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Étude sur l’industrie de la créativité numérique du Québec

Publié le 10 mai, 2019
Publié le 10 mai, 2019

Premier profil de l’industrie de la créativité numérique du Québec.

 

Ce document a été préparé par Yuani Fragata et Francis Gosselin du Groupe Sage et Danielle Desjardins de La Fabrique de sens pour le compte de Xn Québec.

Sommaire (définition)

L’industrie de la créativité numérique du Québec : secteur dont relèvent des activités commerciales impliquant la production de contenus et d’expériences grâce à des outils informatiques et des technologies numériques.

 

Avant propos (de la version longue du rapport)

L’objectif de cette étude est de circonscrire le profil d’un secteur industriel jeune et dynamique, dont l’émergence depuis une trentaine d’années est, depuis 10 ans, marquée par une croissance accélérée.

Le secteur de la créativité numérique est organisé autour de la production — à des fins commerciales — de contenus et d’expériences ayant recours à de nouvelles technologies, et dont la portée a été amplifiée par l’arrivée de l’Internet et du web. Bref, c’est le premier portrait d’un secteur complexe, agissant au sein d’un écosystème qui l’est tout autant et dont les principaux paramètres sont en grande partie déterminés par de grandes plateformes transnationales étrangères.

Pourquoi « créativité numérique»? La créativité est la matière première du secteur profilé ici et le terme «numérique», s’il est devenu un mot passe-partout qui peut désigner autant des outils et des moyens de communication que des concepts abstraits (comme «révolution» et «culture»), s’est imposé pour parler de tout ce qui fait partie de l’ADN des entreprises de notre étude, qu’il s’agisse des technologies utilisées, des modes de production, de distribution et de diffusion, des contenus ou des produits.

Dans ce secteur, technologie, créativité et culture sont étroitement liés, bien davantage que dans toute autre industrie culturelle, tandis que certains procédés, formats ou modèles d’affaires n’existaient même pas il y a 10 ans. Résultat : les activités et entreprises de ce nouveau secteur aux multiples ramifications ne sont pas compilées séparément dans les statistiques nationales, mais plutôt imbriquées par défaut dans divers secteurs et sous-secteurs.

Les secteurs culturels plus traditionnels — comme celui de la production pour la télévision et le cinéma — ont bénéficié d’un soutien important des pouvoirs publics qui a, historiquement, contribué à uniformiser les modèles d’affaires et favorisé la compilation de données consolidées pour ces domaines. Dans le secteur de la créativité numérique, les modèles d’affaires, les pratiques commerciales et les modes de financement sont variés et souvent inédits.

Dans ce contexte, ce premier profil du secteur de la créativité numérique du Québec est un profil de base, un instantané de son état actuel qui permet d’en mesurer la vitalité et de définir les indicateurs de son développement futur.

 

Consulter le sommaire de l’étude

Consulter la version longue de l’étude.

 

Réalisé avec le soutien financier de Export Québec, la Ville de Montréal et le Fonds des médias du Canada

 

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