Productions audiovisuelles à Québec : des programmes financiers porteurs de retombées importantes

Productions audiovisuelles à Québec : des programmes financiers porteurs de retombées importantes

La Ville de Québec et le gouvernement du Québec sont fiers d’annoncer que le soutien financier destiné à l’industrie du cinéma et de la télévision de la Capitale-Nationale contribue à la performance de celle-ci. Au-delà de leur qualité artistique, les projets soutenus font travailler la main-d’œuvre locale en plus de générer des retombées dans la région. Ils assurent aussi l’acquisition ou le renforcement de compétences, la compétitivité des entreprises d’ici et le rayonnement de la région. En plus, ces projets démontrent la performance des maisons de production qui les portent et leur contribution à un développement optimal de cette industrie.

« Nos créateurs et artisans du milieu de la production jouissent d’une excellente réputation et ils savent qu’ils peuvent compter sur notre appui, s’est réjoui M. Bruno Marchand, maire de Québec. Grâce à ces investissements, notre ville rayonne jusqu’à l’international. À nous tous maintenant de consommer fièrement ces productions locales et à devenir des ambassadeurs pour contribuer à leur diffusion.»

« Je connais le potentiel, la créativité et la qualité des artistes et des maisons de production qui évoluent chez nous, a mentionné Mme Geneviève Guilbaut, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale. Qu’ils exercent leur métier dans notre Capitale-Nationale, en mettant en valeur leurs multiples talents, c’est un gain important pour notre région et pour ses industries cinématographique et touristique. »

« Les productions audiovisuelles québécoises sont réputées pour leur qualité et leur audace et celles de la région de Québec ne font pas exception, a souligné Mme Nathalie Roy, ministre de la Culture et des Communications. Les investissements de notre gouvernement dans ces productions, par l’entremise de l’Entente de développement culturel de la Ville de Québec, contribuent au développement de l’industrie du cinéma et de la télévision régionale qui fait rayonner la culture québécoise et ça, c’est une priorité pour notre gouvernement! »

Les projets soutenus

Parmi les huit projets admissibles qui ont été soumis à la Mesure d’aide au démarrage, quatre ont été retenus par le comité de sélection, pour un investissement total de 132 600 $ :

  • Productions des Années lumière inc., pour le documentaire en format série télé (4 x 52 min) L’incroyable Odyssée (27 000 $)
  • Frangin, pour le documentaire en format long métrage L’asile (34 400 $)
  • 10e Ave Productions inc., pour la fiction-animation en format long métrage Marguerite et le Duc (40 000 $)
  • Taïga Média inc., pour la fiction en format websérie (10 x 10 min) Vieille fille (31 200 $)

Deux des projets sont des adaptations littéraires d’œuvres d’autrices de Québec : Johanne Mercier pour le projet Marguerite et le Duc (Le Duc de Godendard, Dominique et compagnie, 2005) et Isabelle Berrigan pour le projet Vieille fille (Vieille fille, Moult Édition, 2021).

Les deux projets soumis au Soutien à la production de longs métrages et de séries télévisées ont été retenus par le comité de sélection, pour un investissement total de 400 000 $ :

  • Happy Camper Média, pour la fiction-animation en format série télévisée (plus de 7 épisodes) Mini-Jean et Mini-Bulle (150 000 $)
  • ComediHa! Télévision printemps 2020 inc., pour la fiction en série télévisée (plus de 7 épisodes) À propos d’Antoine (250 000 $)

Parmi les cinq projets admissibles soumis au Soutien à la production de courts métrages et de webséries, deux ont été retenus par le comité de sélection, pour un investissement total de 85 000 $ :

  • Mö Films inc., pour le documentaire en format court métrage Shofi (50 000 $)
  • Production Élément, pour la fiction format court métrage La fin de la naissance (35 000 $)

Prévisions des projets soutenus en 2022

Voici les prévisions des projets soutenus par la Mesure d’aide au démarrage de productions cinématographiques et télévisuelles et par le Soutien à la production cinématographique et télévisuelle quant à la main-d’œuvre, au territoire et aux dépenses locales :

  Mesure d’aide au démarrage Soutien à la production
Proportion de main-d’œuvre locale embauchée pour le projet 92,5 % (phase de développement du projet) 80 %
Postes-clés confiés à la main-d’œuvre locale embauchée pour le projet 95 % (phase de développement du projet) 77 %
Part du projet réalisée sur le territoire de la Capitale-Nationale 85 % 73 %
Part des dépenses locales, incluant la main-d’œuvre (pourcentage des dépenses totales) 87 %, soit un montant de 6 789 113 $ 76 %, soit un montant de
4 643 834 $

À propos de la Mesure d’aide au démarrage

Depuis 2009, la Mesure d’aide au démarrage de productions cinématographiques et télévisuelles soutient le développement de projets en phase de démarrage. Cette mesure d’aide est rendue possible grâce à la contribution financière annuelle de la Ville de Québec (50 000 $) et du ministère de la Culture et des Communications (50 000 $), dans le cadre de l’Entente de développement culturel, ainsi que du Secrétariat à la Capitale-Nationale (50 000 $).

À propos du Soutien à la production de longs métrages et séries télévisées

Depuis 2015, le Soutien à la production de longs métrages et de séries télévisées soutient le développement de projets en phase de production. Une enveloppe totale de 575 000 $ est dédiée à ce programme annuellement. Son financement provient de la Ville de Québec (250 000 $) et du ministère de la Culture et des Communications (200 000 $), dans le cadre de l’Entente de développement culturel, ainsi que du Secrétariat à la Capitale-Nationale (125 000 $).

À propos du Soutien à la production de courts métrages et de webséries

Depuis 2019, le Soutien à la production de courts métrages et de webséries soutient le développement de projets en phase de production. Une enveloppe annuelle totale de 100 000 $ est dédiée au soutien à la production de courts métrages et webséries. Son financement provient de la Ville de Québec (50 000 $) et du ministère de la Culture et des Communications (50 000 $), dans le cadre de l’Entente de développement culturel.

Québec, ville de tournage

À ce jour, des permis de tournage ont été délivrés pour 42 projets dans l’année en cours, représentant 92 jours de tournage.
Pour obtenir plus de renseignements, les personnes intéressées peuvent consulter le ville.quebec.qc.ca/tournage.

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