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Palmarès du 37e Festival Vues d’Afrique

Palmarès de la 37e édition du Festival international de cinéma Vues d’Afrique

Présenté par Québecor, le 37e Festival international de cinéma Vues d’Afrique propulsé par TV5 a pu cette année élargir son horizon et permettre aux publics à l’extérieur du Canada de profiter de la programmation de la dernière fin de semaine. Des spectateurs d’Algérie, des États-Unis, de France et du Maroc ont ainsi pu voir les titres accessibles via  les plateformes numériques de TV5 (site web, applications pour mobiles et télévisions connectées). Le festival s’est achevé avec une cérémonie de clôture spectaculaire animée par Éric M’Boua (qui a présenté son Journal télévisée tout le long du festival) et diffusée en direct sur la page Facebook de Vues d’Afrique. C’est au cours de cette soirée réalisée par Dedy Bilamba qu’a été dévoilé le palmarès.

Dans la section Fiction internationale, les prix du meilleur court et long métrage de fiction sont présentés par l’Organisation Internationale de la Francophonie.

  • Le prix du meilleur court-métrage a été attribué à La roue tourne de Mamadou Samba Diallo (Sénégal)
  • Le jury a accordé des mentions spéciales aux films Tuk tuk de Mohamed Kheidr (Égypte), La veillée de Riad Bouchoucha (France), Un jeudi au quartier de Irène Tassembedo (Burkina Faso) et Hazihi Lailaty (This is my night de Yusuf Noaman (Égypte)
  • Le prix du meilleur long-métrage est remis au film Les femmes du pavillon J de Mohamed Nadif (Maroc).
  • Des mentions spéciales pour les films Les sandales blanches de Christian Faure (Algérie/ France). Cœur d’Afrique de Tschoper Kabambi (RDC) et Le chemin du paradis de Wahid Sanouji (Maroc/ Pays-Bas)

Les prix des meilleures interprétations féminine et masculine présentés par le Centre culturel marocain de Montréal.

  • Amel Bent, pour son rôle de Malika dans Les sandales blanches et
  • Rim Fethi pour son interprétation de Rim dans Les femmes du pavillon J obtiennent ex æquo le prix de la meilleure comédienne.
  • Une mention spéciale est décernée à Isis Princesse (Liwane) du film Un jeudi au quartier
  • Ali Elbouhali, reçoit le prix du meilleur comédien pour son rôle de Mourad dans le film  La tour du silence de Mohamed Aouad (Maroc).
  • Des mentions spéciales sont décernées à Moyindo Mpongo (Gabriel) dans Cœur d’Afrique, à Sloan Descombes (Chris) dans Timoun Aw de Nelson Foix (Guadeloupe) et à Aziz Akazimi (Najib) Le chemin du paradis.

Les prix de la section Documentaire international sont présentés pour la première fois par le Ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec.

  • Le prix du long métrage documentaires est remis à Buddha in Africa de Nicole Schafer (Afrique du sud)
  • Des mentions spéciales du jury vont aux films Étoile du matin de Nantenaina Lova (Madagascar, Île de la Réunion) et à Leur Algérie de Lina Soualem (France, Algérie, Suisse, Qatar)
  • Le prix moyen et court métrage documentaire est attribué à Ainsi parla la mer de Arnold Antonin (Haïti ).
  • Les mentions spéciales du jury vont aux films Teghadez Agadez, de Morgane Wirtz (Niger, Belgique),
  • L’école dans la forêt de Emanuela Zuccalà (Liberia) et
  • Sauver Agnalambahy de Herménégilde Razafitsihadinoina (Madagascar)

Le Regroupement Général des Sénégalais du Canada (RGSC) présente le prix à la meilleure série Web et Tv

  • Le prix est décerné à Karma de Abdoul Karim Bague (Burkina Faso)
  • Mentions spéciales à Dérapage de Abdoulahad Wone (Sénégal),
  • Infertile de Hervé Togbé (Côte d’Ivoire)
  • Guerre des sexes de Simon Weliom (Cameroun)
  • Dans la section films d’animation le prix, présenté par le studio SRV, est attribué à
  • Mofiala de Boris Kpadenou (Togo) e
  • deux mentions spéciales sont remises aux films Nuit blanche de Issam Tachit (Algérie)   Trois feuilles d’Eleonore Coyette (Haïti) 

Dans la section Regards d’ici les prix sont présentés par l’École supérieure des arts visuels de Marrakech et c’est à l’unanimité que le jury a attribué le grand prix au long métrage

  • Sur les traces de John Ware de Cheryl Foggo
  • Prix du court métrage à L’atelier de Nancy d’Aïcha Diop
  • Dans la section Droits de la personne, les prix sont présentés par le Centre international de documentation et d’information haïtienne, caribéenne et afro-canadienne (CIDIHCA).
  • Le prix est décerné à Fadma de Jawad Rhalib (Belgique)
  • Une première mention spéciale est décernée à Trois feuilles de Twa Fey (Haïti)
  • Une seconde mention spéciale est décernée à Les oubliées des grands lacs de Joseph Bitamba (Rwanda/Congo/Burundi/Canada)

Dans la section Développement durable, le prix est présenté par l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD) et le jury a choisi le documentaire

  • Ainsi parla la Mer de Arnold Antonin, Haïti et a accordé une
  • Mention au film Étoile du matin
  • ainsi qu’au film d’animation Tapis Vert, l’homme qui arrêta le désert de Claver Yameogo, (Burkina Faso).
  • Pour la première fois, cette année, le Centre d’étude et de coopération internationale – CECI remet un prix dans la catégorie Agir pour l’égalité parmi l’ensemble de la programmation du festival.

