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Deux films de Giovanni Princigalli au Black Film Festival de Montréal et au Salina Doc Fest en Italie

Publié le 10 septembre, 2024
Publié le 10 septembre, 2024

La chanson d’Aïda et Les filles et les garçons de mon âge présentés au Salina DOC Fest et au Film Black de Montréal 

 

Le documentaire « La canzone di Aida » (90 min,. 2024), premier long métrage du réalisateur Giovanni Princigalli, sera présenté en compétition au Salina Doc Fest en Italie sous la direction de Giovanna Taviani (fille du cinéaste Vittorio Taviani primé à Venise et Berlin).  Le film, dédié au sociologue et député progressisite Franco Cassano (dont Princigalli a été l’élève) raconte l’histoire d’une Rom roumaine, Aida, qui vit dans un camp à la périphérie de Bari depuis plus de 20 ans. C’est l’histoire de sa lutte, de son émancipation et de son indépendance.  La projection aura lieu le 12 septembre.

Le court métrage « Les filles et les garçons de mon âge » (20 min, 2024) sera présenté en première mondiale et en compétition au Festival du film noir de Montréal, dont le président d’honneur est Spike Lee, qui ouvrira le festival. Le film,  dédié à la mémoire de Pierre Jutras (cinéaste et directeur de la cinémathèque québécoise) sera présenté le 28 septembre.  Le protagoniste est un adolescent cubain – canadien. Il s’agit d’une histoire d’amour et d’amitié entre des adolescents montréalais (originaires du Maghreb, de Jamaïque, Québec, etc), d’un premier baiser et du passage de l’enfance à l’adolescence.

 

 

LES FILLES ET LES GARÇONS DE MON ÂGE 

20 minutes, 2024

Le film a été tourné dans la coopérative d’habitation du Mile-End à Montréal. Il raconte le dernier fin semaine que Hector, un Cubain-Canadien de 14 ans, passe à Montréal. En effet, ses parentes pensent qu’ils se veulent changer sa vie, c’est maintenant. Ils veulent d’ouvrir une crémerie glacée sur une plage en Californie. Mais Hector a peur de l’inconnu et de quitter son micro-monde. Il a grandi avec les autres enfants de la coopérative. Hector est secrètement amoureux de Noa, une fille québécoise de son âge qui habite elle aussi dans la coop. Avant de partir, il devra trouver le courage d’avouer son amour. Mais à porter un certain intérêt à Hector il y a Sophia d’origine Jamaïcaine et Samira d’origine algérienne qui semblent entraver son objectif, mais en même temps elles lui offre une sorte de rituels d’initiation à l’amour.  Le grand voyage coïncide avec un premier baiser et le passage de l’enfance à l’adolescence. 

 

Notes de production : 

Le film est produit par Héros Fragiles en partenariat avec la OBNL Vie autonome Montréal  et le soutien du Conseil des Arts du Canada, ACIC, la Fédération des coopératives d’habitation du Québec et celle du Canada, La caisse italienne desjardins, Centre PRIM, la CSN, le syndicat italien CGIL, les députée Ruba Ghazal et Elisabeth Prass, et  l’aide de la coop Sla. Le personnage principal, tout comme l’acteur débutant qui l’incarne, embrasse une fille pour la première fois de sa vie

Le titre est un clin d’œil à la célèbre chanson de Françoise Hardy et à la série de films produits dans les années 1990 par Tv Arte sur le thème de l’adolescence. 

L’histoire est inspirée de l’adolescence du réalisateur. 

Il a été monté par Roberto Zorfini. Le directeur de production est Andres Molina. Les producteurs exécutifs sont les professeurs Bruno Ramirez, Silvestra Mariniello et Paul Tana (aussi cinéaste). 

Le film sera diffusé dans le réseaux des coopératives d’habitation du Québec et du Canada, grâce à l’aide des aux fédérations (une québécoise et l’autre canadiennes) des coups d’habitations:  la FHCQ et la FHCC. En Italie le distributeur est l’ARCI UCCA qui compte plus de 300 cine-clubs et associations affiliés.

