Éléphant ClassiQ du 19 au 22 novembre 2015

Les chefs-d’œuvre du cinéma francophone s’affichent
à Éléphant ClassiQ du 19 au 22 novembre 2015

 

 

L’édition 2015 d’Éléphant ClassiQ, toute première manifestation du genre au Canada, se déroulera à Montréal du 19 au 22 novembre 2015. Au programme de ces quatre jours qui mettront à l’honneur les chefs-d’œuvre du cinéma francophone : 19 longs métrages présentés en version restaurée, des rencontres avec des acteurs internationaux de l’industrie cinématographique et des expositions. Éléphant ClassiQ se tiendra dans trois salles montréalaises, soit le cinéma Impérial, la salle Claude-Jutra de la Cinémathèque québécoise et la salle Pierre-Bourgault du pavillon Judith-Jasmin de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

Porte-parole
Rappelons que Maxime Giroux, réalisateur québécois sélectionné pour représenter le Canada dans la course à l’oscar du meilleur film en langue étrangère avec Félix et Meira, sera le porte-parole de cette prochaine édition. Porté par une belle reconnaissance nationale et internationale, et ayant remporté des prix dans de nombreux festivals, Maxime Giroux connaît une année 2015 des plus gratifiantes avec son troisième long-métrage.

 

Ouverture et clôture
Cette première édition s’ouvrira le jeudi 19 novembre à 20 h au cinéma Impérial avec la projection de la célèbre comédie populaire française La Folie des grandeurs de Gérard Oury (1971), mettant en vedette Louis de Funès, Yves Montand et Alice Sapritch. Lors de cette soirée d’ouverture, qui célébrera également les 120 ans de Gaumont, Nicolas Seydoux, son président, et Danièle Thompson, la coscénariste du film et fille du réalisateur Gérard Oury, seront les invités d’honneur. De nombreux invités de renom seront présents à cette occasion. Au cours de la soirée, La Folie des grandeurs sera précédé du court métrage Comment Monsieur prend son bain, réalisé par Alice Guy, la première femme cinéaste de l’histoire du cinéma.

 

Le dimanche 22 novembre à 19 h, c’est le film français Marius d’Alexander Korda (1931), dont le scénario et les dialogues ont été signés par Marcel Pagnol, qui clôturera le festival. Premier volet de la trilogie marseillaise de Marcel Pagnol, ce long métrage met en vedette Raimu, Pierre Fresnay et Orane Demazis. À cette occasion, un jury composé de professionnels du cinéma, de représentants d’Éléphant ClassiQ et de la Faculté de communication de l’UQAM remettra le prix « Maisonneuve, me reconnais-tu ? », qui récompensera l’étudiant lauréat du concours de court métrage organisé en association avec l’UQAM. En outre, trois œuvres sélectionnées seront présentées pendant l’événement, en début de séance, au cinéma Impérial.

La programmation
Les 19 longs métrages présentés dans le cadre d’Éléphant ClassiQ permettront de découvrir ou de redécouvrir des chefs-d’œuvre du cinéma d’ici et d’ailleurs grâce à la présentation de films français, québécois, belges, suisses, vietnamiens et sénégalais.

Au cinéma Impérial
En plus des films d’ouverture et de clôture, le cinéma Impérial accueillera la présentation en première mondiale de la copie restaurée de Entre la mer et l’eau douce (1967), le premier long métrage de Michel Brault, projeté en présence de l’équipe du film.

Les films suivants y seront aussi présentés :

  • Clandestins de Denis Chouinard et Nicolas Wadimoff (Québec, Canada, Suisse, 1997), projeté en présence des réalisateurs;
  • Deux hommes dans la ville de José Giovanni (France, Italie, 1973);
  • Le Grand Bleu de Luc Besson (France, États-Unis, 1988);
  • L’Homme de Rio de Philippe de Broca (France, Italie, 1964);
  • Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy (France, 1963) ainsi que
  • Le Roi et l’oiseau de Paul Grimault (France, 1979) dans le cadre d’une projection pour la famille.

