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ONF – Le long métrage SONS du terre-neuvien Justin Simms en tournée à Terre-Neuve-et-Labrador dès le 8 novembre 2024

Publié le 30 octobre, 2024
Publié le 30 octobre, 2024

Le long métrage documentaire Sons, réalisé pour l’ONF par le cinéaste et père de famille Justin Simms, fait une tournée dans les communautés de Terre-Neuve en novembre 2024

Un regard éminemment personnel sur l’éducation des garçons dans un monde en transformation

Comment apprendre à nos garçons à devenir de meilleurs hommes ?

Le réalisateur terre-neuvien Justin Simms tente de répondre à cette question cruciale dans le long métrage documentaire Sons (Fils) dont il a signé la réalisation pour l’Office national du film du Canada. À la suite de la présentation du film en première mondiale à St. John’s le 8 novembre, des projections se tiendront dans les communautés de Clarenville (le 20 novembre) et de Bonavista (le 21 novembre).

Avec en toile de fond les cinq premières années de vie de son fils, passé de bébé gazouillant à véritable petite tornade, le cinéaste Justin Simms s’interroge sur la masculinité moderne du point de vue de la paternité dans ce documentaire éminemment personnel de 70 minutes.

« La question commençait à me tarauder. Pourquoi tant de nos garçons font-ils les frais des côtés sombres de la masculinité ? Et surtout, que puis-je faire, moi, en tant que père, pour mieux incarner pour Jude et les garçons de sa génération le type de comportement et le point de vue empathique sur le monde que j’aimerais tant qu’ils assimilent ? » dit-il.

Horaire des projections

  • Première mondiale

The Rooms, le 8 novembre à 19 h 9 Bonaventure Avenue, St. John’s Suivra une séance de questions avec le réalisateur En partenariat avec le Nickel Independent Film Festival

46 Tilleys Road, Clarenville En partenariat avec la Clarenville Heritage Society

16-20 Church Street, Bonavista

Autres renseignements sur le film

Production : Liz Cowie et Rohan Fernando

Production exécutive : Rohan Fernando, Annette Clarke, Nathalie Cloutier et John Christou

C’est un garçon !

En mars 2016, Justin Simms devient papa. Sa joie, néanmoins, est teintée d’inquiétude.

Le petit Jude arrive au monde à un moment où la notion traditionnelle de masculinité est plus que jamais contestée. Comment peut-il apprendre à son fils à devenir un homme bien ?

Avec Sons, dont la réalisation s’est étalée sur huit années mouvementées, le cinéaste terre-neuvien relève le défi en faisant preuve d’imagination et de créativité. Résultat : un essai documentaire empreint d’empathie et de générosité sur la parentalité et le patriarcat, mais aussi sur la joie et la douleur d’aider de jeunes garçons à naviguer dans les eaux culturelles agitées du début du 21e siècle. Mêlées à la trame du film, de lumineuses images d’archives familiales permettent de reconstituer le parcours de Jude, qui, de nouveau-né sans défense, est devenu une véritable tornade, obsédée par les dinosaures et les superhéros.

Menant son enquête dans le quartier animé du centre-ville de St. John’s où il habite, Justin Simms sollicite l’aide de membres de sa famille, d’amis et d’un groupe attachant de papas, tous aux prises avec le défi d’élever des garçons. « La masculinité peut être belle, observe l’un des participants, mais aujourd’hui, elle a besoin d’une nouvelle histoire. »

Au moyen d’une habile utilisation des images d’archives, Justin Simms évoque une culture maritime traditionnelle qui avait souvent pour conséquence de séparer les hommes de leur famille. Une série de conversations à cœur ouvert avec son père l’amène à se demander comment on peut sans cesse remettre en cause, sans cesse réinventer la notion de masculinité.

Citation

« Un pan de conversation sur la masculinité fait défaut, celle d’hommes parlant à d’autres hommes de l’idée de briser cette chaîne. Nous avons besoin d’un dialogue plus profond, et plus introspectif, un dialogue qui se distancierait de la dichotomie “toxique-non toxique”. Qui permettrait aux hommes d’exprimer toute une gamme d’émotions, où la vulnérabilité serait accueillie plutôt que couverte de honte. Si de plus en plus d’hommes pouvaient s’ouvrir à ces idées (moi y compris), cela toucherait les nombreux hommes qui dans le monde ont jusqu’à présent été mal outillés pour entamer ce dialogue avec eux-mêmes et avec d’autres », dit Justin Simms.

À propos du cinéaste

Le cinéaste de Terre-Neuve-et-Labrador Justin Simms a vu son premier long métrage Down to the Dirt (2008) remporter le Prix du meilleur long métrage et celui du meilleur scénario au Festival international du film de l’Atlantique. Le long métrage Away from Everywhere (2016), adapté du roman éponyme de Chad Pelley, a été présenté en première mondiale au Festival de Cannes dans le cadre du programme Perspectives Canada de Téléfilm. Au nombre de ses œuvres documentaires figurent Lumière crue (Hard Light, 2011), Danny (2014) et le court métrage Une main. Une ligne. Un poisson. (Hand.Line.Cod, 2016), lequel a été présenté en première au Festival international du film de Toronto.

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