Deux films reçoivent le prix ex-aequo :

  • Madame F de Chris Van Der Vorm (Pays-Bas/Nigéria)
  • Les oubliées des Grands Lacs. 
  • Le public a été invité à voter pour désigner les prix du public dans diverses catégories et 33 085 votes ont été recueillis qui ont désigné les lauréats suivants :
  • Fiction Long métrage remis par le Conseil canadien pour l’Afrique : 2 avril de Noelle Kenmoe et Poumaha Pouamo Djielle (Cameroun)
  • Fiction Court et moyen métrage remis par le Conseil canadien pour l’Afrique : À fleur de peau de Meriem Mesraoua (France/Qatar/Algérie)
  • Documentaire Long métrage remis par le studio SRV : Ballon de sable de Younes Jeddad (Maroc/Tchad/Qatar)
  • Documentaire court et moyen métrage remis par le Studio SRV: L’appel du Djembé
  • Série Tv et web remis par Caffitaly :  Fils de lion de El Hadji Malick Seck (Sénégal)
  • Animation remis par Caffitaly :  Rama et Aicha de Dramane Minta (Sénégal)

Le 37e Festival international de cinéma Vues d’Afrique tient à remercier chaleureusement tous ses partenaires sans lesquels la tenue de cet événement serait impossible. Les institutions : Conseil des arts du Canada, Téléfilm Canada, Ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Conseil des arts de Montréal, Patrimoine Canada, Ville de Montréal, Tourisme Québec, Ministère des Relations internationales et de la Francophonie, Centre Culturel Marocain de Montréal, Ministère de la Culture et des

Communications, SODEC, Centre d’études et de Coopération Internationale, Organisation internationale de la Francophonie, Institut de la Francophonie pour le développement durable, Centre International de Documentation et d’Information Haïtienne, Caribéenne et Afro-canadienne CIDIHCA, Commission Canadienne pour l’UNESCO, LOJIQ, L’Office national du film du Canada et Cinémathèque québécoise.

Également les partenaires privés : TV5 Québec Canada, Studio SRV, Maison M3, ESAV, Spectre Sonore, Cinémagi Productions, Alun Be, Prodzitiv, Voûte Nubienne, Printemps numérique, Cinéma public, Le Montréal Africain, L’Initiative, Arts et matière, Flashgraphic, AK MEDIAS, Qui fait quoi, Le Regroupement Général des Sénégalais du Canada, Réseau Environnement, CSSDM, Collège Reine Marie, Collège O’ Sullivan, Institut Trébas, SETI, Amina Magazine, Conseil Canadien pour l’Afrique, Atlas média, Maghreb Observateur, T. HADRI Production, M FM TV, Troc Radio, Groove Station Canada et Totalito Music.

À propos de Vues d’Afrique :

Vues d’Afrique est un organisme à but non lucratif fondé en 1984 et ses activités s’exercent essentiellement dans le domaine du cinéma, des arts de la scène, des arts visuels et de la littérature. S’affirmant comme l’organisme de référence pour l’information et la diffusion de productions culturelles sur l’Afrique, les pays créoles et leurs diasporas, en particulier les productions audiovisuelles sur toutes les plateformes actuelles et émergentes, au sein d’un réseau local et international.

https://www.tv5unis.ca/collections/vues-dafrique

www.vuesdafrique.org

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« DE PIERRE EN FILLE » une première fiction de la comédienne Julianne Côté

« DE PIERRE EN FILLE » une première fiction de la comédienne Julianne Côté

Produite par Passez Go, en tournage pour ICI TOU.TV EXTRA

La comédienne Julianne Côté nous offre sa première fiction, une comédie dramatique dans laquelle elle tient l’un des principaux rôles. Réalisée par Marie-Claude Blouin (L’Académie, Le Chalet), la série De Pierre en fille sera en tournage à compter du 19 avril et comportera 8 épisodes de 30 minutes qui seront mis en ligne sur ICI TOU.TV EXTRA en 2021-2022.

Outre Julianne Côté, De Pierre en fille réunit une impressionnante distribution qui comprend Patrice Robitaille, Sarah-Jeanne Labrosse, Karelle Tremblay, Patsy Gallant, Madeleine Péloquin, Rémy Girard, Pascale Devrillon, Pierre-Yves Lord, Marjorie St-Onge, Stéphane Rousseau, Isabelle Brouillette, Naomi Hilaire et Pablo Diconca. La série est produite par Vicky Bounadère de Passez Go (Pour toujours, plus un jour, Le Chalet).

De Pierre en fille c’est d’abord Daphnée, une jeune femme de 24 ans (Julianne Côté) qui cherche le maximum de satisfaction pour le minimum d’efforts, et de Pierre, son géniteur, 47 ans (Patrice Robitaille), bouillonnant d’intensité qui fait 10 ans de moins que son âge (et qui n’est pas fru de t’ça).

