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19e Gala Prends ça court – Guillaume Cyr et Steve Laplante nous parlent de leur passion pour le court métrage

Publié le 2 mars, 2023
Publié le 2 mars, 2023

ENTREVUE – Guillaume Cyr et Steve Laplante nous parlent de leur passion pour le court métrage

Les RVCQ présentent ce jeudi 2 mars le 19e gala du court-métrage, le Prix Prends ça court à la Cinémathèque québecoise !

Fondé par Danny Lennon, PRENDS ÇA COURT ! est à l’avant-garde de la diffusion du court métrage au Québec depuis bientôt 20 ans.  Cette année, le jury se compose d’une douzaine de personnalités du milieu cinématographique qui ont visionné les 63 films en compétition.

Marc Lamothe a eu le plaisir de réaliser une entrevue duplex avec Guillaume Cyr, animateur du 19e gala Prends ça court ! et ancien membre du jury et Steve Laplante, membre du jury de cette 19e édition.

 

 

CTVM.info — Quand et comment avez-vous commencé à vous intéresser au cinéma ?

Guillaume Cyr — Dès l’enfance, j’enregistrais tous les films qui passaient à la télé et je classais mes cassettes VHS avec des numéros.

Steve Laplante — Très jeune. Mon plus vieux souvenir du cinéma c’est E.T. de Spielberg.

 

Quel est le premier film québécois avec lequel vous êtes tombé en amour ?

Guillaume Cyr — Au Cégep, mon prof de cinéma nous a fait regarder LES ORDRES. Encore dans mon Top 3 aujourd’hui.

Steve Laplante — La toute première version de ELVIS GRATTON. Je ne comprenais pas tout, mais ce personnage me fascinait.

 

Quels sont les réalisatrices et réalisateurs québécois qui vous branchent actuellement ?

Guillaume Cyr — C’est difficile de passer à côté de Sophie Dupuis, ainsi que Jeanne Leblanc, Sophie Desraspe et Anne Emond.

Steve Laplante —  J’ai eu la chance de travailler avec Stéphane Lafleur et Monia Chokri dernièrement. Leur univers respectif m’impressionne énormément.

Avez-vous toujours été intéressé par le métier d’acteur ? 

Guillaume Cyr — Oui Toujours. Ou du moins, dès que j’ai vu une pièce de théâtre en secondaire trois. J’ai tout de suite su.

Steve Laplante —  Je n’avais aucune idée quoi faire honnêtement. Si ça n’avait pas fonctionné comme acteur, je serais peut-être devenu professeur.

Est-ce que vous regardez beaucoup de courts métrages québécois ? Si oui, quels réalisateurs suivez-vous actuellement ?

Guillaume Cyr – Oui, j’en regarde, mais il y en a trop, je ne peux pas m’arrêter à un réalisateur en particulier. Mais si j’ai à faire l’exercice, dernièrement j’ai vu un court réalisé par le scénariste Eric K. Boulianne et j’ai été renversé.

Steve Laplante —  J’aimerais en voir beaucoup plus. Un des courts métrages qui m’a beaucoup impressionné dernièrement est SIMO de Aziz Zoromba.

Avez-vous joué dans des courts métrages? Si oui, parlez-nous un peu de deux ou trois belles expériences ?

Guillaume Cyr — Oui beaucoup. Je garde de précieux souvenirs de ma rencontre avec Jeanne Leblanc sur son court UNE NUIT AVEC TOI. Ou encore ma découverte de Lawrence Coté-Collins dans son film SCORE.

Steve Laplante —  Oui. J’ai tourné dans huit films. Chacun des tournages est une expérience en soi. 

Quel est l’importance du format court-métrage à vos yeux en 2013 ?

Guillaume Cyr — Encore plus pertinents que jamais. On est plus que jamais dans une ère de l’efficacité. L’efficacité dans la manière de raconter une histoire. De rapidité de visionnement et de désir de folie dans la trame narrative. Le court est le champion dans toutes ces catégories.

Comment se prépare-t-on à devenir jury pour une compétition de courts-métrages ?

Guillaume Cyr — On ne fait rien de spécial. On vide son agenda pour réussir à les regarder tous. Après, on s’écoute : on a aimé ou pas et pourquoi.

Steve Laplante — Je pense qu’il faut juste rester ouvert à différents univers. Juste être réceptif et bon public.

Le fait d’être membre de la famille cinéma au Québec rend-il le travail de jury plus difficile puisque plusieurs des réalisateurs acteurs et artisans de ses films sont souvent des amis ou de bonnes connaissances ? Est-ce difficile d’être objectif dans un tel contexte ?

Guillaume Cyr — Je dirais que oui. Mais le fait qu’on est plusieurs sur le jury, cela empêche justement qu’un ou une se laisse tomber dans le favoritisme.

Steve Laplante — Je suis moins intervenu lors des délibérations quand il s’agissait de films réalisés par des amis puisque, a priori, j’aurais été moins objectif.

Après avoir vu les courts en compétition cette année, quel portrait dressez-vous de cette génération de réalisateurs émergents et en quoi vous semble-t-elle différente des générations précédentes ? 

Guillaume Cyr — Si ces cinéastes se font financer par nos institutions, on est en business pour encore longtemps.

Steve Laplante — Il y avait une très grande diversité dans la sélection. Autant au niveau des genres, du rythme, des propos. À tel point où je ne vois pas vraiment d’unicité au niveau de leur génération. Tout ça est bien diversifié, probablement mieux qu’on a pu voir avec les générations qui les précédaient.

Souvent, les courts métrages permettent aux acteurs de plonger dans des registres que l’on ne leur offre pas toujours à la télé, au cinéma ? Quel type de film ou de personnage souhaiteriez-vous qu’on vous offre ?

Guillaume Cyr — J’aimerais jouer un inspecteur de police un peu véreux, ou seulement un peu rock and roll, un Victor Lessard ou quelque chose du genre. Quelqu’un de très intelligent, mais dans l’action.

Steve Laplante — Je pense que je suis prêt à jouer un gars dangereux. Quelqu’un qu’on craint. Il ne m’est pas arrivé si souvent d’en jouer.

Steve Laplante, le festival Regard sur le court vient d’annoncer une rétrospective de vos films qui sera présentée le 25 mars prochain. Quelle a été votre réaction à cette nouvelle ?

Steve Laplante — J’ai été très surpris. Je ne pensais pas avoir tourné assez de courts métrages pour en faire une rétrospective. J’ai tourné dans huit courts et cinq seront présentés en rétrospective : 

  • Bijou de famille (2002) de Martin Talbot
  • Paparmane (2012) de Joëlle Desjardins Paquette
  • Une formalité (2016) de Pierre-Marc Drouin et Simon Lamarre-Ledoux
  • Poisson de mars (2018) de Pierre-Marc Drouin et Simon Lamarre-Ledoux
  • Les grandes claques (2021) de Annie St-Pierre

 

Pour en savoir plus sur cette 19e édition du gala Prends ça court!, et découvrir les membres du jury ainsi que les films en compétition, cliquez ICI

 

 

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