Le festival sera l’occasion de découvrir 21 premières mondiales, 19 premières nord-américaines, 21 premières canadiennes et 47 premières québécoises. Le Québec y sera à l’honneur avec pas moins de 35 films locaux, courts, moyens et longs métrages, réalisés par nos cinéastes les plus confirmés ou par ceux de la relève.
Ouverture et clôture
Les RIDM ont le plaisir d’ouvrir le festival avec la première mondiale du film Le nez de Kim Nguyen. L’auteur de Rebelle propose un voyage olfactif fascinant dans l’univers mystérieux de l’odorat.
En clôture, le cinéaste suisse Nicolas Wadimoff nous fera découvrir, également en première mondiale, son nouveau documentaire Spartiates. Le coréalisateur de Clandestins et réalisateur de Aisheen – Still Alive in Gaza nous emmène cette fois en banlieue de Marseille, où un enseignant des arts martiaux mixtes, personnage coloré adepte d’une pédagogie musclée, se bat pour faire survivre son école.
Compétition officielle
Onze prix seront décernés aux films gagnants des quatre sections compétitives des RIDM. COMPÉTITION INTERNATIONALE LONGS MÉTRAGES
Avec 13 films d’une grande diversité de styles et d’origines, la compétition internationale longs métrages témoigne de la variété et de l’innovation du genre documentaire. Du conte documentaire turc Once Upon a Time au cinéma direct congolais Examen d’État, de l’essai qui mêle l’intime au politique à Chypre Evaporating Borders à l’expérience ethnographique étourdissante au Liban Masse mystique, ces récits nous amènent tous à voir le monde autrement.
L’incorporation d’éléments de mise en scène originaux donnera naissance à des films aux univers uniques et inoubliables, tels que Tour of Duty, témoignages d’anciennes « comfort women » en Corée du Sud, N – The Madness of Reason, une réflexion riche et visuellement époustouflante sur l’héritage du colonialisme en Afrique, ou Actress, portrait mi-documentaire mi-performance d’une actrice de la série The Wire. Les RIDM y retrouvent aussi des auteurs qui leur sont chers, comme Joshua Oppenheimer avec son complément très attendu à The Act of Killing, The Look of Silence, une vision bouleversante du génocide indonésien filmé cette fois du point de vue des victimes; ou encore J.P. Sniadecki, découvert l’an dernier lors de la rétrospective du Sensory Ethnography Lab, avec The Iron Ministry, immersion impressionnante tournée entièrement à bord de trains en Chine; sans oublier Pierre-Yves Vandeweerd Les tourmentes et Fernand Melgar L’abri, tous deux d’anciens récipiendaires d’un Grand prix aux RIDM.