Un bon matin, Pierre décide de rompre avec Madeleine (Madeleine Péloquin), sa conjointe des sept dernières années, et de déménager à Montréal. Entraînée malgré elle dans cette entreprise de rupture douteuse, Daphnée est néanmoins ravie de retrouver à temps plein son père et meilleur ami.

N’obéissant qu’à leurs propres règles, les deux acolytes sont désormais réunis pour le meilleur et (parfois) pour le pire. Ils parcourent le vaste monde (c-à-d. Rosemont–La Petite-Patrie) et se concoctent un quotidien épique fait de petits dangers et de grandes victoires. Avec eux, une vulgaire sortie à la quincaillerie devient facilement une croisade légendaire et un banal repas de pâtes avec la coloc Camille (Sarah-Jeanne Labrosse) donne lieu à des joutes verbales assassines.

On partagera donc les aventures de ces deux êtres indomptables qui n’ont besoin que d’une seule chose pour vivre heureux : être libres ensemble… quitte à froisser tous ceux et celles qui les entourent, en commençant par Anne (Karelle Tremblay), l’ex-amoureuse de Daphnée.

Ainsi réunis, père et fille vivront une période de bonheur et d’émotions intenses, parce que rien n’est plus réconfortant que d’affronter les aléas de la vie aux côtés de son fidèle bouclier.

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Télé-Québec – Kebec explore de nouvelles facettes de l’histoire du Québec

De retour à Télé-Québec pour une troisième saison dès le vendredi 30 avril 2021 à 19 h 30, la série Kebec aborde de manière allumée et décomplexée de nouveaux sujets pour faire mieux comprendre notre Québec.

À la barre de l’émission, la journaliste Noémi Mercier discute avec des historiens et historiennes et d’autres invités dans une ambiance décontractée. Au fil de leurs échanges, de graphiques animés et d’un véritable trésor d’archives visuelles, ils dressent le portrait des événements marquants de notre histoire et prouvent une fois de plus que l’histoire du Québec est aussi fascinante que divertissante.

Visionnez la bande-annonce de la nouvelle saison de Kebec : ici

À partir d’une œuvre phare de notre patrimoine culturel, l’émission aborde une vingtaine de thèmes qui servent de fil conducteur pour explorer et fouiller les pans les plus captivants de notre parcours socioculturel. La contreculture, la rivalité Montréal-Québec, l’homosexualité, la beauté, le crime, les taxes et impôts, les arts visuels, la faune, la santé mentale, l’après-guerre, les catastrophes et les grandes familles ne sont que quelques-uns des sujets qui réservent leur lot d’anecdotes croustillantes ou de faits surprenants au cours de la nouvelle saison.

Du côté des invités, Janette Bertrand, Armand Vaillancourt, Manon Massé, Sarahmée, Robert Lepage, Marie Roberge et France Castel, entre autres, viendront pimenter et agrémenter les échanges de leurs expériences, avec leur esprit vif.

Diffusion: Vendredi 19 h 30, dès le 30 avril
Rediffusion: Dimanche 21 h
En simultané et en rattrapage sur telequebec.tv et sur l’application Télé-Québec

Informations de production 
Animation: Noémi Mercier
Historiens et historiennes: Anouk Bélanger, Jonathan Lainey, André Martineau, Jean-François Nadeau, Geneviève Pronovost, Laurent Turcot, Myriam Wojcik
Réalisation: Stéphane Thibault
Production au contenu: Frédéric Fournier
Production: Jeffrey Wraight
Maison de production: Zone3 — Québec, 2020

À propos de Télé-Québec  

Télé-Québec est le média public à vocation éducative et culturelle du Québec. Multiplateforme, Télé-Québec propose une programmation unique qui a pour but de cultiver le goût du savoir, de favoriser l’acquisition de connaissances, de susciter la réflexion, de promouvoir la vie artistique et culturelle d’ici ainsi que de refléter les réalités régionales et la diversité du Québec. Que ce soit sur son site Web ou avec son application, Télé-Québec propose tous ses contenus vidéo sur tous les écrans, et ce, gratuitement. Outre son siège social établi à Montréal, la Société compte 10 bureaux régionaux. On peut suivre Télé-Québec sur Facebook, Twitter et Instagram. telequebec.tv

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PORTRAIT-ROBOT, nouveau thriller policier original de Club ILLICO offert en exclusivité dès maintenant !

PORTRAIT-ROBOT, nouveau thriller policier original de Club ILLICO offert en exclusivité dès maintenant !

Produite par ALSO Productions, en collaboration avec Québecor Contenu, avec Rachel Graton, Sophie Lorain, Rémy Girard et Adrien Belugou 

Ce jeudi 15 avril, Club illico a lancé en exclusivité les dix épisodes de 60 minutes de Portrait-robot, une nouvelle série policière originale produite par ALSO Productions en collaboration avec Québecor Contenu.

Écrit par André Gulluni (Origami, Roche papier ciseaux) et réalisé par Alexis Durand-Brault (Au secours de Béatrice, La galère) et Yan Lanouette-Turgeon, ce thriller combine drame et suspense à travers le quotidien de l’habile portraitiste judiciaire Ève Garance (Rachel Graton) et de l’unité d’enquête au sein de laquelle elle travaille. Homicides, agressions sexuelles, enlèvements, vols qualifiés ou actes terroristes, chaque enquête de cette unité spéciale se déroule sur deux épisodes.

