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Festival Vues dans la tête à J-6: Maxime Giroux met carte (blanche) sur table

Publié le 31 janvier, 2022
Publié le 31 janvier, 2022

Festival Vues dans la tête à J-6: Maxime Giroux met carte (blanche) sur table

La 10e édition du film a lieu en ligne du 3 au 6 février 2022, en direct

Circonstances obligent, l’avant-première de Norbourg a été annulée et sa date de sortie repoussée. « Nous sommes en discussion pour trouver une solution afin que les détenteurs de passeport du Festival puissent voir le film à sa sortie avec le comité organisateur, Martin Simard du Cinéma Princesse, Entract et la Maison 4/3, les distributeurs de Norbourg. » précise Priscilla Winling, coordinatrice générale du festival. 

«Du cinéma dans les films» : la carte blanche de Maxime Giroux 

Les films proposés sont les derniers coups de cœur de Maxime dans la cinématographie québécoise. Très différents par leur style, leur approche esthétique ou leur propos, il y a un critère qui les réunit, selon le réalisateur : « Il y a du cinéma dans ces films. Ils me rendent curieux, m’inspirent et m’influencent, même si ce que je fais de mon côté n’y ressemble pas. ». 

Nulle part et son univers onirique et symbolique ouvriront cette 10e édition de Vues dans la tête de.… dès le jeudi après-midi. Simon Lavoie, son réalisateur, sera présent pour discuter avec le public après sa diffusion. 

La contemplation du mystère, premier long métrage d’Albéric Aurtenèche, avec Emmanuel Schwartz et Sarah-Jeanne Labrosse, entamera la soirée avec son ambiance déroutante sur fond de chasse, où le mélange des genres – détonants- fonctionne à merveille. 

Toutes les questions qui ne manqueront pas d’être soulevées pourront être discutées avec le réalisateur, accompagné de Sylvain Corbeil, producteur du film. 

Le bruit des moteurs, également un premier long métrage de Philippe Grégoire, conclura toutes cylindrées rutilantes la deuxième partie de soirée.

Vendredi après-midi c’est comédie, façon Denis Côté, c’est-à-dire résolument atypique. Avec Hygiène sociale, où Maxim Gaudette tient le premier rôle, c’est toute l’urgence à faire des films et l’inventivité du cinéaste qu’on retrouve dans cette proposition originale. Plus qu’un simple exercice de style, l’écriture est réjouissante et passé l’étonnement de la déclamation théâtrale des personnages, on plonge vite dans les échanges plein d’esprit des comédiens. 

Hygiène sociale vient accompagné du court métrage Les grandes claques d’Annie St-Pierre. 

Nommé aux Oscars du meilleur court métrage, ce petit bijou a tous les éléments d’une comédie avec des fulgurances dramatiques qui font mouche. Nul doute que le jeu de la formidable jeune actrice Lilou Roy-Lanouette, en petite fille qui prend conscience de la détresse de son père et le poignant Steve Laplante en papa désarçonné par sa nouvelle situation, saura conquérir les cœurs des festivaliers. 

Autre représentant aux Oscars dans la catégorie du meilleur film étranger, Les oiseaux ivres d’Ivan Grbovic feront planer un réalisme magique sur les destins contrariés de travailleurs saisonniers et producteurs d’une ferme québécoise. 

Sara Mishara, talentueuse directrice de la photographie du film, également complice de tous les projets de Maxime Giroux, échangera avec le public à propos du long métrage dont elle signe également la co scénarisation. 

Samedi après-midi, nous plongerons dans Le nom des fleurs (Los nombres de las flores) en Bolivie. Entièrement tourné en espagnol, le drame poétique et lumineux de Bahman Tavoosi, iranien installé à Montréal, est un conte allégorique sur le pouvoir idéologique dans un village des montagnes boliviennes. 

Place à La grande noirceur en soirée. Ce film, qui emprunte un peu à toutes les époques, se veut un conte où le personnage de Martin Dubreuil cherche à échapper au service militaire au Canada. Il s’enfuit aux États-Unis pour trouver refuge dans les concours d’imitation de Charlie Chaplin. Maxime Giroux et Martin Dubreuil, son comédien fétiche, échangeront avec le public après la diffusion du film. 

Incontournable, le film famille gratuit du dimanche matin revient. Pachamama, film d’animation aux traits ronds de Juan Antin, nous entrainera dans le sillage de Tepulpaï et Naïra, deux enfants de la Cordillère des Andes, qui partent à la poursuite du totem protecteur de leur village, confisqué par les Incas. Leur quête les mènera jusqu’à Cuzco, capitale royale assiégée par les conquistadors. 

Enfin, le court métrage documentaire de Sarra El Abed, Y’a pas d’heure pour les femmes, précèdera Dehors, Serge dehors, le superbe documentaire en clôture du festival. Les réalisateurs Martin Fournier et Pier-Luc Latulippe ont fait comme un portrait en creux du comédien Serge Thériault, pris des les filets d’une dépression profonde, en posant une caméra esthète, sensible, respecteuse et sans atermoiements sur sa femme, sa fille et le couple de voisins à l’amitié émouvante. De Serge Thériault, on ne verra presque rien mais on ne parlera que de lui. La discussion avec les réalisateurs se poursuivra avec Marie-Pier Caron, et Valérie Belleau-Arsenault, intervenantes de La lueur de l’espoir du Bas-Saint-Laurent.

