FCIAT 2023 – Un aperçu de la programmation: deux primeurs à ne pas manquer
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Catégorie(s) : Actualités — Cinéma — Festival
FCIAT 2023 – Un aperçu de la programmation: deux primeurs à ne pas manquer
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Normale en première nord-américaine
Normale est une comédie dramatique franco-belge réalisée par Olivier Babinet et distribuée par K-Films Amérique. Le film nous transporte dans un monde à la fois touchant et comique. Il s’agit d’une adaptation de la pièce Le Monstre du couloir de David Grieg. Elle se situe entre réalisme et rêve, aborde des thèmes comme l’adolescence, les premiers émois amoureux, la maladie et le travail des jeunes aidants. Le long métrage sera présenté en première nord-américaine en après-midi le dimanche 29 septembre en présence du réalisateur Olivier Babinet.
Lucie (Justine Lacroix) a 15 ans et une imagination débordante. Elle vit seule avec William (Benoît Poelvoorde), son père, qui, sous ses abords d’adolescent attardé, lutte contre la sclérose en plaques. Entre le collège, un petit boulot et la charge du quotidien, Lucie gère tant bien que mal, et s’échappe dans l’écriture d’un roman autobiographique fantasque, qui navigue entre rêve et réalité… L’annonce de la visite d’une assistante sociale va bousculer cet équilibre précaire. Lucie et son père vont devoir redoubler d’inventivité pour donner l’illusion d’une vie normale.
NORMALE – Bande-Annonce
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OURSE BLEUE
Ourse bleue en première mondiale
Ourse bleue est un documentaire hommage sur l’artiste métisse Virginia Pésémapeo Bordeleau réalisé, produit et distribué par Claude Hamel avec la participation de Joséphine Bacon, Andrée Levesque-Sioui, Louis-Karl Picard-Sioui Christine Sioui Wawanoloath. Virginia, originaire de Lebel-sur-Quévillon, Abitibi, a reçu le prestigieux Prix à la création artistique du Conseil des arts et des lettres du Québec en 2006. Le documentaire sera présenté en première mondiale le dimanche 29 septembre en après-midi.
Ébahie et émerveillée par les talents d’autrice, de peintre, de sculptrice et de conteuse que Virginia Pésémapeo Bordeleau déploie, Claude Hamel décide alors de lui consacrer un documentaire pour illustrer la poésie de cette artiste Québécoise métisse, Crie par sa mère. L’Ourse bleue, mi-vierge, mi-ourse sensuelle, symbolise les deux cultures que Virginia porte et explore. Par l’écrit en exprimant la beauté du monde et sa violence, et par la beauté fulgurante de ses toiles, transcendant à la fois douleur et mal de vivre, que d’éclatante joie de vivre. Arpentant la dualité qui nous habite toutes et tous, Virginia, la petite fille du pont, nous transporte dans de multiples allers-retours d’une rive à l’autre, nous marchons à ses côtés la tête nimbée de lumière, le cœur lourd s’allégeant à chaque pas vers l’acceptation de ce qui est, de ce qui nous a façonnés. Virginia c’est le Québec, l’essence même de cette réconciliation avec nous-mêmes, avec ce métissage qui est en lui-même synonyme de territoire. C’est un film qui traite de la beauté. De la beauté d’une vie artistique assumée.
Dans ses mots, Claude Hamel résume ainsi: « De l’infinie beauté de l’Abitibi, sa patrie, ma patrie. Un documentaire qui s’envole vers vous du creux de mes mains s’ouvrant sur une offrande célébrant l’importance de la sororité, de la solidarité. Ourse bleue, c’est une femme sage soulignant l’extraordinaire talent d’une femme mûre, avec comme carburant l’amour de l’art et le plaisir sensuel de vous la faire découvrir dans toute son immense simplicité. »
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