Dans un angle encore jamais vu au Québec, celui d’une portraitiste judiciaire et de ses fascinantes méthodes de déduction, la série propose une direction artistique qui permet de comprendre comment il est possible de construire des portraits-robots d’agresseurs. Dans cette fiction, Ève voyage dans la tête des victimes en les encourageant à revivre les événements troublants tout en utilisant leurs cinq sens. Avec beaucoup d’instinct et d’empathie, elle met en place les morceaux du casse-tête qui forment, peu à peu, le visage du suspect.

En plus d’utiliser ses talents pour créer des portraits-robots, Ève aura aussi un rôle d’enquêteuse informelle au sein de l’équipe… car elle a aussi le don de « lire » les gens. Langage non verbal, mensonge, lapsus, etc., Ève est en mesure de relever les détails que d’autres ne notent pas, telle une artiste qui voit dans une œuvre ce qui échappe au commun des mortels. Le retour de son ex à Montréal l’obligera aussi à rouvrir un cold case bien personnel : celui de la disparition de son fils William, alors âgé de six mois. Depuis cinq ans, Ève compose en secret le visage que son fils pourrait avoir aujourd’hui dans l’espoir de le retrouver un jour…

 

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La vie compliquée de Léa Olivier en rafale sur TFO dès demain dès 13 h !

La vie compliquée de Léa Olivier en rafale sur TFO le 16 avril 2021 dès 13 h !

Pendant toute cette semaine, la jeune collégienne Léa Olivier a mis du soleil dans les après-midis des jeunes. Tous les épisodes de la série sont offerts en rafale sur TFO pour suivre les péripéties de Léa dans sa nouvelle école et dans ses grands bouleversements amoureux.

Rendez-vous : demain, vendredi 16 avril dès 13h, diffusion de la saison entière (12 épisodes)

La Vie compliquée de Léa Olivier traite de nombreux sujets proches des préoccupations des jeunes comme la littératie numérique, la confiance en soi, la diversité, les relations aux autres, l’épanouissement, la scolarité ou encore la résilience et l’autonomie.

À l’affiche, une distribution de jeunes talents époustouflants dont Laurence Deschênes, Léanne Désilets, Thomas Delorme, Laurie Babin, Sam-Éloi Girard, Émie Thériault et Karl-Antoine Suprice.

Adaptée des deux premiers romans de la collection à succès du même nom, créée par Catherine Girard-Audet, La Vie compliquée de Léa Olivier est produite par Slalom et Encore Télévision, en collaboration avec TFO.

À ne pas rater et à regarder en famille pour un moment de complicité !

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39-45 en sol canadien avec Claude Legault à TV5

TV5 diffusera 39-45 EN SOL CANADIEN une nouvelle série documentaire historique animée par Claude Legault les lundis 22 h dès le 3 mai 2021

Réalisés par Sarah Fortin et Éric Morin, les treize épisodes de 48 minutes traitent des évènements marquants, quoique méconnus, survenus au Canada durant la Seconde Guerre mondiale. Certaines personnalités comme Janette Bertrand, Micheline Lanctôt et David Suzuki partagent des récits à la fois personnels et universels. Appuyés par des experts tels que Laurent Turcot, Pierre Anctil et Hugues Théôret, des hommes et des femmes d’ici dévoilent leurs secrets et leurs souvenirs de cette période bouleversante de notre histoire. Produite par Notre compagnie de production, la série, une idée originale d’Alexandre Normandin, sera disponible sur le site web de la chaîne.

Collectionnant lui-même des artéfacts, figurines et livres sur la Deuxième Guerre mondiale, Claude Legault foule des lieux remplis de mémoire qui rappellent le rôle insoupçonné et parfois même occulté du pays dans ce conflit. Chaque épisode présente une thématique différente à laquelle se greffent des histoires humaines, certaines inimaginables, soutenues par des images d’archives, des historiens, professeurs, auteurs et journalistes.

Claude arpente le Red Light de Montréal qui, à son apogée durant cette période, est une plaque tournante nord-américaine de maladies honteuses. Poursuivant son chemin en Montérégie, il découvre un camp de prisonniers allemands et s’intéresse à leur cohabitation avec les populations locales. Claude se rend en Gaspésie et rencontre des gens qui ont vu les sous-marins allemands sillonner le Saint-Laurent. L’animateur suit les traces d’agents secrets formés ici même au Canada, dont le créateur de James Bond, fortement inspiré par l’un des plus grands espions canadiens.

Claude découvre que le sentiment antijuif a trouvé son chemin jusqu’ici et que des civils ayant le malheur d’être d’origine italienne, allemande ou japonaise voient leurs droits bafoués. Il apprend qu’un laboratoire installé à l’Université de Montréal participe aux recherches sur la bombe nucléaire et que près de Québec, des scientifiques fabriquent suffisamment de doses d’Anthrax pour annihiler trente fois la population mondiale. 39-45 en sol canadien propose de poser un nouveau regard sur cette époque de privations et de bravoures à travers ceux et celles qui l’ont vécu ici, chez nous.

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Productions proposées par les participants québécois au DIGITAL MIPTV 2021

Productions proposées par les participants québécois au DIGITAL MIPTV 2021

Brain Freeze
WaZabi Films

Chorophobie… la peur de danser
Tortuga Films inc.

