« LA VIE APRÈS LA VIE, APRÈS LA MORT », un programme signé Miryam Charles, en ligne dès le 11 décembre 2020 au Cinéma Moderne
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Catégorie(s) : Actualités — Cinéma — en ligne
La vie après la vie, après la mort, un programme original signé Miryam Charles, en ligne du 11 décembre 2020 au 11 janvier 2021 au Cinéma Moderne
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Le Cinéma Moderne est fier de présenter La vie après la vie, après la mort, un programme de quatre longs métrages réalisés par des créateur.trice.s noir.e.s, programmé par la cinéaste Miryam Charles. Coprésentée par 24 images, cette série originale sera disponible du 11 décembre au 11 janvier sur la plateforme en ligne du Cinéma Moderne, et chaque film sera accompagné d’une conversation entre la programmatrice et des artistes afrodescendant.e.s. invité.e.s, qui échangeront sur les thèmes abordés dans ces œuvres.
On y retrouvera l’un des premiers longs métrages signés par une femme afroaméricaine depuis les années 1920, Losing Ground, réalisé en 1984 par la pionnière Kathleen Collins. Aussi à découvrir : The Watermelon Woman de Cheryl Dunye, où la cinéaste s’intéresse aux actrices noires des années 1930 et 1940, rarement créditées pour leurs rôles au cinéma. Deux premiers films canadiens vus au TIFF s’ajoutent à cette sélection, Jean of Joneses de Stella Meghie, une intelligente comédie sur une famille de la diaspora caribéenne, et Black Cop de Cory Bowles, à propos d’un policier noir qui s’interroge sur son métier alors qu’il fait face à un cas de discrimination raciale.
« Se voir. Enfin se voir, vivre! Voir à l’écran ce que l’on sait depuis toujours; la vie des personnes noires compte. Au-delà des luttes, des vies simples, douces, amoureuses, heureuses et parfois tragiques. Au cinéma, la liberté et l’égalité peuvent exister. Au cinéma, nous pouvons créer ce Nouveau Monde. Il s’agit de laisser la parole aux personnes concernées. Et d’écouter. Pour voir. La vie après la vie, après la mort. Des films pour changer le monde ici, maintenant et des années après nous. Films du passé dans le présent pour le futur. Ce programme de quatre longs métrages présente des visions uniques de créatrices et créateurs noir.e.s. Il représente une célébration de la vie. Bon cinéma ! » – Miryam Charles
PROGRAMMATION
Losing Ground de Kathleen Collins (États-Unis. 1982. En v.o. anglaise. 86 minutes)
Le second long métrage de la réalisatrice Kathleen Collins est une œuvre aux multiples couches. À travers le récit d’un couple qui se déchire, Collins met en scène un film qui révèle tout en nuance une critique de la société dont elle est le produit. Losing Ground capte la beauté et la complexité de l’expérience humaine comme peu de films ont réussi à le faire.
Disponible en ligne du 11 au 18 décembre*
Accompagné d’une conversation virtuelle avec Nina Collins, écrivaine et fille de Kathleen Collins.
The Watermelon Woman de Cheryl Dunye (États-Unis. 1996. En v.o. anglaise. 90 minutes)
Considéré comme un film culte de la cinématographie queer, le premier long métrage de Cheryl Dunye raconte l’histoire de Cheryl (interprétée par la réalisatrice), une jeune femme travaillant dans un club vidéo de jour, tout en tentant de réussir comme actrice. Avec ce film, Dunye a su trouver le parfait équilibre entre satire, humour, critique et poésie. The Watermelon Woman est une comédie romantique d’exception. Le film se permet de critiquer les contradictions et hypocrisies de la société, mais également celles du milieu cinématographique. Une vision lucide parsemée d’humour sur un monde que l’on voudrait plus ouvert.
Disponible en ligne du 11 décembre au 11 janvier
Accompagné d’une conversation virtuelle avec Valérie Bah (écrivaine et réalisatrice).
Black Cop de Cory Bowles (Canada. 2017. En v.o. anglaise. 91 minutes)
Un policier noir victime d’une énième injustice décide de se venger de la communauté aisée qu’il se doit de protéger. Black Cop est un film qui parvient, malgré la violence, à nous montrer un personnage dans toute sa complexité. Tout comme le personnage principal, le public sera également confronté à ses propres mécanismes face au racisme. Au premier visionnement, le film peut paraître dur. Il s’agit plutôt d’une mise en garde et surtout, d’un appel à l’espoir. Bowles nous rappelle que l’on peut tous aspirer à être meilleurs. Envers soi-même et envers les autres.
Disponible en ligne du 11 décembre au 11 janvier
Accompagné d’une conversation virtuelle avec Justice Rustikara (réalisateur).
Jean of the Joneses de Stella Meghie (Canada / États-Unis. 2016. En v.o. anglaise. 82 minutes)
Présenté en première mondiale au festival South by Southwest, le premier long métrage de Stella Meghie met en scène Jean, une jeune femme qui a du mal à trouver sa place dans le monde et surtout au sein de sa famille. La mort d’un membre de sa famille viendra tout changer. Les personnages multidimensionnels et les dialogues savoureux font de ce film un pur délice. Jean of the Joneses a lancé avec raison la carrière de Meghie qui a également signé la réalisation du tout aussi excellent The Weekend.
Disponible en ligne du 11 décembre au 11 janvier
Accompagné d’une conversation virtuelle avec Carmine Pierre-Dufour (réalisatrice et scénariste).
La série La vie après la vie, après la mort est coprésentée par 24 images, grâce au soutien du Conseil des arts de Montréal. Elle est disponible au coût de location de 5$ par film ou 15$ pour la série complète.
CINÉMA MODERNE
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