Dès le 18 mai et jusqu’au 22 mai 2022 en salle, la 4e édition du Festival international du film d’histoire de Montréal

4e édition du Festival international du film d’histoire de Montréal : L’histoire, c’est maintenant!

En salle du 18 au 22 mai 2022, en ligne du 18 mai au 5 juin 2022

Le film d’ouverture, La Cacophonie du Donbass, du cinéaste ukrainien Igor Minaev, nous plonge dans l’histoire de cette région de l’Est de l’Ukraine, depuis la révolution russe

L’équipe du Festival international du film d’histoire de Montréal (FIFHM) dévoile aujourd’hui la programmation de son édition 2022, qui renouera enfin avec les projections en salle! Cette 4e édition aura lieu en salle du 18 au 22 mai, à la Cinémathèque québécoise. Le festival se tiendra également en ligne du 18 mai au 5 juin, avec une programmation complètement distincte de celle disponible en salle. De l’Afghanistan à Fort McMurray, du Moyen Âge à l’actualité brûlante de l’Ukraine, les cinéphiles et les férus d’histoire seront comblés par la programmation.

Le film d’ouverture, La Cacophonie du Donbass, du cinéaste ukrainien Igor Minaev, nous plonge dans l’histoire de cette région de l’Est de l’Ukraine depuis la révolution russe afin d’y révéler les germes du conflit actuel. La région du Donbass, gigantesque bassin de charbon à l’est de l’Ukraine, est le théâtre de conflits et de déchirements depuis plus d’un siècle. Considéré comme objet de propagande soviétique, Enthousiasme : la symphonie du Donbass (1931) réalisé par Dziga Vertov, y dépeint une vie palpitante, guidée par la forte croissance économique de la région, où se marie enthousiasme et travail, alors qu’en réalité, le quotidien des mineurs, représentés comme de véritables héros, fut parsemé de mensonges et manipulation… C’est l’histoire d’une déchéance et d’un siècle de propagande forcenée, où une symphonie se transforme en cacophonie.

Visionnez ici sa bande-annonce et consultez son dossier de presse.

Visuel extrait de La Cacophonie du Donbass, du cinéaste ukrainien Igor Minaev

Un film-choc, précédé du court métrage tout aussi percutant de Bruno Carrière, L’affaire silicose, qui lève le voile sur le drame qui a touché les mineurs de Saint-Rémi-d’Amherst, leurs familles et le Québec dans les années 1940.

Visuel extrait de  L’affaire silicose de Bruno Carrière

Le festival fait d’ailleurs la part belle à l’histoire du Québec, notamment notre histoire maritime, avec les films Le roi du Golfe, de Robert Tremblay, et Le cul pointu, de James Gray et Marie-Christine Lavoie. Annabel Loyola poursuit sa recherche des racines de Montréal dans son dernier film, La ville d’un rêve. L’histoire des femmes n’est pas en reste. Ainsi, La voz de Thaïs, de David Casals Roma, nous révèle l’histoire oubliée d’Elena Jordi, une femme libre du tournant du 20e siècle et une pionnière du cinéma espagnol. Les femmes dans le projet nazi, de Christian Delage, se penche quant à lui sur la manière dont le pouvoir nazi a tenté d’instrumentaliser les femmes dans sa poursuite de la domination de la race aryenne.

Le film 15 février 1839  de Pierre Falardeau en version restaurée, présenté en salle

Le FIFHM est heureux de collaborer à nouveau avec Éléphant pour offrir aux festivaliers une perle de notre patrimoine cinématographique. Cette année, la soirée Éléphant sera sous le thème des Patriotes, avec le film 15 février 1839, du regretté Pierre Falardeau.

Enfin, en clôture du festival en salle, la séance sera consacrée à la première du film Le cheval oublié, de Louise Leroux et Richard Blackburn. À l’occasion du centième anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale, un cavalier retrace en France, en Belgique et en Allemagne la mémoire des 150 000 chevaux qui ont servi le Corps expéditionnaire canadien.

Festival en ligne

Le festival en ligne, quant à lui, offre plus de 35 films de toute provenance traitant d’autant de phénomènes historiques. Que ce soit le monde et l’époque de Marcel Proust, la naissance de l’école documentaire américaine grâce à un réfugié juif allemand, le déroulement de la première vague de COVID-19 au Québec, les combattants du FLN pendant la Guerre d’Algérie ou le sort des îles Saint-Pierre-et-Miquelon pendant la Deuxième Guerre mondiale, chacun et chacune trouvera matière à découverte. Du 18 mai au 5 juin, les cinéphiles pourront se procurer des passeports, valides pour 30 jours, donnant accès à tous les films du programme en ligne. Les passeports seront disponibles pour la modique somme de $25.

Le FIFHM innove en offrant pour la première fois, gratuitement, accès à deux docuwebs interactifs. Les liens seront affichés sur le site du festival, fifhm.com, du 18 mai au 5 juin.

Des prix honorifiques seront remis pour les meilleurs court et long métrages lors de la soirée de clôture, le dimanche 22 mai.

Consultez la programmation en salle et en ligne sur le site www.fifhm.com

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