
Lancement de l’étude sur la mutualisation des espaces en production virtuelle
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Catégorie(s) : Actualités — Cinéma — Télévision
La production virtuelle : une avenue avant-gardiste et rentable pour l’industrie audiovisuelle
Le Bureau du cinéma et de la télévision du Québec (BCTQ) – en collaboration avec l’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec (ARRQ), l’Association québécoise de la production médiatique (AQPM), le Collège Bart et DNEG – annonce officiellement les résultats de son étude sur la mutualisation des espaces de production virtuelle.
Menée par Raymond Chabot Grant Thornton (RCGT), cette étude indépendante vise à analyser le modèle d’affaires potentiel qui permettra aux producteurs et réalisateurs d’avoir un meilleur accès à la technologie de décors virtuels. Ce, afin de stimuler notre compétitivité au niveau mondial tout en assurant des productions locales de haute qualité. Le 20 février a eu lieu le lancement de cette étude dans les locaux de l’École NAD, en présence de plusieurs parties prenantes.
Un secteur en pleine effervescence
L’industrie audiovisuelle est un pilier fondamental de l’identité culturelle québécoise. Avec un plus grand accès à la production virtuelle – une technologie révolutionnaire qui combine des décors physiques et des environnements numériques en temps réel – les producteurs et réalisateurs bénéficieraient d’une flexibilité et d’un contrôle créatif accrus et ce, sans compter la possibilité de gagner du temps, particulièrement lors de l’étape de la postproduction, et de réduire certains coûts et même l’empreinte environnementale des productions.
« Cette étude ouvre la porte à des possibilités illimitées au niveau des productions faites au Québec. Avoir la capacité de proposer à des coûts abordables cette technologie à l’industrie locale permettra de continuer à offrir des productions qui se démarquent sur le plan créatif pour divertir les auditoires d’ici et d’ailleurs. » – [Hélène Messier, PDG de l’AQPM].
En adoptant et en finançant adéquatement la technologie de production virtuelle, le Québec a l’opportunité de se positionner comme leader et référence clé dans le milieu audiovisuel, en Amérique du Nord comme à l’international.
« Grâce à cette étude, nous pouvons mieux comprendre comment structurer un écosystème québécois fort et attractif pour les productions locales et internationales, permettant au Québec de se distinguer comme étant un pôle de l’audiovisuel » – [Stéphane Cardin, président du BCTQ].
Vers un modèle de mutualisation des infrastructures
L’étude met en évidence qu’une mutualisation des équipements de production virtuelle entre les différents acteurs de l’industrie québécoise représenterait une solution optimale. En finançant les installations existantes afin qu’elles se transforment en infrastructures de pointe, l’équipement et les productions, le Québec pourrait stimuler la création de contenus locaux à haute valeur ajoutée, renforçant ainsi sa compétitivité sur le marché mondial.
« En adoptant un modèle de mutualisation, nous facilitons le travail des Réals québécois en leur donnant accès à des outils de haut calibre qui leur permettent d’explorer leur créativité et de tester un monde de possibilités. » – Gabriel Pelletier, président de l’ARRQ.
À propos du BCTQ
Le Bureau du cinéma et de la télévision du Québec (BCTQ) est un organisme à but non lucratif qui contribue au positionnement du Québec comme centre de production audiovisuelle de calibre international.
Il met en valeur l’expertise de l’industrie, la diversité de ses décors et la qualité de ses infrastructures pour attirer et accompagner les productions. À travers des initiatives comme On tourne vert et la Grappe audiovisuelle, il favorise la collaboration, l’innovation et le développement durable, tout en assurant le rayonnement du Québec sur la scène internationale.
À propos de l’ARRQ
L’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec (ARRQ) est une association professionnelle reconnue par la « Loi sur le statut professionnel des artistes des arts visuels, du cinéma, du disque, de la littérature, des métiers d’art et de la scène (s-32.1)» qui comprend près de 1000 membres réalisateurs et réalisatrices pigistes œuvrant principalement en français dans les domaines du cinéma, de la télévision, du web, de l’animation et de la publicité. L’ARRQ s’emploie à la défense des intérêts et des droits professionnels, économiques, culturels, sociaux, moraux de tous les réalisateurs et réalisatrices du Québec en toute occasion et dans tout dossier. Parmi les actions vouées à la défense des droits des réalisateurs et au respect de leurs conditions de création, l’association négocie des ententes collectives, rédige et participe à l’élaboration de mémoires tout en collaborant à de nombreuses études.
À propos de l’AQPM
L’Association québécoise de la production médiatique (AQPM) conseille, représente et accompagne les entreprises de production indépendante en cinéma, en télévision et en web. Elle compte parmi ses membres plus de 150 entreprises québécoises dont les productions sont reconnues au Québec et à l’étranger.
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