Renforcer les voix autochtones à l’écran — Trois cinéastes autochtones émergentes participent à un perfectionnement en scénarisation documentaire grâce à Téléfilm Canada et à L’inis
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Catégorie(s) : Actualités — Cinéma
Renforcer les voix autochtones à l’écran — Trois cinéastes autochtones émergentes participent à un perfectionnement en scénarisation documentaire grâce à Téléfilm Canada et à L’inis
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Soutenu financièrement par Téléfilm Canada, L’inis est heureux d’annoncer le lancement d’un nouveau programme de perfectionnement en scénarisation documentaire à l’intention des créateurs et créatrices autochtones francophones. Ce programme unique de 80 heures réparties sur 27 semaines, offrira à trois participantes l’opportunité de développer leur propre projet de documentaire, de la phase d’idéation à la scénarisation finale pour ensuite le présenter sous forme de pitch à des producteurs et productrices de documentaires.
Provenant de différentes régions du Québec et représentant différentes communautés autochtones, les trois participantes de cette première édition sont Widia Larivière, de la nation Anishinabekwe de Timiskaming, Isabelle Kanapé de la nation Innue de Pessamit, et Mélanie Lameboy de la nation Crie de Chisasibi.
Le programme, qui se tiendra du 14 mars au 13 septembre 2024, comprendra des formations magistrales, des ateliers pratiques ainsi qu’un mentorat individuel. Les participantes seront guidées par des experts renommés du domaine documentaire, incluant les scénaristes, réalisateur et réalisatrices Pascal Sanchez, Mélissa Beaudet, Miryam Charles et Kim O’Bomsawin. Une classe de maître sera également dispensée par la cinéaste et légende du cinéma documentaire Alanis Obomsawin.
Mélanie Lameboy, participante, Miryam Charles, mentore, Kim O’Bomsawin, mentore, Isabelle Kanapé, participante, Widia Larivière, participante, et Mélissa Beaudet, mentore.
Renforcer les voix autochtones à l’écran
« Ce programme vise à accroître la représentation des personnes autochtones d’expression française dans le domaine de l’audiovisuel au Québec », explique Adriana Chartrand, chargée des initiatives autochtones et analyste au contenu à Téléfilm Canada. « En soutenant les histoires et les conteurs autochtones et en fournissant des outils pour le développement de projets d’auteurs, nous espérons encourager la relève autochtone dans la création documentaire », ajoute-t-elle.
Initié et financé par Téléfilm Canada, le programme a été élaboré à L’inis sous la direction de Stéphanie Verrier, directrice du développement des programmes, en collaboration avec Élisabeth Lebel, chargée de projet, et Frédérique Proulx, coordonnatrice.
Selon Jean Hamel, directeur général de L’inis : « Ce programme représente une étape cruciale dans notre engagement en faveur de l’inclusion dans l’industrie cinématographique, particulièrement en ce qui concerne la promotion des talents autochtones. Nous sommes fiers de collaborer avec Téléfilm Canada pour offrir cette opportunité unique aux créateurs et créatrices autochtones. »
Le programme bénéficie également du soutien du Bureau de l’écran autochtone, qui finance les activités d’accueil et de clôture qui se déroulent à L’inis en mars et en septembre.
« Le Bureau de l’écran autochtone se réjouit de cette première opportunité offerte aux autochtones francophones par L’inis avec le soutien financier de Téléfilm Canada. Il est primordial d’allouer des ressources nécessaires au développement du secteur de l’audiovisuel autochtone pour que ceux-ci puissent partager leurs histoires selon leurs visions du monde », a expliqué Jean-François D. O’Bomsawin, directeur des communications et des initiatives francophones au Bureau de l’écran autochtone.
Véronique Rankin, directrice générale de Wapikoni, qui a participé au comité de sélection, estime que « ce programme permettra aux participantes de développer leurs compétences et de créer des œuvres uniques et authentiques qui reflèteront leurs cultures et leurs expériences. »
Un parcours pour mener un projet vers la production
Ce programme novateur permettra aux participantes de développer un projet personnel de moyen ou long métrage documentaire, en suivant toutes les étapes de la scénarisation, de l’idéation à la recherche, en passant par la sélection des protagonistes et les pré-entrevues. À la fin de la formation, les cinéastes auront une proposition documentaire complète et auront préparé un « pitch » qu’elles présenteront à un panel de productrices et de producteurs professionnels. Ces derniers pourraient ensuite choisir de prendre le projet sous leur aile pour poursuivre le développement et passer à l’étape du financement.
Les participantes rencontreront également des télédiffuseurs québécois afin de se faire connaître et d’établir un premier contact facilitant la réception de leurs futurs projets.
Elles bénéficieront de cours de groupe sur l’écosystème de la production audiovisuelle au Québec, sur l’art du pitch et autres.
« Nous sommes très heureux d’accueillir ces trois talentueuses cinéastes à L’inis. Nous souhaitons vivement que ce programme leur donne des outils concrets, tout en nourrissant leur passion pour le genre documentaire », affirme Stéphanie Verrier, directrice du développement des programmes de L’inis.
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