présenteront ? Et le public sera-t-il au rendez-vous ?

Il n’est plus possible de fermer les yeux : racisme, sexisme, homophobie, abus de pouvoir et harcèlement font évidemment aussi partie du milieu de la musique. Il faut en venir rapidement aux actions concrètes. Mais avant toute chose, l’heure est à la réflexion, mais surtout à l’écoute et aux mains tendues. Comprendre pour agir véritablement. Quelles sont les barrières à faire tomber dans le milieu ? Comment jeter les bases d’un dialogue bienveillant et constructif ? Comment pouvons-nous devenir des allié.e.s et commencer dès maintenant à rendre notre industrie plus saine et inclusive ?