Les racines de l’ONF dans les Maritimes mises en valeur au Festival international du film de l’Atlantique 2024 !

Les racines de l’ONF dans les Maritimes mises en valeur au Festival international du film de l’Atlantique 2024

Parmi les six films de l’ONF sélectionnés, une réalisation d’Andrea Dorfman et une production exécutive d’Elliot Page, originaires de Halifax

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Le court métrage d’animation Poil aux jambes, de la cinéaste Andrea Dorfman, native de Halifax, sera présenté en première mondiale dans le cadre d’une sélection exceptionnelle de six films de l’Office national du film du Canada (ONF) au Festival international du film de l’Atlantique (AIFF) 2024, qui se déroulera du 11 au 18 septembre.

Les cinéphiles d’Halifax pourront également assister aux premières atlantiques de deux longs métrages documentaires étroitement liés à la région.

La coproduction de Banger Films et de l’ONF Vivre et laisser vivre: la voix de Jackie Shane, coréalisée par Michael Mabbott et Lucah Rosenberg-Lee, sera projetée à l’AIFF avant de prendre l’affiche le 20 septembre au Cineplex Cinemas Park Lane. Elliot Page, originaire de Halifax, a agi comme producteur exécutif du film, et Amanda Burt, diplômée du Nova Scotia College of Art and Design et de l’Université King’s, comme productrice.

Le festival présentera également le long métrage documentaire Seguridad, de la cinéaste terre-neuvienne Tamara Segura.

La sélection de l’ONF à l’AIFF 2024 comprend également le long métrage documentaire 7battements par minute, de Yuqi Kang (Intuitive Pictures/ONF), et les courts métrages d’animation Peut-être des éléphants (Mikrofilm/ONF) de Torill Kove, lauréate d’un Oscar, et Inkwo à la défense des vivants (Spotted Fawn Productions/ONF) d’Amanda Strong.

Programme documentaire

Vivre et laisser vivre: la voix de Jackie Shane, de Michael Mabbott et Lucah Rosenberg-Lee (99 min) – Première atlantique

Production : Amanda Burt, Sam Dunn et Scot McFadyen (Banger Films); Michael Mabbott et Justine Pimlott (ONF)

Production exécutive : Scot McFadyen, Sam Dunn, Chanda Chevannes (ONF), Anita Lee (ONF), Elliot Page et Matt Jordan Smith (PAGEBOY Productions), Martin Katz, Nia Long et CJ Mac

• Une étoile disparue brille de nouveau. Par sa présence sur scène, la chanteuse de soul Jackie Shane était capable d’éclipser des légendes du R&B comme Etta James et Little Richard. Elle a su tracer une nouvelle voie avec audace, celle d’une des artistes transgenres noires les plus avant-gardistes de la scène musicale – mais au faîte de la célébrité, pourquoi a-t-elle soudainement disparu des feux de la rampe ?
• Vivre et laisser vivre a remporté le prix Out in the Silence au Frameline International LGBTQ+ Film Festival de San Francisco ainsi que le prix spécial du jury de la Guilde canadienne des réalisateurs pour un long métrage documentaire canadien à Hot Docs, où il a également figuré parmi les 10 films préférés du public.
• Les longs métrages du cinéaste torontois Michael Mabbott La vie trépidante de Guy Terrifico (prix du meilleur premier long métrage canadien) et Citizen Duane ont été présentés en avant-première au Festival international du film de Toronto. Son premier documentaire, Music Lessons, a été projeté en avant-première à Hot Docs.
• Lucah Rosenberg-Lee est un conférencier, entrepreneur et réalisateur torontois spécialisé dans les documentaires et le contenu LGBTQ+. Il a produit et réalisé divers projets, dont Passing et For Nonna Anna, qui ont été projetés au TIFF, à Inside Out et à Sundance.

Seguridad, de Tamara Segura (76 min) – Première atlantique

Production : Annette Clarke et Rohan Fernando

• Nommée « la plus jeune soldate de Cuba » pour une campagne publicitaire, la cinéaste Tamara Segura, installée à Terre-Neuve, brosse le portrait de la relation tourmentée qu’elle a entretenue avec son père, dans le contexte de la Révolution cubaine. Après quatre ans d’absence, elle retourne sur l’île, caméra au poing, avec l’espoir de se réconcilier avec lui. Mais la mort soudaine de Jorge oblige Tamara à se pencher sur le passé trouble de son père et sur la façon dont le régime hautement militarisé du pays a causé sa perte.
• Tamara Segura est diplômée de la prestigieuse École internationale de cinéma et de télévision de San Antonio de los Baños (EICTV). Ses films ont été primés en Espagne, à Cuba, au Canada et au Mexique. Résidant à Terre-Neuve depuis 2012, elle a déjà travaillé avec l’ONF à Halifax, notamment sur les films Une chanson pour Cuba (2014) et Au rythme du Labrador (2018).

