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Dévoilement de la programmation du 41e Vues d’Afrique

Publié le 11 mars, 2025
Publié le 11 mars, 2025

Le 41e Festival international de cinéma Vues d’Afrique dévoile sa programmation

La programmation du 41e Festival international de cinéma Vues d’Afrique présenté par Québecor, a dévoilé sa programmation lors d’une rencontre de presse aujourd’hui. C’est le film Ici et là-bas de Ludovic Bernard mettant en vedette Ahmed Sylla et Hakim Jemili qui inaugurera le festival cette année le jeudi 3 avril. Il fait partie des  86 films et séries  tv (70  de l’international et 16 du Canada) au programme en provenance de 32 pays étrangers avec une proportion de 47% de réalisatrices et de 53% de réalisateurs. Toutes les séances se dérouleront au Cinéma du Parc jusqu’au 13 avril.

La section de longs métrages offre un bel éventail de films de cinéastes reconnus tels Merzak Allouache avec Première ligne (Algérie), Chloé Aïcha Boro avec Les invertueuses (Burkina Faso), Fidèle Koffi avec Gazoua doit mourir (Côte d’Ivoire/ Sénégal/Guinée/Cameroun), Jihane El Bahhar avec Triple A (Maroc), Mamadou Dia avec Demba (Sénégal/Allemagne/Qatar), Michelle Diane Tankoua avec Le fabuleux destin de Djalifa (Togo) ou Lotfi Achour avec Les enfants rouges (Tunisie/France/Belgique/Pologne).

Toujours dans la section des fictions, les courts métrages suivants ont été retenus : Aya de David Sogo, Beutset d’Alicia Mendy, Cœur d’enfant, In Out de Modou Dieng et Ousmane Hanne, L’audition de Kayaba Anaïs Irma Kere, L’avion jaune d’Hadjer Sebata, L’interrogatoire de Jean-Luc Rabatel, La nuit d’Abed d’Anis Djaad, Le génie d’Enricka M.H, Mango de Randa Ali, Mia d’Hana Halia Lebo Traoré, Mon vélo de Francky Tohouegnon, NHI de Sarah Atita, Sang pour sang de Jacques Claver Biba et Éric Dipo Maina, Sous le voile de nos silences d’Eroubié Yasmine Délia Ido, Vérité des cœurs de Délphine Yerbanga et What if ? de Norohasimbola Julienne Rakotoharinivo.

Les documentaires sont une composante majeure de Vues d’Afrique et cette année encore c’est le cas avec Cent douze de Joël M’Maka Tchedre (Togo), Je suis noire, je suis belle de Sabrina Onana (Égypte), L’homme qui plante les baobabs de K. Michel Zongo (Burkina Faso), L’oubli tue 2 fois de Pierre-Michel Jean (Haïti/République Dominicaine/France), Le vieil homme et le désert d’Issaka Compaoré (Burkina Faso), Les filles du Nil de Nada Riyadh et Ayman El Amir, Rumba congolaise, les héroïnes de Yamina Benguigui (France), Sitabaomba / chez les zébus francophones de Nantenaina Lova (Île de la Réunion/Madagascar/Allemagne/Burkina Faso), 

La sélection de courts métrages documentaires se traduit par 13 premières canadiennes sur les 14 films programmés. En provenance de l’Algérie avec Izuran de Djamal Bacha, Tassaloul de Imène Salah, du Bénin avec Les chaînes du deuil de Dorcas Ganmagba,  du Burkina Faso avec L’inconditionnel d’Isabelle Christiane Kouraogo, Roots of Weaving de Malika Sawadogo, Houwadji de Fayçal Léonce Soura, de la Côte d’Ivoire avec Less sept femmes de Félix Houphouët-Boigny de Serge Bile, de l’Éthiopie avec The Medallion de Ruth Hunduma, de France avec À court de mots de Lara Pinta, Les enfants de la diaspora de Sabrina Onana, avec Tigré : viols, l’arme silencieuse de Marianne Getti et Agnès Nabat, de la Namibie avec Walvis Tale de Tim Huebschle, du Niger avec Plastic Man de Mariama Alio Sanda, avec Takalakoyos les gardiennes du fleuve de Hassanié Mahamatt Ibrahim.

