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1ʳᵉ Semaine de la critique de Montréal – Dévoilement de la programmation 2025

Publié le 19 décembre, 2024
Publié le 19 décembre, 2024

Dévoilement de la programmation 2025 de 1ʳᵉ Semaine de la critique de Montréal

Twilight, Un homme imaginé et Deux cocus vont nager en ouverture et Une langue universelle et A Shrine en clôture

La Semaine de la critique de Montréal est fière de dévoiler la programmation de sa première édition, qui se tiendra du 13 au 19 janvier 2025 à la Cinémathèque québécoise et au Cinéma Moderne . Une sélection de 19 films , courts, moyens et longs métrages rassemblés en bouquets présentés au fil de sept jours distincts et complémentaires. Chaque programme sera suivi par une discussion de fond entre cinéastes, auteurs·rices, critiques et publics.

Une initiative de la revue en ligne Panorama-cinéma , la 1 ère Semaine de la critique de Montréal inaugure un rendez-vous annuel visant à créer un espace de découverte et de réflexion sur le cinéma. Ce festival non compétitif met de l’avant de nouveaux talents en s’appuyant sur les ramifications thématiques, politiques et formelles des œuvres choisies, par l’implication de programmes doubles ou triples. Ces derniers sont pensés à la fois pour valoriser les œuvres entre elles, mais aussi pour encourager des visionnements inquisiteurs, à la recherche des idées sous-jacentes aux films, voire à l’ordre de leur présentation.

La programmation de la 1 ère Semaine de la critique a été réalisée par un comité composé de Ariel Esteban Cayer , Mathieu Li-Goyette et Olivier Thibodeau ( Panorama-cinéma ) ainsi que Mélopée B. Montminy ( 24 images ) et Justine Smith ( CultMTL , Petits mensonges blancs , Robert Ebert.com ).

« En apparence l’événement s’ouvre sur un cliché : la critique de cinéma serait trop difficile, élitiste, mécontente, désuète. Et pourtant elle est censée décrire les tendances, nommer les auteurs∙rice∙s, agencer les styles afin de mieux les réfléchir, les rendre plus invitants, mieux partageables. Partout les mêmes questions se posent sur les écosystèmes du streaming , sur les politiques festivalières, sur le financement des artistes, sur le financement de la diffusion, sur celui des revues. Il semble alors que plus que jamais la critique doit trouver des manières de faire œuvre utile.

Il ressort de cette programmation un portrait foncièrement contestataire du monde, qui cherche à mettre de l’avant des égards sensibles, voire fragiles, qui partagent cette qualité critique avec colère et douceur égales. Ainsi les films que nous avons choisis conjuguent les tensions contemporaines, ils travaillent à expliciter l’austérité ambiante, à départager le vrai du faux, à confronter la guerre et les colonialismes, à canaliser la perte, saisir la mémoire et provoquer du lien autour de la création. » – Ariel Esteban Cayer , directeur de la programmation et Mathieu Li-Goyette , directeur général de la Semaine de la critique de Montréal

OUVERTURE – HORS-PISTE

Lundi 13 janvier à 19h00 | Cinémathèque québécoise

Comme le monde est petit dans les confins de la normalité, alors que ses marges s’étendent à perte de vue. Ce programme présente trois balades – sur la montagne, dans la ville et sur la côte – afin de découvrir la beauté qui se cache de l’autre côté des rails.

Twilight de Park Sye-young (Corée du Sud, 17 minutes) – En première internationale

Un homme imaginé de Melanie Shatzky et Brian M. Cassidy (Canada, 62 minutes) – En première québécoise

Two Cuckolds Go Swimming de Winston DeGiobbi (Canada, 82 minutes) – En première mondiale

CHRONIQUES D’UNE MORT ANNONCÉE

Mardi 14 janvier à 19h00 | Cinémathèque québécoise

Différentes formes d’attentes face à la mort se superposent dans ce programme candide sur le thème du deuil et de la foi : un processus créatif qui s’accroche à des formes de survie tantôt lyriques, tantôt épiques.

