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Patrimoine canadien accorde un financement permanent au Bureau de l’écran autochtone pour soutenir les récits autochtones

Publié le 15 mars, 2024
Publié le 15 mars, 2024

Patrimoine canadien accorde un financement permanent au Bureau de l’écran autochtone pour soutenir les récits autochtones

La promotion des cultures et des langues autochtones est essentielle. Elle constitue un puissant outil pour guérir, se réconcilier et favoriser un profond sentiment identitaire. Et le secteur audiovisuel est un excellent moyen pour revitaliser les cultures et les langues autochtones.

Ce jeudi, l’honorable Pascale St-Onge, ministre du Patrimoine canadien, a annoncé l’octroi d’un financement permanent afin de soutenir les récits autochtones par l’entremise du Bureau de l’écran autochtone (BEA). Soixante-cinq millions de dollars seront versés sur 5 ans à compter de 2024-2025, et 13 millions de dollars chaque année par la suite.

Ces fonds permettront à plus de gens des Premières Nations, d’Inuit et de Métis de raconter leurs propres histoires et de se voir à l’écran. Ils assureront la stabilité du milieu, renforceront l’autodétermination des Autochtones et permettront au BEA de tisser des relations à long terme avec des partenaires et des commanditaires. Cette annonce s’inscrit dans la foulée de la Loi sur la diffusion continue en ligne et vise à soutenir les récits autochtones et à aider le public à découvrir et à apprécier la programmation autochtone qui se décline en plusieurs langues.

Le BEA est une organisation indépendante dirigée par des Autochtones qui favorise et soutient la souveraineté narrative et la revitalisation culturelle en multipliant la présentation de récits autochtones à l’écran. Depuis sa création il y a six ans, le BEA a réussi avec brio à former un secteur audiovisuel autochtone et à le faire prospérer.

Voici quelques histoires à succès attribuables au BEA :

  • L’Ombre des corbeaux (Bones of Crows), première minisérie et premier long métrage à être dirigés par des femmes autochtones, qui traitent de la vie dans les pensionnats en Amérique du Nord;
  • Les voleurs de la nuit (Night Raiders), un film de science-fiction dystopique applaudi par les critiques et se déroulant en 2044;
  • Appui pour l’organisation d’activités de formation inspirées du documentaire Little Bird, qui a été nommé à 19 reprises aux prix Écrans canadiens de 2024, notamment dans les catégories Meilleure série dramatique et Meilleur premier rôle, série dramatique. Cette série dirigée par des Autochtones raconte l’histoire d’une Autochtone qui part à la recherche de sa famille biologique et découvre une vérité sur son passé;
  • Horreur boréale (Slash/Back), film pour adolescents, œuvre de science-fiction et d’horreur campée au Nunavut;
  • Pour toi Flora, une minisérie qui explore la réalité des pensionnats au Québec.
  • Par ailleurs, le BEA a conclu des partenariats avec Netflix, Google, l’Institut Sundance et l’Institut de technologie du Massachusetts. En 2022, le Festival international du film de Toronto (TIFF) a présenté en première trois longs métrages financés par le BEA, tandis que la programmation du TIFF de cette année renfermait le plus grand nombre de films produits par des Autochtones de toute son histoire. En 2023, le BEA a également tenu le premier Forum de coproduction autochtone internationale à Cannes.

Le financement permanent du programme du BEA répond directement au plan d’action lié à la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et des appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation du Canada. De plus, la feuille de route du BEA en matière de parité hommes-femmes renferme des réponses bien concrètes aux appels à la justice énoncés dans le rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinées.

« Le Bureau de l’écran autochtone change des vies et permet aux Autochtones de raconter leurs récits authentiques au public d’ici et de l’étranger. Veiller à ce que les communautés autochtones aient les moyens et les capacités de partager leurs histoires fait partie intégrante de notre engagement envers la réconciliation. Nous soutenons pleinement le BEA dans ses efforts en vue de rendre possibles ces œuvres créatives qui sont essentielles afin de favoriser un avenir meilleur pour le Canada et les peuples autochtones. » — L’honorable Pascale St-Onge, ministre du Patrimoine canadien

« L’obtention d’un financement continu marque une étape importante pour le BEA et les conteurs autochtones que nous soutenons, et nous fournit à tous une base stable à partir de laquelle nous pourrons croître. Ce n’est qu’un début pour le BEA, qui s’engage dans la pleine expression de son mandat, à savoir bâtir un secteur de l’écran autochtone au Canada et faire en sorte que les histoires autochtones à l’écran inspirent les publics du monde entier. » — Kerry Swanson, présidente et chef de la direction, Bureau de l’écran autochtone.

Les faits en bref

Lors des deux dernières années complétées, le BEA a versé plus de 24,6 millions de dollars afin de soutenir des créatrices et créateurs des Premières Nations, métis et inuits, ce qui représente environ 42 % de tous les fonds consacrés au secteur de l’écran autochtone.

En 2022-2023, le BEA a déboursé un total de 11,8 millions de dollars en contributions directes à 191 bénéficiaires répartis dans 12 provinces et territoires, dont 1,02 million de dollars supplémentaires dans le cadre de programmes de partenariats stratégiques.

En 2022-2023, le BEA a accordé plus de 50 % de l’enveloppe annuelle du volet Développement du secteur à la construction d’un studio de production cinématographique et télévisuelle à Iqaluit (Nunavut). Cette étape majeure constitue le plus important engagement financier du BEA à ce jour.

En 2022-2023, 87,7 % des fonds du BEA destinés à la production ont été investis dans des projets traitant notamment de langues autochtones, soit une hausse de 20 % comparativement à l’année précédente.

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Programmes de financement relevant du Bureau de l’écran autochtone

Bureau de l’écran autochtone

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