
ROUSSIL, LE CUL PAR TERRE de Maxime-Claude L’Écuyer en première mondiale au FIFA
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Catégorie(s) : Actualités — Cinéma — Festival
ROUSSIL, LE CUL PAR TERRE de Maxime-Claude L’Écuyer en première mondiale Au Festival du film sur l’Art (FIFA)
Le long métrage documentaire R. ROUSSIL, LE CUL PAR TERRE, réalisé par Maxime-Claude L’Écuyer (305 Bellechasse), sera présenté en première mondiale le 22 mars prochain au Cinéma du Musée dans le cadre de la 43e édition du Festival du film sur l’Art. Présenté en sélection officielle longs métrages, le film sera projeté en présence de Danielle Roussil, veuve de l’artiste québécois Robert Roussil, à l’occasion des célébrations du centième anniversaire de naissance de ce dernier.
Robert Roussil, figure majeure de la sculpture québécoise, a marqué l’histoire de l’art avec ses œuvres audacieuses et son engagement pour la liberté d’expression. Pourtant, depuis son décès en 2013, son héritage semble sombrer dans l’oubli. « Roussil, le cul par terre », vise à raviver la mémoire de Roussil en explorant son œuvre, sa philosophie, via le lieu où il a créé la majeure partie de ses œuvres : son moulin à Tourrette-sur-Loup, en France.
2e long métrage documentaire de Maxime-Claude L’Écuyer après le remarqué 305 Bellechasse (Prix Yolande et Pierre Perrault, RVQC, 2022) et de nombreux courts métrages présentés partout à travers le monde et récompensés en festivals, R. Roussil, le cul par terre donne à montrer au spectateur de nombreuses archives de Robert Roussil tout en ouvrant les portes sur sa demeure et son atelier en France, et donne la parole à sa veuve, Danielle Roussil, qui revient sur ses œuvres les plus influentes, parmi lesquelles certaines sont encore accessibles à Montréal.
Roussil, le cul par terre est produit par Danny Lennon et Maxime-Claude L’Écuyer tandis que Diane Chayer et Pierre Dufour agissent à titre de producteurs exécutifs*.
À propos de l’artiste
Robert Roussil est un artiste Québécois de renommée internationale. Né au Québec et résidant à Tourrettes-sur-Loup dans les Alpes Maritimes depuis les années 50 (où il a rencontré son épouse Danielle Moreau), il est décédé le 15 mai 2013. L’année 2025 lui aurait permis de fêter son centième anniversaire.
*voir À propos des producteurs exécutifs en annexe plus bas
PREMIÈRE MONDIALE
Le Samedi 22 mars 2025 | 19h15 | Cinéma du Musée
AU FESTIVAL DU FILM SUR L’ART
En présence de Danielle Roussil, femme de Robert Roussil
et du réalisateur Maxime-Claude L’Écuyer
Danielle Roussil et Maxime-Claude L’Écuyer sont disponibles pour entrevues
À propos des producteurs exécutifs : Diane Chayer et Pierre Dufour
Nous avons décidé il y a plusieurs années d’aider, dans la mesure de nos moyens, des artistes vivants à développer leur art. Notre logique était, et est toujours, que l’acquisition d’œuvres d’artistes décédés depuis longtemps ne profite qu’aux galeristes et ne contribue pas ou peu au développement de l’art dans la société. Nous avons réalisé assez tôt que beaucoup d’artistes vivent chichement, et que leur art était souvent leur seul gagne-pain; parfois, nous avons décidé de passer commande d’une œuvre pour aider un artiste à continuer à développer son art ou de parrainer une exposition d’art brut.
Cet engagement dans le domaine des arts, de nature très internationale, reflète notre vie en général. Citoyens du monde, certes, mais Québécois avant tout! Nous avons rencontré Robert Roussil pour la première fois à Tourrettes, en 2002. Nous avons été estomaqués de réaliser comment un artiste d’une telle envergure pouvait être si peu connu chez nous. Cet état de fait vient sans doute de sa personnalité réservée, voire abrasive. En plus, il travaillait tout le temps! Comme Danielle le révèle dans le film, il travaillait jour et nuit (le jour pour construire sa maison et son atelier; la nuit pour son art) sept jours par semaine.
Nous avons rencontré Danielle et Robert il y a plus de 20 ans. Nous sommes heureux de pouvoir les compter parmi nos amis.
Dès cette première rencontre, nous nous sommes dit qu’il fallait aider à mieux faire connaître Robert au Québec. Notre emploi du temps était aussi très dense, mais malheureusement il est décédé bien trop tôt et pour nous, ce que nous avons pu faire s’est avéré trop peu trop tard.
Nous avons ensuite tenté de transformer le moulin de Tourrettes, un endroit magique, en musée Robert Roussil. Cela s’est avéré un projet dantesque! La transformation du moulin en un endroit pouvant accueillir le public était au-dessus de nos capacités, tant financières que techniques. Nous avons exploré des sources de financement en France et au Québec, mais aucun des organismes sollicités n’a donné suite. Danielle est finalement arrivée à vendre le moulin.
La production de “R.Roussil, le Cul par Terre” est notre nouvel effort de faire connaître Robert Roussil, son œuvre et son influence sur l’évolution de l’art au Québec, en plus d’aider les artistes du monde du cinéma.
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