 

À la Cinémathèque québécoise
La salle Claude-Jutra de la Cinémathèque québécoise accueillera les projections suivantes :

Alphaville de Jean-Luc Godard (France, Italie, 1965);

  • L’Armée des ombres de Jean-Pierre Melville (France, Italie, 1969);
  • Le Banquet des fraudeurs de Henri Storck (Belgique, 1952) précédé du court métrage L’Occupation du bureau de surveillance du cinéma de DenYs DesJardins, qui sera présenté par l’historien Eric Bédard;
  • Cléo de 5 à 7 d’Agnès Varda (France, Italie, 1962);
  • L’Odeur de la papaye verte de Tran Anh Hung (France, Vietnam, 1992);
  • Le Pacha de Georges Lautner (France, Italie, 1968);
  • La Planète sauvage de René Laloux (France, Tchécoslovaquie, 1973); et
  • Touki Bouki de Djibril Diop Mambety (Sénégal, 1973), qui sera précédé du premier court métrage tourné par un réalisateur sénégalais, Afrique sur Seine de Paulin Soumanou Vieyra (France, 1955).

 

Quatre cinémathèques, quatre stars!

La salle Claude-Jutra sera le lieu d’accueil du ciné-concert Quatre cinémathèques, quatre stars! au cours duquel le compositeur, pianiste et chef d’orchestre québécois Gabriel Thibaudeau accompagnera la diffusion de films rares proposés par quatre cinémathèques francophones œuvrant à la sauvegarde du patrimoine présentés par Marcel Jean, directeur de la Cinémathèque québécoise, Serge Toubiana, directeur de la Cinémathèque française, de la Cinémathèque suisse et de la Cinémathèque Royale de Belgique. L’événement se déroulera le 22 novembre, 15 h, à la Cinémathèque québécoise (salle Claude-Jutra).

 

Au pavillon Judith-Jasmin
La salle Pierre-Bourgault du pavillon Judith-Jasmin présentera le documentaire Le jardin oublié – La vie et l’œuvre d’Alice Guy-Blaché (1995), en présence de sa réalisatrice Marquise Lepage.

 

Les rencontres
En outre, Éléphant ClassiQ proposera des rencontres avec des acteurs internationaux de l’industrie cinématographique, qui se dérouleront au pavillon Judith-Jasmin de l’UQAM.

Rencontre : RESTAURER, DIFFUSER
D’importants invités de la scène cinématographique, à la fois nationale et internationale, viendront discuter des enjeux du financement de la restauration des œuvres :

  • Nicolas Seydoux, président de Gaumont;
  • Alain Juppé, maire de Bordeaux et président de Bordeaux Métropole en France, ancien premier ministre français et initiateur d’un programme d’investissements de l’État français ayant notamment permis à Gaumont de restaurer et de numériser une partie de son patrimoine cinématographique;
  • Pierre Karl Péladeau, chef du Parti Québécois et ancien président et chef de la direction de Québecor, à l’origine du projet Éléphant : mémoire du cinéma québécois.

Modératrice participante : Nathalie Bondil.
20 novembre, 11 h, pavillon Judith-Jasmin (salle Pierre-Bourgault).

 

Rencontre : LES IMAGES RESSUSCITÉES
Lors de cette table ronde, les invités suivants discuteront des différents aspects de la restauration des œuvres : Davide Pozzi, directeur de l’Immagine Ritrovata (l’un des plus importants laboratoires spécialisés dans la restauration de film) et Viva Paci, professeure à l’UQAM.
Modérateur participant : Claude Fournier.
20 novembre, 16 h, pavillon Judith-Jasmin (salle Pierre-Bourgault).

 

Rencontre : FEMMES DE CINÉMA
Cette rencontre permettra aux festivaliers d’échanger avec la réalisatrice Micheline Lanctôt, la productrice Denise Robert, la directrice photo Sara Mishara et Flavie Payette-Renouf, réalisatrice et petite-fille de Lise Payette.
21 novembre, 16 h, pavillon Judith-Jasmin (salle Pierre-Bourgault).

