Les deux visages derrière les Fantastiques week-ends du Cinéma québécois

Les deux visages derrière les Fantastiques week-ends du Cinéma québécois

C’est sur une terrasse de la rue Saint-Denis que je rencontre les co-directeurs des Fantastiques week-ends du Cinéma québécois.

Isabelle Gauvreau et Rémi Fréchette forment une équipe depuis maintenant 2 ans, depuis que Rémi s’est joint à Isabelle pour s’occuper de ce segment du Festival Fantasia, mais ils se connaissaient bien avant de travailler ensemble. 

« J’ai été projectionniste à Concordia pour Fantasia, ça été mon premier contact avec le festival », se souvient Rémi dont les films ont depuis joué plus d’une fois à Fantasia.

Parmi leurs nombreuses tâches, Isabelle et Rémi ont l’importante responsabilité de faire la sélection des courts-métrages québécois qui seront présentés pendant le festival parmi les centaines de soumissions qu’ils reçoivent chaque année.

J’ai voulu en savoir plus sur leur critères, mais aussi sur les conseils qu’ils donneraient aux cinéastes qui souhaiteraient soumettre leur film au réputé festival.

Il faut savoir que l’équipe des Fantastiques week-ends favorisent les films qui n’ont jamais été présentés devant public.

Isabelle insiste également sur l’importance du scénario.

« Ça prends un bon scénario, parfois c’est dommage parce que la personne a vraiment du talent avec la caméra, elle a une bonne distribution, mais on dirait qu’elle n’a pas passé assez de temps sur son histoire », explique-t-elle.

Rémi ajoute aussi que plus un court-métrage est court, plus il a de chances d’être diffusé, alors que si un film dure 20 ou 25 minutes, il faut vraiment qu’il se démarque.

« Huit minutes, souvent, c’est vraiment bien », précise-t-il, tout en ajoutant qu’il ne faut pas que les gens se limitent qu’à cela.

D’ailleurs, il souligne la qualité des courts-métrages présentés aux Fantastiques week-ends.

« On dit souvent de venir encourager les plus petits réalisateurs, mais c’est pas ça. Les courts-métrages québécois qu’on montre au Fantastiques week-ends sont vraiment bons et ça vaut la peine d’aller voir », raconte Rémi.

 Sur une note plus comique, j’ai voulu savoir ce qui revenait souvent dans les films soumis et surtout ce dont ils ne sont « plus capables » de voir.

« Les gangsters à cinq cents, a lancé Isabelle. Ils ont l’air d’avoir 18 ans pis ça marche juste pas. »

« Les monstres dans le garde robe de la chambre à coucher, ça revient assez souvent aussi », mentionne Rémi.    

Il reste encore trois projections des Fantastiques week-ends du Cinéma québécois.

  • Samedi le 28 juillet 13h à la Salle J.A. De Sève
  • Samedi le 28 juillet 17h à la Cinémathèque québécoise
  • Dimanche le 29 juillet 15h à la Cinémathèque québécoise

C’est donc encore 39 films à voir avant la fin de l’événement!

Un article de Raphaëlle Ritchot

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