Ce mois-ci, découvrez cinq raretés québécoises sur le cinéclub de Mon cinéma québécois en France
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Catégorie(s) : Actualités — Cinéma
Ce mois-ci, découvrez cinq raretés québécoises sur le cinéclub de Mon cinéma québécois en France
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Tout d’abord, pour clôturer notre focus sur Stéphane Lafleur, découvrez Continental, un film sans fusil, l’un de ses premiers longs-métrages. Le film met en scène quatre personnages, tous reliés à un homme, qui vient de disparaître.
Nous vous proposons également de découvrir le documentaire Québékoisie de Mélanie Carrier et Olivier Higgins, qui décident de partir au Nord du Québec, afin de mieux comprendre les relations entre Allochtones et Autochtones au Québec.
Vous pourrez également découvrir Borderline de Lyne Charlebois, avec entre autre Jean-Hugues Anglade : entre son mémoire de maîtrise dont elle peine à terminer l’écriture et son directeur de recherche dont elle est la maîtresse, Kiki se sent la proie permanente de tous les fantômes de son lourd passé.
Le meilleur pays du monde de Ky Nam Le Duc, se situe dans un avenir proche dans un Canada dans lequel tout immigré doit repartir dans son pays d’origine.
Enfin, Le goût d’un pays, documentaire de Francis Legault met en parallèle discussions autour du Québec entre l’écrivain Gilles Vigneault et le chanteur et conteur Fred Pellerin avec la récolte du sirop d’érable.
CE MOIS CI
CONTINENTAL, UN FILM SANS FUSIL
Stéphane LafleurUn homme sort d’un bus et disparait dans la nuit. Le film met en scène quatre personnages dont la rencontre imminente découlera de cette disparition. Lucette, la femme de cet homme qui vit dans l’attente de son retour. Louis, un jeune père de famille qui traverse à distance un passage trouble dans sa relation de couple. Chantal, une réceptionniste d’un hôtel qui rêve d’une vie à deux. Marcel, un ancien joueur compulsif confronté aux aléas de la vieillesse. Racontés parallèlement, leurs histoires faites de petits drames plus grand que nature finissent par se croiser et se répondre mutuellement.
QUÉBÉKOISIE
Mélanie Carrier et Olivier HigginsAfin de mieux comprendre les relations complexes qui existent entre Autochtones et non Autochtones, Mélanie et Olivier ont décidé de parcourir à vélo la Côte Nord du Québec, au Canada, sans se douter que leur quête identitaire les ferait valser entre eux-mêmes et le bout du monde. De rencontres fortuites en rencontres programmées, leur route croisera celle, surprenante, d’un Innu parti à la recherche de ses ancêtres en Normandie et la démarche bouleversante de la Sœur du caporal Lemay, tué lors de la crise d’Oka en 90.
BORDERLINE
Lyne CharleboisEntre son mémoire de maîtrise dont elle peine à terminer l’écriture et son directeur de recherche dont elle est la maîtresse, Kiki se sent la proie permanente de tous les fantômes de son lourd passé: sa mère, internée dans un hôpital psychiatrique, sa grand-mère, qui l’a élevée et semble sur le point de tirer sa révérence, son père qu’elle n’a pas connu, enfin tous les amants et amantes qui ont séjourné dans son lit. Tandis que Kiki cherche à l’aveugle un moyen de tirer un trait sur son passé, elle se laisse surprendre par les attentions d’un jeune boulanger qui ne semble pas trop effrayé par le «danger intime» qu’elle représente pour elle-même et pour les autres.
LE MEILLEUR PAYS DU MONDE
Ky Nam Le DucSuite à l’élection d’un gouvernement d’extrême-droite au Canada, un homme décide de vendre son commerce et sa maison pour retourner au Viet-Nâm. Mais son ex-beau-fils vient chercher refuge chez lui, avec, à sa traîne, un enfant. Ensemble, ces trois hommes doivent cohabiter durant quelques semaines de grande transformation.
LE GOÛT D’UN PAYS
Francis LegaultLe goût d’un pays c’est la rencontre de Gilles Vigneault et de Fred Pellerin au temps des sucres. C’est un documentaire choral qui raconte le pays à travers un des rituels les plus emblématiques du Québec. C’est un hymne au sirop d’érable et au peuple qui le produit. Dans la lumière franche et inspirante du printemps, une goutte de sève perle sur la pointe du chalumeau. Les deux poètes la cueillent et filent la métaphore. La tradition des sucriers prend l’allure de vibrants tableaux. La richesse des mots d’ici et la puissance des gestes simples laissent entrevoir la beauté et la fragilité de notre culture.
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