PROGRAMMATION du FESTIVAL DE CINÉMA VUES D’AFRIQUE

Près d’une centaine de films de 33 pays d’Afrique, de l’espace créole, du Canada et de l’international au programme du Festival international de cinéma Vues d’Afrique

 

Sur notre photo:
Géraldine Le Chêne (Directrice générale et Directrice des communications, Vues d’Afrique), Dramatik (parrain de cette 32e édition), Aissatou Ba (Marraine de cette 32 édition), Gérard Le Chêne (Président-fondateur et Directeur général international, Vues d’Afrique)

 

Le plus important festival de cinéma africain hors d’Afrique a dévoilé à la Cinémathèque québécoise l’essence des œuvres cinématographiques constituant sa 32e édition. Du 17 au 24 avril 2016, près d’une centaine de films tous genres confondus, fictions, documentaires, longs et courts-métrages provenant de 33 pays africains et créoles, canadiens et de l’international, seront à l’honneur, durant huit jours de célébration du 7e art.

C’est le directeur général de la Cinémathèque québécoise, Monsieur Marcel Jean, qui a amorcé le coup d’envoi de la conférence. En 2016, l’événement se déroule en un lieu unique, au cœur de la Cinémathèque québécoise, ses deux salles de projection, sa salle Norman McLaren transformé en Quartier général Baobar du Festival et le Foyer Luce-Guilbeault.

Géraldine Le Chêne, Directrice générale du 32e Festival international de cinéma Vues d’Afrique, a suivi le pas, annonçant les nouveautés de l’événement et les partenariats de premier plan dont le soutien de Québecor et son octroi d’un plan média d’envergure. Royal Air Maroc, présentateur officiel de l’événement, ralliera les cinéastes invités à la métropole. Le tandem parrain et marraine ravira toutes les générations de festivaliers en la personne du rappeur haïtien Dramatik et de Mme Aissatou Ba, originaire du Sénégal, conseillère senior chez Accent Capital Partners. Un duo complémentaire incarnant à merveille culture et sphère des affaires. L’affiche de cette année est une œuvre de Marie-Geneviève Morin, artiste peintre aux racines haïtiennes et québécoises, en quête de l’héritage de ses ancêtres.

La soirée d’ouverture, dimanche le 17 avril 2016, sous l’égide de l’Ambassade et du Consulat de Tunisie, sera l’occasion d’honorer la cinéaste Martine Chartrand, récipiendaire du Prix Hommage du Conseil International des Radios et Télévisions d’Expression Française. Le film Les Frontières du Ciel du réalisateur Farès Naanaa sera projeté en première nord-américaine, présenté par les Journées cinématographiques de Carthage (JCC), partenaire du 32e Festival. Un récit touchant, humain, autour de deux protagonistes, Sami et Sara. Une histoire puissante sur la force humaine, la soif de vivre.

Encore une fois, le Festival international de cinéma Vues d’Afrique fait le pari de puiser dans le meilleur cru de l’industrie du 7e art du continent africain et de la diaspora caribéenne. Une trentaine de ses réalisateurs et cinéastes seront sur place afin d’enrichir leur expérience lors d’occasions d’échanges avec le public et les médias. Parmi les rendez-vous incontournables, la soirée du 18 avril dédiée au phénomène « Nollywood », la seconde plus grande industrie du film basée au Nigéria, après Bollywood, et avant même Hollywood.

En primeur au pays, la NollywoodWeek Paris s’est jointe à Vues d’Afrique autour de trois longs-métrages empreints de sa vitalité : Thy Will be Done, Flower Girl et Gone too far. Et en complément à ce programme exclusif, le documentaire Gangbé! d’Arnaut Robert trace un itinéraire musical du Bénin à la capitale nigériane, le mardi 19 avril. Le 32e festival réserve une place de choix aux films à caractère musical, et à teneur politique.