Pour le festival, l’intégration de films réalisés par des cinéastes québécois et canadiens montre à quel point l’intérêt pour les pays africains et créoles est primordiale. La section Regards d’ici est précisément la vitrine de cet engagement. Issus du Canada les œuvres sélectionnées font aussi appel à la

coopération de pays tels le Rwanda avec Femmes, tambours et résilience de Joseph Bitamba ou Ibuka, justice de Justice Rutikara, l’Éthiopie et la France avec Alazar de Beza Hailu Lemma, le Togo avec Holako dans les yeux de l’infini d’Okey Beeschope (Attivi), le Maroc avec Au-delà des masques d’Abdelhadi Anebarou. À celles-là s’ajoutent Fantas d’Halima Elkhatabi, Lana de Julie Redon Lissouba, Nouveaux québécois de Mourad Kalai, Profilage nocturne de Stefan Varna, Ainsi va Manu de Josiane Blanc, Murmurations, une œuvre en réalité immersive de Patricia Bergeron, Les filles et les garçons de mon âge, de Giovanni Princigalli (dédié à Pierre Jutras (1945-2023), réalisateur et ancien directeur de la Cinémathèque québécoise), Mascarade Origin Story de Maïlïs Maïlïs, Charité de Nezlie Feriel Kallel, Scène de rêve de Richard Mugwaneza et Mon deuxième baccalauréat de Ymolujo Ludovic Ytemben.

Tous présentés en premières canadiennes, les films d’animation sont un volet très prisé des festivaliers avec un long métrage Tremblements de Nicolas Jacquette (Maroc/Suisse/France) et de nombreux courts métrages Baba de Amath Ndiaye (Sénégal), Billichi de Mahamet Koné (Mali), D’Oran à Almería de Lina Saïdani, Déchets animés d’Aché Ahmat Moustapha (Sénégal/Tchad), Gabâo de Vincent Mbindzou (Gabon), Kondekiè de Kadidiatou Konaké (Mali), Les aventures de Kady et Djudju de Yancouba Diémé (Sénégal), Malaïka patrimoine culturel d’une nation d’Andre Daniel Tapsoba (Burkina Faso), Omby de Kuro Mi (Madagascar), Toile de papillon de Madina Alexandre N’Falle (Togo)  et Tous égaux de Cheikh Ahmadou Bamba Diop (Sénégal/Mali/Royaume-Uni/États-Unis).

Principalement axé sur les films, Vues d’Afrique tient à présenter des épisodes de séries pour la télévision car elles sont un élément de plus en plus important dans le panorama audiovisuel des pays africains. Parmi la sélection proposée lors de ce 41e festival, Iboga Green de Davy Nkoume (France) sera projeté en première mondiale tandis que les titres suivants seront présentés en premières canadiennes : Ankara, l’héritage des Nanas Benz de Sitou Ayite, Au cœur de la trahison de Francis Téné K (Gabon/Cameroun), Bassa Kéré’Ngbé de Kobla Koné (Côtte d’Ivoire), Beauté maudite de Ndeye Mareme Diop (Sénégal), Chic Choc d’Abdoul Bague (Burkina Faso), Footeuses de trouble de Francis Golé (Côte d’Ivoire) et Monkam de Narcisse Wandji (Cameroun).

Comme c’est la coutume, Vues d’Afrique se veut un lieu d ‘échange et de rencontres et c’est au Baobar que se dérouleront des soirées festives qui honoreront des pays distinctifs : Haïti, le vendredi 4 avril, la Tunisie à 17 h 30 et l’Algérie à 20 h, le samedi 5 avril, le Maroc, le dimanche 6 avril, le Rwanda, le mercredi 9 avril, l’Égypte, le jeudi 10 avril, Madagascar, le vendredi 11 avril et le Togo, le samedi 12 avril.

Le 41e Festival international de cinéma Vues d’Afrique tient à remercier chaleureusement tous les organismes, institutions publiques, commanditaires et partenaires sans lesquels il serait tout simplement impossible de tenir de puis des décennies cette manifestation la plus importante en Amérique du Nord consacrée aux cinémas africains et créoles.

www.vuesdafrique.org

Lignes info : (514) 284-3322 / (438) 519-2526

Billet : 15 $

Ciné-carte (4 entrées) : 50 $

Carte universelle (toutes les séances) : 100 $

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