En ouverture du 34e festival, Présence autochtone solidaire de la nation Wet’suwet’en

Amnistie internationale a pris une décision sans précédent en attribuant le statut de prisonnier d’opinion à Chef Dsta’hyl, chef du clan Likhts’amisyu de la nation Wet’suwet’en. Il devient ainsi le tout premier prisonnier d’opinion reconnu par Amnistie internationale sur le territoire canadien. Cette décision souligne l’importance des luttes des peuples autochtones pour défendre leurs territoires menacés face aux potentats économiques qui privilégient le profit financier au détriment de l’environnement.

Yintah, le film d’ouverture du 34e Festival international Présence autochtone, illustre cette résistance. Ce documentaire met en lumière la lutte du peuple Wet’suwet’en contre les interventions combinées de la GRC et des compagnies pétrolières cherchant à imposer la construction d’oléoducs, alors que le Canada assigne en résidence l’un des leaders de cette lutte. Solidaire avec Amnistie internationale, le FIPA déclare : « La criminalisation des Wet’suwet’en doit cesser ». Les actions déstabilisatrices contre la souveraineté des peuples autochtones doivent être dénoncées partout.

Le FIPA se positionne comme le défenseur des premiers protecteurs de la Terre, qui font face à des harcèlements juridiques et policiers, voire à des menaces de mort et des assassinats dans certaines régions des Amériques.

Plusieurs films de la sélection du FIPA 2024 mettent en lumière les luttes actuelles des peuples défenseurs de la Terre, notamment Amazonie, à la rencontre des gardiens et gardiennes de la forêt de Santiago Bertolino (projeté le 8 août à 18 h au Cinéma du Musée, en première mondiale) et This is our Everything de Frederik SubeI (projeté le 11 août à 16 h au Cinéma du Musée).

Le FIPA 2024 se tient fièrement sous la bannière de la souveraineté autochtone à la défense de la Mère-Terre.

Pour plus d’informations, visitez www.presenceautochtone.ca.

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