 

Rencontre : PERRAULT ET BRAULT, LES FRÈRES SIAMOIS
Lors de cette rencontre, le réalisateur André Labarthe présentera son documentaire Pierre Perrault, l’action parlée (1968) issu de la collection Cinéastes de notre temps.
Modérateur participant : Gérald Duchaussoy.
21 novembre à 18 h 30, pavillon Judith-Jasmin (salle Pierre-Bourgault).

 

Les invités
Plusieurs invités de marque de la scène cinématographique seront présents à Montréal dans le cadre d’Éléphant ClassiQ, lors des projections des films et des rencontres professionnelles.

Parmi ceux-ci mentionnons :

  • Nicolas Seydoux, président de Gaumont;
  • Danièle Thompson, réalisatrice (La bûche, Fauteuils d’orchestre) et scénariste (Les aventures de Rabbi Jacob, La reine Margot);
  • Ariane Toscan du Plantier, directrice de la communication et du patrimoine de Gaumont et fille du producteur Daniel Toscan du Plantier;
  • Nicolas Wadimoff, réalisateur (Clandestins, Aisheen (chroniques de Gaza), Spartiates);
  • Davide Pozzi, directeur du laboratoire de restauration Immagine Ritrovata;
  • Serge Toubiana, directeur de la Cinémathèque française;
  • Rui Nogueira, critique de cinéma et ancien directeur de festivals;
  • André S. Labarthe, réalisateur; et
  • Alain Juppé, maire de Bordeaux, en France.

 

De nombreuses personnalités québécoises seront également présentes lors de ces événements :

  • Micheline Lanctôt, actrice et réalisatrice (Pour l’amour de Dieu, Autrui);
  • Claude Fournier, réalisateur (J’en suis!, Je n’aime que toi);
  • Denise Robert, productrice (Les invasions barbares, Maurice Richard, De père en flic);
  • Flavie Payette-Renouf, réalisatrice du documentaire sur sa grand-mère,
  • Lise Payette : Un peu plus haut, un peu plus loin;
  • Sara Mishara, directrice photo (Tu dors Nicole, Félix et Meira);
  • Marquise Lepage, réalisatrice (Marie s’en va-t-en ville, Martha qui vient du froid, Le jardin oublié – La vie et l’œuvre d’Alice Guy-Blaché);
  • Denis Chouinard, réalisateur (Clandestins, L’ange de goudron, Délivrez-moi);
  • Geneviève Bujold, actrice (Entre la mer et l’eau douce, Pour l’amour de Dieu, Chorus);
  • Claude Gauthier, acteur (Entre la mer et l’eau douce, Les ordres);
  • Robert Charlebois, auteur-compositeur-interprète, musicien et acteur;
  • Denys Arcand, réalisateur (Le déclin de l’empire américain, Les invasions barbares, Le règne de la beauté);
  • Jean-Claude Labrecque, réalisateur (À hauteur d’homme, Infiniment Québec);
  • Louise Latraverse, actrice (Entre la mer et l’eau douce, Les ordres, À l’origine d’un cri);
  • Denise Bombardier, journaliste, romancière, productrice et animatrice de télévision;
  • Marcel Jean, directeur de la Cinémathèque québécoise; et
  • Pierre Karl Péladeau, chef du Parti Québécois.

 

Expositions et hommage

Alice Guy
Il y a 120 ans, Alice Guy, simple sténodactylo, découvre le cinéma au cours d’une démonstration du cinématographe Lumière et décide alors d’y consacrer sa vie. En 1896, elle réalise son premier film, La Fée aux choux, puis devient responsable de toute la production Gaumont qui célèbre cette année son 120e anniversaire. Première réalisatrice de l’histoire du cinéma, elle participe aux premières expériences de colorisation de la pellicule, puis ouvre son propre studio Solax Film Co. en 1907, aux États-Unis. Pour rendre hommage à cette pionnière du cinéma, Éléphant ClassiQ diffusera l’un de ses films au début de chaque séance, parmi lesquels : Chapellerie et charcuterie mécaniques, Comment Monsieur prend son bain, Effets de mer, Faust et Méphistophélès, La fée aux choux, Une histoire roulante, Les maçons et Le tango.