De chair et d’encre
Ideacom International inc.

Félix, Maude et la fin du monde
Trio Orange

Humour Resources
Juste pour rire

L’agent Jean!
Happy Camper Média

L’œil du cyclone
KO Distribution

Le dernier cœur à prendre
Muse Distribution International

Les aventures de TiDoc
Gala Productions

Par ici la magie
Prestigo Medias

Patrick Senécal présente
Zone 3

Tom et les petits jouets
Syon Media inc.

Watch
Distribution Media Ranch

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Enquêtes Incendies : Une première collaboration entre Picbois Productions et le duo de réalisateurs Martin Paquette et Erika Reyburn

Dès le 14 avril 2021 à 19h30, à Canal D, le public pourra découvrir la nouvelle série documentaire Enquêtes Incendies produite en collaboration avec Bell Média. 

La sympathique équipe mène l’enquête sur le terrain pour trouver tous les indices cachés dans les décombres laissés par les incendies. Cette série marque une première collaboration entre Picbois Productions et les réalisateurs Martin Paquette et Erika Reyburn, un duo qui a connu plusieurs succès sur des séries dont Infiltration (4 saisons) et Coureurs de Smashs à Z ainsi que À deux pas de la liberté à Unis TV.

L’équipe de tournage a tout mis en œuvre dans les derniers mois pour rapidement se déplacer sur les lieux des incendies et transposer à l’écran des cas variés et spectaculaires. Les réalisateurs se sont entourés de leurs fidèles collaborateurs : Zacharie Fay a assuré la direction photo, Simon Brien et Alexis Demers la prise de son, Alex R. Archambault le montage, Jean-Olivier Bégin la musique originale ainsi qu’Alexis Demers le montage et le mixage sonore. La signature visuelle et l’habillage de la série sont signés Bifurk. Les tournages se sont déroulés entièrement dans les normes imposées par le contexte sanitaire.

Chez Picbois Productions, la série a été pilotée par Marie-Pierre Corriveau à la production, Catherine Lord à la direction de production et Cindy Labranche à la promotion.

La production tient à remercier Mélanie Bhérer pour sa confiance, Lyne Machabée pour son support et toute l’équipe de Bell Média.

Une variété de projets documentaires pour Picbois Productions

Picbois Productions continue de développer activement en plus de produire de nouveaux projets documentaires dont quatre séries qui seront tournées dans les prochains mois, un documentaire unitaire et deux balados.

Pour suivre Picbois Productions

Site web | Facebook | Instagram

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L’ACTUALITÉ présente 8 séries en ligne à voir avant l’été

8 séries en ligne à voir avant l’été

Les plateformes comme illico, Tou.tv, Disney+ et Crave ne font pas de pause ce printemps ! Survol des nouveautés à ne pas manquer, dont deux séries québécoises offertes gratuitement.

Un article de Daniel Racine 

Le beau temps vous attire à l’extérieur, mais les diffuseurs ne l’entendent pas ainsi. Disney+ sort les gros canons pour vous garder au salon, et les plateformes québécoises ne sont pas en reste, avec des nouveautés mettant en vedette des chouchous du grand public comme Julie Perreault et Isabelle Blais. Voyons ce qui occupera vos soirées de confinement en avril.

Bête noire

Où le voir ? Série Plus (abonnement requis)

En vedette : Isabelle Blais (Tadoussac, la série Faits divers), Martin Dubreuil (À tous ceux qui ne me lisent pas, la série Les pays d’en haut) et Nahéma Ricci (Antigone, Ailleurs)

Grande gagnante du Gala Québec Cinéma en 2020 avec son drame poignant Antigone, Sophie Deraspe réalise ici sa première série. Et pour ses débuts, elle s’attaque au très délicat thème des tueries en milieu scolaire. Les auteurs Patrick Lowe (Mémoire vive) et Annabelle Poisson (Le chalet) s’intéressent aux conséquences de cette tragédie, sans jamais la montrer. Isabelle Blais joue le rôle de la mère du jeune adolescent qui a assassiné six personnes, en plus d’avoir mis fin à ses jours.

Falcon et le Soldat de l’hiver (v.o.a. Falcon and the Winter Soldier)

Où le voir ? Disney+ (abonnement requis)

En vedette : Anthony Mackie (Avengers : Phase finaleZone hostile) et Sebastian Stan (Capitaine America : Le Soldat de l’hiver ; Moi, Tonya)

Après être entré dans l’univers Marvel avec la série à succès WandaVision, Disney+ poursuit sa conquête unilatérale de cette usine de superhéros. Cette fois, Sam Wilson, alias le Faucon, et Bucky Barnes, le Soldat de l’hiver, s’allient pour combattre un puissant groupe de terroristes qui ont volé un sérum ayant le pouvoir de galvaniser leur force. Avec un budget digne des mégaproductions de Marvel, les six épisodes de plus de 45 minutes chacun vous en mettront plein la vue.