7 battements par minute, de Yuqi Kang (100 min)

Production : Ina Fichman (Intuitive Pictures), Sherien Barsoum (ONF)

Dossier de presse : espacemedia.onf.ca/epk/7battementsminute

• La cinéaste Yuqi Kang suit la championne de plongée en apnée Jessea Lu alors qu’elle revient sur les lieux de l’expérience de mort imminente qu’elle a vécue pour affronter les traumatismes du passé. Juxtaposant images sous-marines et entrevues personnelles, 7battements par minute situe le public et la cinéaste elle-même dans l’immédiateté de l’expérience, alors que la pression barométrique comprime le corps, que le cœur ralentit et que le pouls faiblit.
• Yuqi Kang est une cinéaste canadienne d’origines chinoise et mongole, animée par la passion de créer des profils psychologiques dans des circonstances extrêmes. Son premier long métrage, A Little Wisdom, a été présenté en première à Busan, SXSW, Karlovy Vary et Hot Docs, où il a remporté le prix du meilleur long métrage canadien. Elle a été nommée aux Asia Pacific Screen Awards et au Discovery Award de la Guilde canadienne des réalisateurs, et a reçu le prix 40 Under 40 de DOC NYC.

Courts métrages

Poil aux jambes, d’Andrea Dorfman (17 min) – Première mondiale

Production : Liz Cowie et Rohan Fernando

• Le court métrage d’animation d’Andrea Dorfman relate le geste de rébellion modeste, mais déterminant d’une adolescente de 13 ans qui chemine à travers la féminité et vers le féminisme. Lorsqu’elle choisit de ne pas se raser les jambes, la jeune Andrea est amenée à se questionner sur les attentes de la société, pour finalement les défier. Avec charme, humour et tendresse, Poil aux jambes capte la dimension universelle de l’exploration identitaire et de la curiosité des jeunes adolescentes. À leur enfance insouciante passée à bicyclette, la tête dans les nuages, succède bientôt la volonté de contester les stéréotypes qui menacent de freiner l’affirmation de leur personnalité.
• Andrea Dorfman, cinéaste de Halifax, a écrit et réalisé de nombreux documentaires, longs métrages et films d’animation primés, notamment Imparfaite (2010), Bouche décousue (2012) et le long métrage documentaire Les jeunes filles de Meru (2018), produits par l’ONF. Ses collaborations vidéo avec la poète et musicienne Tanya Davis, How to Be Alone (2010) et À la maison (2020), ont fait sensation sur YouTube.

Peut-être des éléphants, de Torill Kove (16 min 43 s)

Production : Lise Fearnley (Mikrofilm), Maral Mohammadian (ONF), Tonje Skar Reiersen (Mikrofilm)

• Dans les années 70, trois adolescentes rebelles, une mère qui ne tient pas en place, un père qui perd le compte de ses pommes de terre et, peut-être, des éléphants se retrouvent dans la bouillonnante Nairobi. La famille en sera changée à tout jamais. Peut-être des éléphants est un hommage autobiographique ludique et vibrant aux trois années qu’a passées Torill Kove au Kenya, et au pouvoir thérapeutique du souvenir, aussi peu fiable soit-il.
• Raconté par Torill Kove et mettant en scène la distribution de son court métrage Ma Moulton et moi, nommé aux Oscars, Peut-être des éléphants a été réalisé avec la collaboration de plusieurs Canadiens et Canadiennes d’origine kenyane qui ont prêté leur voix aux personnages kenyans et que Torill Kove a consultés sur la langue swahilie et la culture kenyane.
• Torill Kove est une cinéaste et animatrice d’origine norvégienne vivant au Canada. Trois de ses films ont été nommés aux Oscars : Ma grand-mère repassait les chemises du roi, Ma Moulton et moi, et Le poète danois, qui a remporté la prestigieuse statuette en 2007. Les œuvres de Torill Kove sont reconnues pour leur expressivité et les thèmes autobiographiques enjoués et émouvants qu’elles abordent.

Inkwo à la défense des vivants, par Amanda Strong (18 min 27 s)

Production : Amanda Strong (Spotted Fawn Productions), Maral Mohammadian (ONF), Nina Werewka (Spotted Fawn Productions)

• Dans ce court métrage d’animation image par image, Dove, une personne guerrière bigenre, utilise son remède autochtone (Inkwo) pour protéger sa communauté d’une horde de monstres affamés.
• Adaptation de la courte histoire Wheetago War du conteur tlicho déné primé Richard Van Camp, Inkwo fait appel aux voix de Paulina Alexis (lauréate d’un prix Critics Choice), de Tantoo Cardinal (décorée de l’Ordre du Canada) et du producteur de télévision, acteur et conteur Art Napoleon.
• Amanda Strong est une artiste, écrivaine, productrice, cinéaste et mère métisse (michif). Elle est la propriétaire et productrice exécutive de Spotted Fawn Productions Inc. Ses créations collaboratives visent à donner de l’envergure aux récits et aux visions du monde autochtones. Son travail a été souligné par des nominations aux prix Écrans canadiens et aux Emmy Awards.

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