Que sommes-nous prêts à faire pour préserver notre eau?
La goutte de trop tire la sonnette d’alarme le 13 octobre 2021 à 20 h à Télé-Québec
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268 : c’est le nombre de litres d’eau potable qu’utilise en moyenne chaque Québécois au quotidien, chiffre qui monte à 536 en comptabilisant l’usage industriel, ce qui nous place au 2e rang des plus gros consommateurs de la planète, avec un dépassement de 650 % de la moyenne mondiale.
Télé-Québec présente ce mercredi 13 octobre à 20 h le documentaire La goutte de trop, dans lequel la plongeuse de renommée internationale Nathalie Lasselin mène une enquête fouillée sur la situation et présente le cycle de la production d’eau potable dans les grandes et petites villes de la province : un sujet d’importance, et qui a des échos en pleine campagne électorale municipale.
Voyez la bande-annonce du documentaire ici.
Fuites d’eau, bris de canalisations, rejets d’eaux usées et déversements, pollution, pénuries… le documentaire tire la sonnette d’alarme pour une prise de conscience collective afin que nous posions tous, à notre niveau, des gestes afin de préserver cette ressource essentielle, que l’on croit à tort inépuisable et qui n’existe pratiquement plus dans la nature au Québec.
« On met nos poubelles dans notre eau potable. C’est notre eau potable : on va la boire après », martèle Nathalie Lasselin.
Antibiotiques, perturbateurs endocriniens, éléments inflammatoires et cancérigènes se retrouvent en effet dans notre eau, dont l’apparence n’est pas une garantie de son innocuité ou de sa qualité bactériologique.
De Montréal à Sainte-Rose-du-Nord en passant par Québec, le documentaire brosse un portrait de la condition préoccupante de nos réserves d’eau potable – nous apprenant au passage que 83 municipalités rejettent encore directement leurs égouts dans les cours d’eau –, et met en lumière les dépenses en infrastructures générées par le gaspillage, qui se chiffrent en milliards de dollars.
« Le Québec est l’un des seuls endroits dans le monde où l’eau n’est pas facturée aux résidents. Est-ce que cela veut dire que l’eau est gratuite? C’est une illusion. Un service aussi essentiel que l’eau, justement parce qu’il est essentiel, devrait être autofinancé. Parce que quand ce service n’est pas autofinancé, il va inévitablement dépendre des urgences politiques du moment. Le fait d’avoir un autofinancement, ça garantit une gestion durable des infrastructures et du service », expose Justin Leroux, professeur d’économie à HEC Montréal.
Le documentaire propose des gestes simples à adopter tels que l’installation de produits économiseurs d’eau dans nos maisons, ou encore la récupération de l’eau de pluie. Car la somme des efforts combinés de tous peut faire une différence.
À la télé | mercredi 13 octobre 20 h
Sur le Web | le documentaire est offert gratuitement en simultané et en rattrapage sur telequebec.tv et sur l’application Télé-Québec.
Première à la Cinémathèque québécoise
Mardi 5 octobre 2021 à 21h00.
Billets en vente ici.
Infos de production
Réalisateur : Jérémie Battaglia
Productrices : Élodie Pollet, Amélie Lambert Bouchard
Producteur associé : Iann Quenneville
Production : Les Films Extérieur Jour — Québec, 2021
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