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Ciné-club solidaire Réalisatrices Palestiniennes ce jeudi 30 mai 2024

Publié le 27 mai, 2024
Publié le 27 mai, 2024

Réalisatrices Équitables et l’ARRQ vous invitent au Ciné-club solidaire Réalisatrices palestiniennes

Six courts-métrages sur la Palestine en présence de Nada El-Omari, réalisatrice

Jeudi 30 mai 2024, 19 H 30, à l’ARRQ
Ouverture des portes à 19h00

Depuis maintenant plus de six mois, les images provenant de Gaza nous racontent les horreurs sans nom d’une entreprise génocidaire qui ébranle notre humanité au plus profond. Nous consacrons cette édition du Ciné-club des Dames des vues à nos consœurs palestiniennes qui prennent la caméra pour parler de dépossession et d’exil, de ségrégation et de solidarité. Leurs récits nous font voir la brutalité quotidienne de l’occupation, la rudesse des checkpoints et le courage des résistantes.

Réalisatrices Équitables tient à affirmer son soutien et sa solidarité avec le peuple palestinien. Nous réclamons un cessez-le-feu immédiat et durable ainsi que la fin de l’occupation par Israël pour que cesse le génocide en cours.
Les contributions volontaires récoltées durant la soirée seront remises à l’organisme Palestine Children’s Relief Fund, qui fournit de l’aide humanitaire et médicale aux enfants de Palestine https://www.pcrf.net/

Tous les yeux doivent être sur Gaza : appelons à la mobilisation de notre milieu et donnons de la visibilité à la résistance.

Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre!

Réalisatrices Équitables et l’ARRQ vous invitent au

Ciné-club solidaire

Réalisatrices palestiniennes

Six courts-métrages sur la Palestine

En présence de Nada El-Omari, réalisatrice

Jeudi 30 mai, 19 H 30, à l’ARRQ
Ouverture des portes à 19h00

Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec
5154, rue Saint-Hubert, Métro Laurier

Contribution volontaire suggérée 5$
Argent comptant seulement
Vin, bière, grignotines
(les fonds amassés iront au Palestine Children’s Relief Fund)

*Prendre note qu’il y a un escalier pour accéder à la salle de projection
*LES FILMS SERONT SOUS-TITRÉS EN ANGLAIS

RSVP avant le 29 mai 2024
realisatrices.confirmation@gmail.com

LES FILMS PRÉSENTÉS

Les femmes palestiniennes de Jocelyne Saab
(documentaire, 1974, 10 minutes)

En 1973, Jocelyne Saab donne la parole aux femmes palestiniennes qui combattent en Syrie, protagonistes souvent oubliées du conflit israélo-palestinien.

Jocelyne Saab (1948-2019) était une réalisatrice franco-libanaise. Elle est considérée comme une pionnière du cinéma arabe, et a construit une œuvre monumentale comprenant 47 films et 6 séries photographiques.

Like Twenty Impossiblesde Annemarie Jacir
(fiction, 2003, 20 minutes)

Like Twenty Impossibles est un film de fiction tourné en Palestine occupée pendant la Deuxième Intifada. Lorsqu’une équipe de cinéma palestinienne décide d’éviter un checkpoint fermé en empruntant une route secondaire éloignée, le paysage politique se dévoile, et les passagers sont confrontés à la brutalité banale de l’occupation militaire.

Annemarie Jacir est une réalisatrice et autrice palestinienne née en 1974 à Bethléem. Après l’obtention d’un diplôme en cinéma aux États-Unis, elle retourne au Moyen-Orient pour se consacrer au cinéma arabe indépendant. Elle fonde sa propre société de production, Philistine Films, basée en Jordanie et en Palestine. Son film Like Twenty Impossibles a été le premier court métrage arabe à être sélectionné officiellement au Festival de Cannes.

The Place that is Ours de Zena Agha et Dorothy Allen-Pickard
(documentaire, 2021, 12 minutes)

Une femme retourne dans le village de son père en Palestine, qui fut détruit en 1948. Elle traverse des paysages qui ne lui sont pas familiers et fait face la réalité de son propre exil.

