Skip to main content

Jeanne Leblanc à la tête de la 9e édition de Vues dans la tête de…2021

Publié le 9 décembre, 2020
Publié le 9 décembre, 2020

Jeanne Leblanc à la tête de Vues 2021

Les passeports pour la 9e édition du festival sont maintenant en vente

Pendant quatre jours, Jeanne Leblanc nous entraînera dans ses coups de cœur, son cinéma, celui des autres, ce qu’elle aime et ce qui l’inspire.

La réalisatrice du remarqué Isla blanca (2017), de l’intriguant et troublant Les nôtres (2020) s’était déjà fait remarquer par ses courts métrages qui ont fait le tour de festivals du monde entier.

Son œuvre trace le sillon d’un cinéma sensible mais jamais mièvre, habité par des tensions psychologiques dignes d’un thriller, d’où jaillissent les fulgurances poétiques.

Loin des sentiments consensuels, Jeanne Leblanc n’aime rien de moins que de se confronter aux questions troublantes pour exposer les non-dits et révéler les faux-semblants.

Film après film, des courts aux longs métrages, la cinéaste explore les drames de l’intime, la complexité des relations humaines, en particulier les relations familiales, ce qui fait la grandeur et la petitesse de l’être humain pour interroger sans cesse ces parts d’ombres, de lumière aussi. C’est ainsi que Les nôtres, drame sur fond de suspense social, suit Magalie, adolescente de 13 ans dont la situation va exposer les tensions de la petite communauté jusqu’alors bien tissée-serrée.

La réalisatrice réussit tout particulièrement à restituer les nuances des ses personnages aux motivations contestables et par là susciter l’empathie du spectateur.

Une réalisatrice avec laquelle compter

Jeanne Leblanc a fait ses études en cinéma à l’Université du Québec à Montréal.

Lavapiès, court métrage inspiré d’un quartier madrilène bien connu, est le fruit d’une résidence à artistique à Madrid, obtenue grâce à une bourse au sortir de l’université.

À son retour au Québec, elle se lance dans la création cinématographique et réalise de nombreux courts. Quand elle n’est pas en tournage ou en train de scénariser ses prochains projets, Jeanne travaille également comme assistante à la réalisation ainsi que comme chargée de cours en cinéma à l’Université du Québec à Montréal.

Avec les nôtres, Jeanne Leblanc confirme ce regard d’auteur si particulier, et s’inscrit durablement dans le paysage cinématographique québécois.

En prévente pour Noël

Jeanne Leblanc sera à la rencontre des curieux et des cinéphiles de Rivière-du-Loup. Axée sur des histoires à la mise en scène audacieuse et aux partis pris originaux, la programmation complète de cette carte blanche sera dévoilée en janvier.

Les passeports pour le festival sont d’ores et déjà disponibles sur la billetterie en ligne à l’adresse vuesdanslatete.eventbrite.ca. Pour cette prévente, les passeports sont offerts au coût exceptionnel de 20 $, au lieu des 25 $ à prix courant, une excellente nouvelle en ces temps des fêtes!

En plus des projections du volet carte blanche, consacré à notre tête, le passeport donne droit à toutes les activités, dont des ateliers de formation ouverts au grand public comme aux professionnels, des discussions ainsi que le volet VIlles et villages en images. Le volet off « La tête à l’envers » offrira entre autres la crème des courts métrages francophones canadiens, en compétition pour les deux prix, celui du jury et celui du public. L’appel à films est en cours jusqu’au 31 décembre 2020.

Le festival aura lieu au Centre culturel Berger et au Cinéma Princesse, dans le respect des consignes sanitaires de la zone orange où se trouve actuellement Rivière-du-Loup.

En cas de passage en zone rouge, le festival sera maintenu. Les festivaliers pourront assister aux activités, rencontres et profiter des films en ligne, dans le confort de leur salon.

***

Partager cet article