Super Happy Forever de Kohei Igarashi (Japon/France, 94 minutes) – En première québécoise

Louis Riel, ou Le ciel touche la terre de Matias Meyer (Canada, 83 minutes) – En première canadienne

Maintenant, il est dans la vérité de Roberto Tarazona (Cuba, 11 minutes) – En première mondiale

ALBUMS DE FAMILLE

Mercredi 15 janvier à 19h00 | Cinéma Moderne

Le contour d’une montagne peut-il nous renseigner sur les peuples qui vivent sur ces terres ? De quoi est constitué une histoire familiale ? Trois approches radicales sur la construction du souvenir à l’écran.

Lost Chapters de Lorena Alvarado (Vénézuela/États-Unis, 67 minutes) – En première nord-américaine

Merman de Ana Lungu (Roumanie, 85 minutes) – En première nord-américaine

UNDR. de Kamal Aljafari (Palestine/Allemagne, 15 minutes) – En première canadienne

NATURE MORTE

Jeudi 16 janvier à 19h00 | Cinéma Moderne

Une promenade en nature en compagnie de ses réfugiés·e·s comme de ses admirateurs·rice·s qui s’intéressent aussi à la nature technique – numérique ou analogique – des représentations sylvestres.

Base Station de Park Sye-young et Yeon Ye-ji (Corée du Sud, 67 minutes) – En première internationale

Sept promenades avec Mark Brown de Pierre Creton et Vincent Barré (France, 104 minutes) – En première québécoise

AU CRÉPUSCULE

Vendredi 17 janvier à 19h00 | Cinéma Moderne

Un programme triple sur les traditions évanescentes – poésie, danse et baseball – que pratiquent les dévot·e·s à l’orée de la nuit : autant de secrets lumineux que la caméra révèle avec perspicacité.

Taman-Taman (Parc) de So Yo-Hen (Taïwan, 100 minutes) – En première nord-américaine

Que la lune rouge brûle de Ralitsa Doncheva (Québec/Bulgarie, 7 minutes)

Eephus de Carson Lund (États-Unis, 98 minutes) – En première québécoise

TERRITOIRE(S) OCCUPÉ(S)

Samedi 18 janvier à 16h30 | Cinéma Moderne

Prendre soin des fleurs, élever les enfants ou piétiner furieusement le trottoir ? Un programme sur la résistance quotidienne, placé entre fragments de douceur et éclats de colère, entre enracinement au territoire et quête de dignité.

Fujiyama Cotton de Taku Aoyagi (Japon, 95 minutes) – En première internationale

Mémoire fertile de Michel Khleifi (Palestine/Belgique, 99 minutes)

Spiders Web de Frank Dunsten, Ben et Oliver Roberts (Canada, 65 minutes) – En première québécoise

CLÔTURE – OÙ EST LA MAISON DE MON AMI?

Dimanche 19 janvier à 17h00 | Cinémathèque québécoise

La convergence inespérée de deux cinéastes du doux-amer dont la sensibilité unique interroge l’identité, entre le Canada et l’Iran, par l’impliquer de la langue, de la balade et du regret.

Une langue universelle de Matthew Rankin (Canada, 89 minutes)

A Shrine de Abdolreza Kahani (Canada/Iran/France, 84 minutes) – En première nord-américaine

La liste complète des participants∙e∙s aux discussions sera dévoilée le 6 janvier 2025.

TARIFS ET MISE EN VENTE DES PASSEPORTS ET BILLETS

Billet individuel (programme double ou triple) : 25$

Billet individuel (projections simples du samedi) : 15$

Passeport régulier : 120$

Passeport étudiant·e·s & 65 ans et + : 80$

Partenaires

Panorama-cinéma et la Semaine de la critique de Montréal soulignent le soutien financier du Conseil des arts de Montréal ainsi que le soutien de nos partenaires de diffusion, le Cinéma Moderne et la Cinémathèque québécoise. Le festival tient également à remercier ses partenaires, l’Association québécoise des critiques de cinéma (AQCC), le Goethe-Institut Montréal, MUBI Canada, la Semaine de la critique de Berlin (Woche der Kritik), le Collège de Maisonneuve et Plein(s) Écran(s), ainsi que ses partenaires de présentation : Tënk Canada, puis les revues 24 images , Liberté et Spirale .

La 1 ère Semaine de la critique de Montréal se déroulera du 13 au 19 janvier 2025 à la Cinémathèque québécoise et au Cinéma Moderne

Informations et achat des billets : www.semainedelacritique.ca

Suivez la Semaine de la critique de Montréal sur Facebook Instagram

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