Félix, Maude et la fin du monde

Où le voir ? Tou.tv (gratuit)

En vedette : Jean-Carl Boucher (les films 19811987 et 1991, de Ricardo Trogi) et Sarah Keita

Que feriez-vous si vous pensiez être le dernier être humain sur la planète, à la suite d’une éclipse ? Félix s’en réjouit un temps, puis tombe dans la déprime, juste avant de croiser le chemin de Maude. Les auteurs Michel Brouillette et Stéphanie Perreault (Les bogues de la vie) nous invitent de manière sympathique à ce grand questionnement sur notre place dans l’univers. Daniel Abraham et Pierre-Alexandre Girard (mieux connus sous leur nom Dan & PAG) ont réalisé les 10 épisodes d’une durée de 7 à 15 minutes.

Je voudrais qu’on m’efface

Où le voir ? Tou.tv (gratuit)

En vedette : Julie Perreault (Merci pour tout, la série L’échappée), Jean-Nicolas Verreault (les séries Toute la vie, District 31) et plusieurs autres

Pendant que son film La déesse des mouches à feu cartonne au cinéma, Anaïs Barbeau-Lavalette voit l’un de ses propres livres porté à l’écran par le duo de scénaristes Eric Piccoli et Florence Lafond. Piccoli (la série Écrivain public) a aussi assuré la réalisation des huit épisodes d’environ 20 minutes, dont l’action se situe dans un immeuble résidentiel du quartier Saint-Michel, à Montréal. Nous y suivons trois familles que la vie égratigne un peu plus chaque jour, sous la menace latente de la démolition du bâtiment qui les abrite.

No Man’s Land (v.f.)

Où le voir ? Crave (abonnement requis)

En vedette : Félix Moati (Le grand bain, Gaspard va au mariage) et Mélanie Thierry (Au revoir là-haut, Le règne de la beauté)

Dans la série franco-belge-israélienne No Man’s Land, nous suivons Antoine parti au Moyen-Orient pour retrouver sa sœur, qu’il croyait morte dans un attentat au Caire. Pour espérer s’approcher d’elle, Antoine devra vivre aux côtés de combattantes kurdes. Le conflit syrien, qui dure depuis maintenant plus de 10 ans, est rarement traité de manière aussi intelligente, laissant de côté les mécanismes machiavéliques habituels.

Patrick Senécal présente

Où le voir ? Club illico (abonnement requis)

En vedette : Mylène Mackay (Mafia inc., Nelly), Théodore Pellerin (Souterrain, Chien de garde) et plusieurs autres

Le maître de l’horreur québécoise, l’auteur Patrick Senécal, marche désormais dans les traces du grand Alfred Hitchcock en proposant lui aussi une série d’histoires tordues. Les cinq premiers épisodes — tous indépendants — sont déjà offerts (les cinq autres suivront à l’automne). Fort du succès de sa série Faits divers, le réalisateur Stéphane Lapointe s’amuse littéralement à nous faire peur. Une impressionnante distribution d’acteurs et d’actrices de chez nous ont accepté de plonger dans ce genre rarement exploré au Québec.

Le Serpent (v.o.a. The Serpent)

Où le voir ? Netflix (abonnement requis)

En vedette : Tahar Rahim (Un prophèteLe Mauritanien) et Jenna Coleman (les séries Doctor Who et Victoria)

Au milieu des années 70, le tueur en série français Charles Sobhraj volait et assassinait de jeunes hippies en Asie du Sud-Est. Avec l’aide de sa complice Marie-Andrée Leclerc, il revendait des pierres précieuses en se cachant derrière de fausses identités. Cette série britannique de huit épisodes d’une cinquantaine de minutes, tournée majoritairement à Bangkok et dans ses environs, est portée par le charisme et le talent de l’acteur Tahar Rahim.

Them (v.o.a.)

Où le voir ? Amazon Prime Video (abonnement requis)

En vedette : Deborah Ayorinde (HarrietGirls Trip) etAshley Thomas (les séries Top Boy et Salvation : Désastre imminent)

Dans la lignée du succès Get Out et de la série Lovecraft CountryThem aborde de manière frontale le racisme qui afflige les Américains depuis si longtemps. Durant les années 1950, une famille noire quitte la Caroline du Nord pour s’implanter dans un quartier blanc en banlieue de Los Angeles. Son arrivée provoque de très fortes réactions chez ses nouveaux voisins. La moitié des huit épisodes, à mi-chemin entre le fantastique et l’horreur, ont été réalisés par Nelson Cragg, directeur photo des séries Homeland et Breaking Bad.

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MÉGANTIC : L’histoire portée à l’écran dans une nouvelle série originale de Club ILLICO

MÉGANTIC : L’histoire portée à l’écran dans une nouvelle série originale de Club ILLICO, produite par ALSO Productions

C’est avec beaucoup d’empathie que Club illico annonce aujourd’hui la mise en production d’une nouvelle série dramatique originale : Mégantic. Cette œuvre, qui s’inscrit dans un devoir de mémoire, est produite par Sophie Lorain, Alexis Durand Brault et Antonello Cozzolino chez ALSO Productions en collaboration avec Québecor Contenu. Elle dresse le portrait d’une communauté courageuse et relate son parcours vers la guérison à la suite de la tragédie de la nuit du 6 juillet 2013 ; une catastrophe ferroviaire, humaine et environnementale, qui a bouleversé tout le Québec. Et que l’on ne doit jamais oublier.

