Unis TV diffusera la série docu-réalité « Encré dans la peau »

Unis TV diffusera la série docu-réalité Encré dans la peau les jeudis à 20 h dès le 15 octobre 2020 prochain

Pourquoi choisit-on de se faire tatouer? Pour surmonter une rupture, pour s’affirmer, pour se rappeler? Dans cette série docu-réalité, quatre tatoueurs ouvrent la porte de leur studio pour accueillir les confidences de leurs clients. Parmi eux, Jonathan Roberge, Marie-Lyne Joncas, Marianne St-Gelais, Natasha Kanapé Fontaine, Nicolas Archambault et Safia Nolin partagent une tranche de vie. Le tatouage permet d’aborder ce qu’ils ont sur le cœur, ce qu’ils veulent se rappeler et ce qu’ils veulent laisser derrière eux. Réalisée par Nils Caneele et produite par Wookey Films, Encré dans la peau révèle les secrets des uns et l’art des autres dans une série de 9 épisodes de 24 minutes.  Les trois premiers épisodes seront disponibles sur le site de la chaîne dès le 5 octobre, les autres s’ajouteront au fur et à mesure de la diffusion télé.

La série illustre ce lien spécial et intime qui se crée entre le tatoueur et le tatoué, faisant émerger émotions et témoignages. Les tatoueurs expliquent leurs inspirations, ce qui compose leur style et leur démarche artistique. D’un petit tatouage à une fresque corporelle, le corps devient une œuvre d’art débordant de détails, de symboles et de significations.  David Brown (Wolfgang Social Club), Sarah-Jade Beauregard (MTL Tattoo), Elodie Martin (MTL Tattoo), et Charles Saucier (Imperial Tattoo Connexion), se sont forgé une solide réputation dans le milieu. Comment leur entourage a-t-il reçu leur choix de faire du tatouage un métier? Quels événements ou rencontres les ont motivés dans cette voie? Le tatoueur le plus âgé du pays, le légendaire Tony D’Annessa, 84 ans, partage également son histoire en pratiquant son art dans l’un des épisodes.

Les clients, des humains aux expériences de vie très diverses, ont tous un lien particulier et intime avec leur tatouage et leur tatoueur. Pour certains, le tatouage est libérateur, il permet de se défaire des étiquettes et de relever des défis; pour d’autres, il marque une complicité ou le point tournant d’une vie. C’est l’occasion d’aborder certains sujets de société : le rapport au corps, le deuil, le féminisme, les relations familiales, la naissance ou encore la maladie, et de démystifier l’univers du tatouage par-delà les stéréotypes.

Une nouveauté d’Unis TV, qui révèle, avec authenticité et sensibilité, la beauté et les défis d’histoires humaines encrées dans la peau.  De nouveaux épisodes sont déjà confirmés pour l’automne 2021.

Ce que je voulais faire (avec ce tatouage), c’est une référence directe à mon recueil de poésie Bleuets et abricots, en ayant des plantes qui sont vraiment issues de la Côte-Nord, qui sont des fruits et des plantes indigènes. À partir de ce livre-là, j’ai voulu mieux reconnecter à mon territoire ancestral, puis les fruits, les baies, aller les cueillir, c’est ce qui me connecte le plus en tant que femme innue au territoire d’où je viens. Le tatouage dans mon cas, c’est vraiment un outil de réaffirmation et de réappropriation. – Natasha Kanapé Fontaine

 

J’ai décidé de me faire tatouer ma fleur de naissance, la violette. Mes tatous représentent un peu un état d’esprit dans lequel j’étais à ce moment-là. Ils ont tous une signification particulière, un lien avec quelque chose dans ma vie, ma carrière au patin, les olympiques, toujours quelque chose de relié à mon ancienne vie.  Là, je me suis dit ça suffit, on est rendu dans la beauté, je suis une autre personne, l’année a tourné et je suis dans de meilleures dispositions, donc je trouvais que la fleur amènerait un renouveau, une renaissance. – Marianne St-Gelais

 

Dans la vie je suis claustrophobe, et je déteste être obligé de faire quelque chose, je déteste ne pas bouger, ne pas être en contrôle de quelque chose. Ça (le tatouage), c’est une forme d’art où il faut qu’il y ait un lâcher-prise parce que tu ne contrôles aucunement la douleur et le fait que tu ne peux pas revenir en arrière une fois que c’est fait. – Jonathan Roberge

 

Tous les films de Miyazaki, c’est presque juste des héroïnes qui se battent pour la nature, je n’aime pas ça mettre trop de meaning dans mes tatous parce que je trouve que ça les rend lourds, mais là, on dirait que la princesse Mononoké – sa fourrure, son masque et sa face de guerrière – c’est vraiment beau et en même temps, c’est vraiment powerfull comme message. – Safia Nolin

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