Zena Agha est une écrivaine, poète et artiste multidisciplinaire. Chercheuse en politique pour Al-Shabaka, ses domaines d’expertise incluent les pratiques spatiales israéliennes et le changement climatique en Palestine. Boursière Kennedy à Harvard, elle poursuit actuellement un doctorat à l’Université de Newcastle, explorant la cartographie coloniale en Palestine.

Dorothy Allen-Pickard utilise le documentaire et le théâtre pour explorer des sujets tels que la résistance communautaire, le système judiciaire, la santé mentale, la police et le handicap. Son approche collaborative est souvent inspirée par les expériences vécues de ses protagonistes.

The Present de Farah Nabulsi
(fiction, 2020, 24 minutes)

Le jour de son anniversaire de mariage, Yusef emmène sa fille Yasmine en Cisjordanie pour acheter un cadeau à sa femme. Entre les soldats, la ségrégation routière et les postes de contrôle, ce n’est pas facile d’aller faire les courses.

Farah Nabulsi est une cinéaste et militante britanno-palestinienne née au Royaume-Uni. Ancienne banquière, elle investit le milieu du cinéma depuis 2016. The Present, son premier court-métrage, a été nominé aux Oscars. Il a par ailleurs remporté plus de 40 prix dans des festivals de cinéma internationaux.

Memory of the Land de Samira Badran
(animation, 2017, 13 minutes)

Un corps est piégé à un checkpoint, mécanisme essentiel de l’occupation israélienne. Alors que le corps est transpercé par une violence arbitraire qui entrave sa libre circulation et son existence, le film évoque la mémoire collective et l’identité comme formes de résilience.

Samira Badran (Libye, 1954) est une artiste visuelle palestinienne basée à Barcelone. Elle a obtenu son diplôme en 1976 à l’Académie des Beaux-Arts du Caire et a étudié la gravure et la peinture à l’Accademia Delle Belle Arti de Florence. Ses œuvres se concentrent sur sa perception de la réalité palestinienne sous occupation. Elle expérimente généralement avec différentes techniques, notamment le dessin à l’encre, l’aquarelle, la peinture acrylique, le collage, le dessin sur photographie, l’impression et l’animation.

Yaffa de Nada El-Omari
(expérimental, 2019, 8 minutes)
Yaffa est un court métrage expérimental dans lequel l’espace et le temps s’entremêlent pour former les fragments à partir desquels nous créons nos histoires. Dans ces fragments d’images, des souvenirs surgissent et des histoires se racontent.

Nada El-Omari est une cinéaste et écrivaine d’origine palestinienne et égyptienne basée à Montréal, Québec. Sa pratique et ses intérêts de recherche se concentrent sur les transmissions intergénérationnelles de souvenirs, les déplacements et les histoires d’appartenance et d’identité qu’elle explore à travers une lentille poétique et hybride. Ses films ont récemment été projetés au Wexner Center for the Arts dans l’Ohio, au Monitor 15 de SAVAC, à Images Festival Toronto et à l’Arab Film & Media Institute NYC.

C’EST MAINTENANT LE TEMPS!

De devenir membre ou de renouveler votre adhésion à RÉ. 

Membre-réalisatrice ou membre-ami.e, votre adhésion sera valide jusqu’au 31 mars 2025.
$20 seulement, par chèque ou par Paypal.

Par ici, ça ne prend que 3 minutes!

Voir ici le portrait de Katherine Jerkovic qui parle de son film «Le coyote » sur La Fabrique culturelle de Télé-Québec!

LES DAMES DES VUES 

Une fois par mois, notre ciné-club présente un film et une réalisatrice importante dans l’histoire du cinéma québécois. Depuis 2007, Réalisatrices Équitables sensibilise le milieu, les institutions et le public à l’importance de la vision des femmes cinéastes au Québec et travaille pour faire une place plus juste aux préoccupations, à la vision du monde et à l’imaginaire des femmes sur tous nos écrans. Réalisatrices Équitables reçoit le soutien du Conseil des arts et lettres du Québec (CALQ) et du Conseil des arts de Montréal (CAM).

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