Cette série scénarisée par Sylvain Guy et réalisée par Alexis Durand-Brault, tisse l’histoire de personnages provenant d’horizons divers, mais unis par un destin commun : la tragédie de Lac-Mégantic. Chacun des épisodes de cette série chorale, raconte le destin spécifique d’individus avant, pendant et après le tragique événement. Au fil de la série, les différents protagonistes se lient toujours davantage les uns aux autres, jusqu’à former une mosaïque de cette communauté solidaire et courageuse. Les personnages de Mégantic sont inspirés de réels citoyens et citoyennes méganticois dont les portraits ont été dressés à la suite de plusieurs rencontres facilitées par Jean-François Proteau, Karine Blanchette et Stéphanie Girardeau, tous originaires de la région. Le tournage commence en août.

« C’est un événement tragique qui a bouleversé une nation toute entière. Cette série de fiction humaine et empreinte d’une grande sensibilité fera écho chez tous nos abonnés à travers le Québec. Unis à travers cette catastrophe, nous serons amenés, en toute humilité, à comprendre comment le destin est un hasard auquel on cherche à donner un sens », affirme Caroline Paquet, vice-présidente, commercialisation et contenu, Vidéotron.

« Il était important pour Québecor Contenu de raconter cette histoire afin que l’on n’oublie jamais ce terrible événement qui a touché l’ensemble du Québec. Ce récit nous amène à découvrir et aimer une communauté à travers le drame qu’elle a vécu. Nous espérons que cette série puisse donner une voix à ces gens qui ont trouvé la force de se ressouder et d’aller de l’avant et qui espèrent, tout comme nous, qu’une telle histoire ne se reproduise jamais », ajoute Denis Dubois, vice-président, contenus originaux, Québecor Contenu.

« Il est essentiel pour nous de raconter cette tragédie. Cette série se veut un hommage aux gens de Mégantic, à leur force et à leur courage. C’est d’abord leur histoire bien sûr, mais aussi celle de tout un peuple solidaire », soulignent les producteurs Sophie Lorain et Alexis Durand Brault.

Les producteurs Sophie Lorain et Alexis Durand Brault (qui réalise la série) présentaient ce matin leur projet à SALUT BONJOUR, que l’on peut écouter en cliquant ICI

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La belle vie, le bonheur de vivre comme on l’entend tout simplement sur Unis TV

Unis TV diffusera dès le 8 avril 2021 à 20h30 de nouveaux épisodes documentaires de La belle vie.

Julien Roussin Côté, fondateur de Go-Van, est de retour pour une deuxième saison dans laquelle il parcourt le pays à la rencontre d’individus, de couples, de familles ou de communautés qui ont choisi un mode de vie alternatif audacieux. Ces derniers lui ouvrent les portes de leur demeure et de leur quotidien. Ces rencontres, où il est souvent question de philosophie de vie, mettent de l’avant l’ingéniosité de l’être humain et sa capacité à vivre en harmonie avec la nature qui l’entoure. Produits par Urbania, les épisodes réalisés par Émilie Ricard-Harvey et Ariane Moisan seront disponibles en primeur sur le site de la chaîne une semaine avant leur diffusion télé (à partir du deuxième épisode).

Dans chacun des 13 épisodes, Julien part à la découverte d’un nouveau mode de vie, en passant du temps avec des personnages différents. Qu’ils soient photographe, artiste, guide ou encore maraîcher, qu’ils habitent un voilier, un écohameau, un dôme géodésique ou un van, ces individus sont allés au bout de leurs convictions et se sont bâti un projet de vie. Plusieurs ont construit eux-mêmes leurs habitations avec des matériaux locaux ou recyclés, d’autres vivent hors réseau ou sur l’eau, mais sans exception, leur mode de vie est écologique et adapté aux conditions de leur environnement.

Du Québec jusqu’à l’île de Vancouver, cette deuxième saison offre de nouveaux paysages à admirer et révèle des styles de vie encore plus originaux, parfois même radicaux : vie sur un voilier en Gaspésie, vie nordique d’une autochtone en Ontario, vie sur une ferme artisanale dans les Prairies, vie de pilote d’hélicoptère en hautes montagnes ou encore vie sur une île flottante dans l’océan Pacifique.

Plus que de beaux espaces de vie, les habitations alternatives visitées intègrent des principes de résilience, de minimalisme, de permaculture et d’autonomie en plus d’offrir la tranquillité loin du stress urbain et les avantages d’une vie en plein air. Qu’ils aient été motivés par des raisons humaines, sociales, économiques, éthiques, familiales, politiques ou environnementales, les changements effectués par les protagonistes suscitent une réflexion quant à l’empreinte environnementale découlant de nos choix de vie. Ayant lui-même tout quitté il y a 7 ans pour vivre à temps plein dans sa van, l’animateur et auteur du livre Vie de Van souhaite comprendre ce qui motive ceux et celles qu’il rencontre afin de nourrir sa propre réflexion sur la consommation.

