Dès le 16 avril, l’ONF lance la série de discussion Les femmes de métiers

Dès le 16 avril, l’ONF lance Les femmes de métiers, une série de quatre discussions inspirantes pour encourager plus de femmes  à exercer les métiers techniques du cinéma

En collaboration avec l’INIS, Réalisatrices Équitables et FCTMN

–

Le Studio documentaire de l’ONF, en collaboration avec l’Institut national de l’image et du son (INIS), Réalisatrices Équitables et Femmes du cinéma, de la télévision et des médias numériques (FCTMN), lance Les femmes de métiers, un cycle de quatre discussions donnant un accès précieux au travail et à l’expérience des artisanes du cinéma. Dès le lundi 16 avril, cette toute nouvelle série sera inaugurée par un échange inspirant et participatif avec trois directrices photo aux parcours riches et diversifiés, issues de générations différentes et réunies pour une rare fois : Nathalie Moliavko-Visotzky, Geneviève Perron et Sarah Salem.

Le cycle sera animé par Nathalie Cloutier, productrice au Studio documentaire de l’ONF (Le profil Amina, Gulîstan, terre de roses), et présentera au cours de 2018 trois autres métiers, soit le son, la musique et le montage. Toutes les rencontres se tiendront à l’INIS. Le public pourra ainsi échanger de façon dynamique avec ces artisanes sur les façons d’aborder ces métiers et d’y faire sa place, afin d’inciter plus de femmes à suivre la même voie. Les femmes de métiers fait partie des actions visant à permettre à l’ONF d’atteindre ses objectifs pour la parité hommes-femmes, y compris dans les postes clés de création autres que la réalisation.

Invitées

• Nathalie Moliavko-Visotzky est une pionnière au Québec avec ses 30 ans d’expérience de travail auprès d’importants cinéastes de fiction, comme Denys Arcand, Jean-Claude Lauzon, Marc-André Forcier, François Girard, Louis Bélanger et Nathalie Saint-Pierre, dont le filmCatimini a été primé en 2012 au Festival d’Angoulême. Elle a également collaboré avec des réalisateurs étrangers tels que David Mamet, Robert Altman et Claude Miller. En documentaire, elle a signé les images de films sur l’art et la vie d’artistes de renommée internationale, comme le chorégraphe Jean-Pierre Perreault, les peintres Alfred Pellan et Jean-Paul Riopelle, et l’architecte Phyllis Lambert. Dans un océan d’images de Helen Doyle, récompensé au FIFA, lui a valu le Gémeaux de la meilleure direction photographique en documentaire en 2014. Elle a également travaillé pour la télévision (Toute la vérité, Nos étés).

• Geneviève Perron est l’une des deux premières femmes québécoises à avoir été reçues au sein du prestigieux Canadian Society of Cinematographers en 2016. Après des études en cinéma à l’UQAM, elle a filmé plus d’une cinquantaine de courts métrages ainsi que des longs métrages (Le journal d’Aurélie Laflamme, L’ange gardien, Gurov et Anna et De père en flic 2), dont plusieurs furent primés au pays et à l’étranger (Camion, Là où je suis, L’astronaute). Son travail en documentaire est animé par un grand désir de découvertes (J’m’en va r’viendre, L’autisme au gré du vent, Fermières et les séries Qui êtes-vous, Tabous et interdits et Le théâtre des opérations, pour laquelle elle remporte le Gémeaux de la meilleure direction photographique en documentaire). Soucieuse d’échanger avec la relève et de transmettre son expérience, elle enseigne la direction de la photographie à l’UQAM et à l’INIS.

• Sarah Salem est finissante de l’École des médias de l’UQAM, spécialisée dans le profil de la direction de la photographie, notamment auprès de Geneviève Perron. Elle a été directrice photo sur des courts métrages documentaires et de fiction de cinéastes de styles différents, comme Giovanni Princigalli (La nuova ondata – Caffè Italia), Audrey Nantel (Shirley Temple), Camille Salvetti (An Ant Life) et Juliette Granger (Pauline et Jean). Elle a également eu la chance de faire quelques stages sur des plateaux de tournage professionnels québécois (Chien de garde, La disparition des lucioles, Les Simone) aux côtés de directrices et directeurs de la photographie reconnus.

Animation : Nathalie Cloutier

Nathalie Cloutier participe en 1998-1999 à la Course destination monde, ce qui l’amène à se tourner définitivement vers le cinéma. Elle entre à l’ONF en 2003 et y occupe diverses fonctions en production, avant de devenir en 2010 productrice au Studio documentaire du Programme français. Son travail est marqué par des collaborations avec des créateurs et créatrices de talent, autant pour des œuvres interactives que pour des longs métrages documentaires. Elle privilégie les processus de création souples, qui donnent lieu à des propositions audacieuses, et les voix d’auteurs diversifiés. En témoignent ses productions et coproductions qui ont su se démarquer sur la scène nationale et internationale : Le profil Amina de Sophie Deraspe (première à Sundance), Gulîstan, terre de roses de Zaynê Akyol (prix Doc Alliance à Locarno) et Un journaliste au front de Santiago Bertolino (film de clôture aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal), entre autres.

***

L’ONF en bref

L’ONF est le producteur public canadien d’œuvres audiovisuelles primées et créatives, qu’il s’agisse de documentaires, d’animations d’auteur, de récits interactifs ou d’expériences participatives. De St. John’s à Vancouver, les producteurs et productrices de l’ONF sont bien intégrés au sein des collectivités du pays et travaillent avec des créateurs et des créatrices de talent pour produire des œuvres innovantes et socialement pertinentes. L’ONF est un chef de file en matière de parité hommes-femmes dans la production de films et de médias numériques. Guidé par les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation, il s’emploie à affermir la production autochtone. Les œuvres de l’ONF ont remporté au-delà de 7000 récompenses, dont 20 prix Écrans canadiens, 17 prix Webby, 12 Oscars et plus de 100 prix Génie. Pour y accéder, allez à ONF.caou téléchargez les applications de l’ONF pour appareils mobiles.

***