Court toujours! le meilleur du court métrage francophone canadien 

La compétition de courts métrages canadiens francophones du vendredi soir a retenu les neuf films suivants: Mimine de Simon Laganière, Donc, Socrate est mortel d’Alexandre Isabelle, Lolos de Marie Valade, On ne tue jamais par amour de Manon Testud, Inniun ueshkat mak anutshish (la vie, avant et maintenant) de Mary Menie Mark et distribué, De fil en aiguille de Samuel Saint-Pierre, Miette de Maude Bouchard et Camille Trudel et Soir de semaine de Rachel Simon 

Tous les genres sont représentés parmi les films. Il y aura deux prix à la clé de 250$ chacun, celui du jury Paraloeil et celui du public. Le ou la gagnante du prix du jury, se verra également offrir une bonification de l’organisme Paraloeil, avec une résidence de création rémunérée de deux semaines au Bas-Saint-Laurent, son soutien logistique et matériel afin d’aider à la réalisation d’une oeuvre audiovisuelle à l’hiver 2023. 

Le populaire volet Ville et villages en images revient après une pause forcée d’un an et propose trois courts métrages initiés par des citoyens de la MRC de Rivière-du-Loup. Deux prix en jeu aussi, celui du public et, pour la première fois, la mention EMCV. 

Agora, là où les gens se rencontrent 

Dans la mission du festival, il y a aussi des ateliers, des classes de maître, des discussions, qui attirent à la fois des néophytes et des professionnels. 

Vendredi, Maxime Giroux entamera la série de discussions avec une classe de maître. Le volet scolaire continue avec un atelier fond vert pour les élèves du primaire de l’École internationale Saint-François-Xavier, dont les réalisations seront projetées avant le film famille. La spécialiste en patine de costume Chloé Giroux-Bertrand visitera les élèves du secondaire en Arts de la scène de l’École secondaire de Rivière-du-Loup pour travailler sur le vieillissement du costume. 

Chloé-Giroux Bertrand sera aussi en discussion avec Patricia McNeil, costumière et complice en créativité de Maxime Giroux vendredi 4 en après-midi. 

Dès samedi matin, Sylvain Corbeil, producteur à Métafilm (Xavier Dolan, Denis Côté…) parlera du métier de producteur, accompagné d’Albéric Aurtenèche, dont il a produit La contemplation du mystère. La discussion portera également sur le rapport producteur – réalisateur. 

Les classes de maître et discussions seront animées par Hubert Sabino, professeur à l’École des métiers du cinéma, notre partenaire pour le volet Agora. 

Désireux d’être aussi un lieu de rencontre entre professionnels du milieu, tant de la région qu’au-delà, le festival reconduit le maillage documentaire le vendredi matin, rendu possible grâce à l’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec et de la SODEC. Chaque édition a porté ses fruits, puisque ce sont trois projets qui ont trouvé un producteur et se sont ensuite vu soutenir au développement dans le programme des créateurs émergents de la SODEC. Jamais deux sans trois?

Passeports en vente: en direct et hybride (direct + différé) 

Afin d’accompagner les différentes envies et usages en ligne, ce sont deux passeports qui seront offerts à la vente. Le passeport en direct à 25$ et le passeport hybride. Ce dernier permet de profiter du festival en direct (live streaming) du 3 au 6 février ainsi que d’une version bonifiée en différé, du 7 au 13 février, le tout depuis le site internet vuesrdl.com. Enfin, il est possible d’acheter son billet pour Ville et Villages. Il est nécessaire de prendre le billet gratuit pour Pachamama. 

Afin de marquer les dix ans du festival, un avantage supplémentaire pour les détenteurs de passeports sera annoncé lors de la cérémonie d’ouverture. 

Le festival version différée offrira la programmation de la Carte blanche (sauf Dehors Serge dehors) ainsi que la filmographie de Maxime Giroux: Demain, Jo pour Jonathan et Félix et Meira. Chaque passeport sera valable pour toutes les personnes habitant ensemble. Les discussions et classe de maître ainsi que les courts métrages seront également disponibles en différé. 

Les activités de l’organisme Vues dans la tête de Rivière-du-Loup sont rendues possibles grâce au soutien financier de la Ville de Rivière-du-Loup, de la MRC de Rivière-du-Loup, de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), de Téléfilm Canada, de la Fabrique culturelle de Télé-Québec, de l’École des métiers du cinéma et de la vidéo (ÉMCV) du Cégep de Rivière-du-Loup 

Pour tous les détails sur la programmation et la billetterie, les festivaliers peuvent visiter le htpps://www.vuesrdl.com, s’abonner à la page Facebook et au compte Instagram du festival. 

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