 

 

 

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L’autosuffisance…C’est plus qu’un jardin ! sur Unis TV dès le 8 avril 2021

C’EST PLUS QU’UN JARDIN, une nouvelle série documentaire dans laquelle deux familles découvrent les défis et les joies de l’autosuffisance, dès le 8 avril 2021 à 20 h sur Unis TV

Unis TV diffusera C’est plus qu’un jardin, une nouvelle série documentaire dans laquelle deux familles découvrent les défis et les joies de l’autosuffisance, dès le 8 avril prochain à 20 h.  Avec l’aide du spécialiste de l’agriculture biologique de petite surface Jean-Martin Fortier (Le jardinier-maraîcherla Ferme des Quatre-Temps) et Dany Bouchard (L’Académie potagère), la famille Lucas-Bédard prend part à toutes les étapes de la création d’un potager, de la construction aux récoltes, afin de faire des provisions de légumes pour l’année. De leur côté, Emmanuel BilodeauÉdith Cochrane et leurs trois enfants expérimentent différentes alternatives visant à préserver les ressources et réduire leur empreinte écologique. Du système de récupération d’eau usée au four à pain fabriqué de matériaux recyclés, ils se commettent pour faire partie du changement. Produits par Attraction imageset réalisés par Amélie Dussault, les 13 épisodes s’additionneront sur le site de la chaîne au fil de la diffusion télé.

« L’autosuffisance, c’est de s’affranchir des gros systèmes et de s’approprier des façons de faire. C’est un parcours super excitant et en même temps qui donne un sens à nos actions individuelles. Ses valeurs d’autonomie et de résilience, et sa connexion étroite avec la nature, nous définissent comme famille ou comme communauté. » – Jean-Martin Fortier, maraîcher, auteur, fondateur de Growers & Co. & et enseignant, ayant reçu en février la distinction honorifique de la Croix du service méritoire (division civile) remise par le gouvernement canadien pour son travail dans le domaine de l’agriculture biologique et le développement de microfermes maraîchères.

La famille Bilodeau-Cochrane fait ses premiers pas dans l’univers de l’autosuffisance en accueillant des poules sur son terrain des Laurentides. Emmanuel, Édith et leurs enfants, Siméon, Paul-Émile et Adélaïde font une transition vers la toilette à compost pour permettre d’économiser plusieurs litres d’eau par année. Le rêve d’Emmanuel de cuire son pain dans un four fabriqué de ses mains devient réalité. Édith revient aux sources en apprenant la poterie pour fabriquer sa propre vaisselle. La famille se lance aussi dans la culture de grillons, une alternative à la consommation de protéines animales.

Elle reçoit l’aide de Dany Bouchard pour adapter leur potager ombragé, planter des vivaces comestibles et apprendre à inoculer des champignons en plate-bande. Guidés par un expert en forêt nourricière, Édith et Emmanuel découvrent les végétaux comestibles qui se cachent dans leur forêt et ils plantent des produits qu’ils pourront transformer et consommer. Bien que quelques pratiques sèment des doutes chez certains membres de la famille Bilodeau-Cochrane, ils ont le goût d’apprendre, de relever des défis et d’agir pour réduire leur empreinte environnementale.

« Nous ce qu’on a envie de faire, c’est de réduire nos dépendances à des gros systèmes qui nous dépassent. On voudrait le plus possible s’autosuffire en énergie, en eau, en tout ce qu’on peut économiser ou utiliser intelligemment », explique Édith Cochrane. « Pour moi, l’autosuffisance est inintéressante si elle ne rime pas avec mon empreinte écologique », ajoute Emmanuel Bilodeau.

 

De leur côté, Caroline Bédard, médecin de famille, Jonathan Lucas, consultant en informatique et leurs deux enfants Charlie et Tom, transforment leur terrain de banlieue à Beloeil en un potager nourricier et en un paradis pour la biodiversité. Guidés par Jean-Martin Fortier et Dany Bouchard (vedettes de la série Les fermiers sur Unis TV), ils enlèvent le gazon, travaillent la terre, plantent, montent la serre et installent le système d’irrigation. La famille Lucas-Bédard apprend les techniques afin de maximiser l’espace des plantations, de fertiliser, de favoriser la vie dans le sol et de contrôler les ravageurs. Ils bonifient leur environnement pour attirer les oiseaux et favoriser les niches écologiques. Au fil des épisodes, les objectifs sont réalistes et les résultats révèlent que l’autonomie alimentaire est à portée de main.

« Le fait de travailler avec la nature, de travailler avec son alimentation, de se la réapproprier, de travailler la terre a tellement d’impact positif dans notre vie. Ce que je veux, c’est que le plus de gens possible puissent y toucher, y goûter puis y participer. » – Dany Bouchard, maraîcher et formateur

Motivées par le désir de promouvoir l’alimentation saine, d’inculquer des valeurs écologiques et un savoir-faire à leurs enfants, les deux familles passent aux actes, s’entourent d’experts et s’aventurent vers un nouveau mode de vie et de consommation. Les jeunes sont ainsi initiés aux différents concepts d’autosuffisance, sensibilisés à la provenance des aliments ainsi qu’au fait que les matériaux peuvent avoir plusieurs vies. Avec de la créativité, la cour arrière peut devenir une aventure extraordinaire.

Les familles constatent que les imprévus font partie de l’apprentissage. En faisant les choses concrètement elles-mêmes, elles portent un nouveau regard sur certains enjeux de société et réalisent l’importance des systèmes de production sur leur santé. Elles découvrent des alternatives à la consommation de masse et apprennent à récolter, conserver, transformer et faire des réserves pour la saison froide. En plus de créer des moments mémorables en famille, les projets entrepris témoignent que l’autosuffisance… C’est plus qu’un jardin!

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