BYE, TUKTUQ ET KYMA REÇOIVENT LES PREMIERS PRIX RÉALS

Bye, Tuktuq et Kyma sont les tout premiers récipiendaires des Prix RÉALS décernés par l’ARRQ.

Les gagnants ont été dévoilés le 25 septembre lors d’une cérémonie festive animée par Salomé Corbo.

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L’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec a créé les Prix RÉALS afin de souligner le travail de membres qui se sont démarqués en innovant au travers d’une œuvre diffusée au cours de la dernière année.

«On parle trop souvent, avec raison, du manque de financement et des bouleversements reliés à l’avènement du numérique qui rendent les conditions de travail des réalisateurs de plus en plus difficiles. Avec les Prix RÉALS, nous souhaitions braquer les projecteurs sur un aspect fondamental qui fait la beauté de notre métier : le travail de création », explique le président Gabriel Pelletier.

Tuktuq réalisé par Robin Aubert (œuvre de fiction)
Tuktuq raconte l’histoire d’un caméraman qui est envoyé au Nunavik et qui découvre l’attachement des Inuits pour leur territoire alors qu’on s’apprête à les expulser au profit d’explorations minières. Le long métrage s’est distingué par son regard sympathique sur une réalité méconnue, sa capacité à imprégner le spectateur du rythme et de la beauté singulière du Nord et ce, avec une économie de moyens remarquable.

Bye réalisé par Frédéric Nassif et Mathew McKinnon (œuvre documentaire)
Bye aborde la santé mentale et la cyberdépendance chez les jeunes à travers la quête d’Alexandre Taillefer, dont le fils s’est suicidé à 14 ans en laissant pour toute explication un mot : « Bye ». Le jury a salué le point de vue original où l’intervieweur est également l’objet du film, le fait que l’on traite d’un sujet d’actualité peu exploré et la charge émotive extraordinaire de ce documentaire engageant.

Kyma, ondes en puissance réalisé par Philippe Baylaucq (œuvre non-dramatique)
Kyma est une œuvre immersive tournée en 360 degrés qui a été créée pour le Planétarium de Montréal et qui explore l’univers singulier des ondes. Le jury a été conquis par l’utilisation parfaitement maitrisée de ce médium peu répandu, de même que l’audacieux amalgame visuel et sonore qui évoque de manière impressionniste un sujet difficile à illustrer.

Des récompenses attribuées par des réalisateurs à des réalisateurs

[box bg= »# » color= »# » border= »# » radius= »0″]Le jury composé de Nathalie Trépanier, Emanuel St-Pierre et Gabriel Pelletier s’est penché sur des œuvres de fiction, documentaires et non-dramatiques soumises par des membres de l’ARRQ. Il a souligné la variété et l’inventivité exceptionnelle des candidatures reçues. [/box]

[box bg= »# » color= »# » border= »# » radius= »0″]En plus d’un trophée conçu par l’artisan québécois Michel Leclerc, chaque gagnant est reparti avec une bourse de 1000 $ accordée par la Caisse de la Culture et par Roy Bélanger avocats avocats, des laissez-passer pour plusieurs évènements culturels de même que des services professionnels en audiovisuel de la part de Difuze. En tout, plus de 15 000 $ en prix ont été octroyés.[/box]

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