Le réalisateur Jessy Nottola retrace à travers le documentaire Racines, le pèlerinage en sol jamaïcain de Tiken Jah Fakoly en 2015, lors de l’enregistrement de son récent album. Avec Québégalais de Sylvain Elfassy, focus sur l’artiste sénégalais Karim Diouf, collaborateur du groupe Les Colocs. Du piment sur les lèvres de Laurène Lepeytre aborde tout en mélodie le combat de jeunes étudiants camerounais dans la politique de leur pays. La réalisatrice réunionnaise Anaïs Charles-Dominique présente quant à elle avec Maloya, j’écris ton nom l’histoire de ce courant musical puissant synonyme de résistance.

Le thème des conflits identitaires se déploiera, entre autre, autour de deux films d’Algérie, le long-métrage de fiction Madame Courage de Merzak Allouache, sur les déboires d’un jeune laissé-pour-compte et Fi rassi rond-point (Dans ma tête un rond-point), une incursion directe dans le plus grand abattoir du pays, primé à l’international.

La radicalisation, l’immigration et le sort des réfugiés traversera aussi la programmation. Le documentaire choc Salafistes de François Margolin et Lemine Ould Salem. Une incursion à la rencontre de ces adeptes d’une doctrine rigoriste héritée des prétendus enseignements de Mahomet, condamnant aveuglément femmes et hommes en Afrique sub-saharienne.

Des œuvres imprégnées des mœurs de diverses sociétés, des droits de la personne et de la femme dont celle du Maroc (En dehors de la ville), du Tchad (Entre 4 murs) ou des films inusités tels que Kolwezi on Air sur le sort et la prolifération de petites radio télévisions locales en République Démocratique du Congo et La Forêt sacrée, sur l’excision d’une enfant de huit ans en Côte d’Ivoire sont autant de récits sur le destin d’hommes et de femmes au courage sans borne.

Pour ce qui est de la section canadienne Regards d’ici de cette édition, Vues d’Afrique présente un programme riche en documentaires, dont la première mondiale de Un film avec toi… portant sur Madame Michaëlle Jean, Secrétaire générale de la Francophonie et ex gouverneure générale du Canada, un film personnel réalisé par Jean-Daniel Lafond. Que ce soit par la présentation de cheminement personnel comme dans Ma vie jusqu’ici qui nous permet de voir évoluer une jeune haïtienne adoptée par des canadiens ou que ce soit par des documentaires sur ce que l’on nomme le développement durable avec Djoliba environnement, Et Maintenant nos terres et Beau temps, mauvais temps, les cinéastes canadiens portant leur regard sur l’Afrique et les pays créoles représentent tout aussi un désir de mobilité, de découvertes, de revendication sociale et identitaire, ainsi que leur volonté de rencontrer et d’échanger avec l’autre, les autres.

Certains films du 32e Festival seront identifiés par trois codes couleur représentant les fameux jumeaux de Vues d’Afrique. Le bleu pour les films suivis de débats animés par des journalistes, le jaune, par des critiques et le rouge, par des artistes. Des films à la fois informatifs, divertissants et pour cinéphiles avertis.

Les projections auront lieu à la Cinémathèque québécoise. La vente de billets pour l’ensemble des projections se fait sur le site: http://www.vuesdafrique.org ainsi qu’à la billetterie de la Cinémathèque québécoise.

Billets à l’unité : 10 $ / Ciné-cartes (4 entrées) : 30 $ / Cinémax (10 entrées): 60 $ / Carte illimitée : 100 $

Martine Chartrand donnera une performance sur sa technique de peinture sur verre grâce à un système de rétroprojection. Une occasion ainsi d’échanger avec la cinéaste, le tout en direct. Samedi 23 avril, 16 h 30, au Quartier Général Baobar du Festival à la Cinémathèque québécoise. Entrée libre, places limitées.

Vues d’Afrique propose des projections à Québec, au Musée de la civilisation, du 20 au 23 avril, et à Ottawa du 20 au 22 avril, à La Nouvelle Scène

Vues d’Afrique remercie chaleureusement ses partenaires principaux pour l’édition 2015

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