Exposition d’affiches
En collaboration avec la tribu grafik, Éléphant ClassiQ a organisé un concours d’affiches ouvert aux étudiants des universités québécoises et aux graphistes professionnels du Québec. Le jury composé de graphistes et de personnalités du cinéma a ainsi sélectionné l’affiche de Laurent Pinabel, concepteur et illustrateur français installé à Montréal, pour représenter l’événement Éléphant ClassiQ, ainsi que 19 autres conceptions que les festivaliers pourront découvrir lors d’une exposition qui se déroulera dans l’Espace musée du siège social de Québecor, situé au 612, rue Saint-Jacques à Montréal. L’exposition sera accessible du 17 novembre jusqu’au 18 décembre prochain.

Exposition Gaumont à la Cinémathèque québécoise
Gaumont, plus ancienne entreprise cinématographique au monde, est née avec le cinéma et célèbre son 120e anniversaire cette année. Pour l’occasion, une exposition des plus belles affiches de la Gaumont et de ses chefs-d’œuvre sera présentée aux visiteurs à la Cinémathèque québécoise, à Montréal.

Billetterie et informations générales
Les billets seront en vente en ligne sur le site Internet : http:// www.elephantclassiq.ca  ainsi que par téléphone au 1 855 506‑4097.

Pendant l’événement, du 19 au 22 novembre, des points de ventes seront aussi situés à la Cinémathèque québécoise et au cinéma Impérial, où les guichets ouvriront une heure avant la première séance.

Les billets sont en vente au tarif unique de 7 $, à l’exception du film Le Roi et l’Oiseau, dont la projection sera gratuite pour les moins de 18 ans.

Les quatre rencontres qui se dérouleront à la salle Pierre-Bourgault du pavillon Judith-Jasmin de l’UQAM seront gratuites et accessibles à tous.

À propos d’Éléphant : mémoire du cinéma québécois
Le 18 novembre 2008, Québecor lançait Éléphant : mémoire du cinéma québécois, un vaste chantier destiné à restaurer, à numériser en HD et à rendre accessible, au fur et à mesure de leur numérisation, l’ensemble des longs métrages québécois. Jusqu’à maintenant, près de 225 films ont été restaurés et numérisés. Parmi les grandes fiertés d’Éléphant : mémoire du cinéma québécois : l’accessibilité des films 24 heures par jour, 7 jours par semaine !

En effet, une fois restaurés et numérisés, les films sont accessibles en vidéo sur demande sur les plateformes illico de Vidéotron, dont le canal 900, illico mobile et illico.tv. De plus, les films sont accessibles, à mesure qu’ils y sont versés, sur iTunes Canada, États-Unis, France, et autres pays d’Europe et d’Afrique, en version originale et sous-titrée, partout où l’une des langues officielles est le français ou l’anglais.

Le site Internet d’Éléphant : mémoire du cinéma québécois, www.elephant.canoe.ca, constitue la plus importante banque de données et d’information sur le cinéma québécois. Également initié par Éléphant : mémoire du cinéma québécois, le livre LES IMAGES QUE NOUS SOMMES, 60 ans de cinéma québécois, de l’anthropologue Serge Bouchard, publié aux Éditions de l’Homme, retrace de manière originale et pertinente 60 années de cinéma québécois. Le livre est offert en librairie et en format numérique, un format est aussi accessible sur iTunes, qui présente 73 extraits de films.

Éléphant : mémoire du cinéma québécois est un projet philanthropique, entièrement financé par Québecor. À cet effet, Québecor n’en tire aucun avantage pécuniaire. À l’exception d’un montant minimal pour couvrir une partie des frais d’exploitation de la plateforme, la totalité des revenus de la diffusion de ces films est versée aux détenteurs des droits et aux créateurs du cinéma québécois.

Remerciements et partenaires
Éléphant ClassiQ est présenté par Québecor et remercie ses partenaires, l’UQAM, la Cinémathèque québécoise, la tribu grafik et Gestev ainsi que tous ses autres partenaires et fournisseurs officiels, sans qui cette édition n’aurait pu voir le jour.

Visitez notre site Internet :http:// www.elephantclassiq.ca
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Participez à la conversation : #elephantclassiq

 

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