Les comédiens :

Le film met en scène un adolescent canadien d’origine cubaine, interprété par  IZAK HECHAVARRIA-BOUDREAULTpour la première fois au grand écran, et un groupe d’adolescents dont plusieurs sont déjà expérimentés : MÉGANE PROULX (déjà 1er rôle dans « Frontière » de Guy Edoin), LEEVIA ELLIOTT- ROBINSON (« Les bienvenu…Ou presque » et « Un lien familial »), INES FEGHOULI (qu’on a vu dans le court-métrage Les Patins de Halima Ouardiri et qui a eu un 1er rôle dans « Echo à Delta » long-métrage de Patrick Boivin) et, enfin RYAN NIKIRAD et LLYR YAH-HO REDWEIK-LEUNG.  
Les acteurs adultes sont Tony Calabretta (connu pour : « La Déroute » de Paul Tana et les séries « Omertà », « 5e Rang », « Bonanno », etc.) et Catalina Pop (1er rôle dans « Le Coyote » par Katherine Jerkovitch).

 

 

LA CHANSON D’AIDA

90 minutes 2024

  
 « La chanson d’Aida »  le tout  dernier documentaire de Giovanni Princigalli, qui est aussi son premier long-métrage, sera présenté en compétition au « Salina doc fest – International Documentary Festival«  fondé et dirigé par Giovanna Taviani (cinéaste et fille de Vittorio Taviani, lauréat d’une Palme d’or et d’un Ours d’or.) Le film est malheureusement encore inédit au Québec et au Canada, car il n’a jamais été sélectionné par un festival d’ici (tels que les RIDM, le Festival du film ethnographique du Québec, etc.).  Mais il à été soumis au FNC, Rendez-vous du cinéma québécois; la semaine de la critique de Montréal. 

En revanche, il fut présenté en première mondiale en mars 2024 au BIFEST Festival international du film de Bari, co fondé par Ettore Scola et présidé par Günter Grass (lauréat de l’Oscar et de la Palme d’or). Il a ensuite été présenté en compétition au Festival international du film documentaire de Vienne et aussi en Ecuador et Finlande.  En décembre, il sera en compétition au Festival du film méditerranéen Prix Med à Marseille, et en janvier sera à Cuba et aussi à Venice. « La chanson d’Aïda » a été monté par Emma Bertin (déjà monteuse de « Impetus » de Jennifer Alleyn). 

 

Screenshot

SYNOPSIS

En 2002, j’ai tourné mon 1er documentaire dans une famille de Roms en Italie. Vingt ans plus tard, cette famille vit toujours dans une baraque. On retrouve Aida qui il y a 20 ans était une adolescente qui souriait à la vie. Elle était alors amoureuse de Di Caprio et rêvait de devenir mannequin et chanteuse. Aujourd’hui, elle est mère et épouse. Elle fait face à une vie dure et pénible.  On retrouve aussi ses parents qui aujourd’hui se portent candidats aux élections municipales contre l’extrême droite. Son père est aussi le chef du camp. Ce film, c’est surtout l’histoire de sa lutte vers l’émancipation, l’indépendance et une nouvelle vie hors du camp rom. Un camp rom comme on ne l’a jamais vu auparavant si en profondeur.

 

Le film montre plusieurs images du passé, parmi lesquelles plusieurs sont inédites. Le film présente aussi des animations poétiques pour mieux illustrer l’imaginaire des protagonistes.

 

On dit du film

 

À l’image d’Aida un film bouleversant et lumineux

(Ghazarian Christine, productrice et professeur de cinéma la Fémis, Paris)

 

Une fresque d’une grande humanité. L’auteur, comme son magnifique protagoniste,

confronte ses origines, rendant universelle une histoire de transmission familiale.

(Viviana Andriani, Attachée de presse et productrice, Paris)

 

Dans « La chanson d’Aida » on retrouve la poésie et la grâce d’un certain

Truffaut, la curiosité, l’empathie et la complicité de Varda  et la puissance du cinéma direct, dans une expérience créative et transformationnelle

pour qui est filmé, qui filme et qui regarde.

(Silvestra Mariniello, prof. d’Histoire du cinéma et directrice des études cinématographiques de l’université de Montréal)

 

La chanson d’Aïda est le fruit de plus de vingt ans de connaissance, de fréquentation, de présence, au cours desquels Princigalli entre dans les demeures des autres et dans leur vie, qui lui est racontée. Dans le film, grâce au film, personne n’est exclu. Chacun peut parler et réfléchir à nouveau. Donc grandir.

(Viva Paci, prof. de Théories du cinéma et responsable du laboratoire en pratiques documentaires de l’École des Médias de l’Université du Québec à Montréal)

 

 

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