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Lancement d’un projet d’évaluation de la santé mentale et du bien-être dans le secteur documentaire

Publié le 20 septembre, 2022
Publié le 20 septembre, 2022

L’Association des documentaristes du Canada (DOC) annonce le lancement d’un projet d’évaluation de la santé mentale et du bien-être dans le secteur documentaire

Dans le cadre des rencontres professionnelles du Festival international du film de Toronto (TIFF), l’Association des documentaristes du Canada (DOC) a procédé au lancement de DocuMentality, un projet qui vise à normaliser les discussions sur la santé mentale et le bien-être dans notre industrie. La dimension canadienne de ce projet est née dans le sillage des travaux de groupes de réflexion menés par des thérapistes du Royaume-Uni et des États-Unis et est rendue possible grâce à l’aide du Fonds des médias du Canada.

DocuMentality a été créé conjointement aux États-Unis par Malikkah Rollins (DOC NYC, D-Word), au Royaume-Uni par Rebecca Day (Film in Mind) et trois coprésentateurs de D-Word, Erica Ginsberg, Doug Block et Marj Safinia.

DOC invite les créatrices et créateurs de documentaires à participer à une série de groupes de réflexion, dont les synthèses anonymes guideront DOC dans son travail de normalisation des discussions sur la santé mentale au sein de l’industrie documentaire canadienne. DocuMentality offrira des outils pour aider les documentaristes à devenir des personnes-ressources plus résilientes pour elles-mêmes, leurs équipes et pour les gens qui leur ont confié leurs histoires. DOC utilisera ces témoignages de première main pour plaider en faveur d’une transformation sectorielle pour une meilleure compréhension et un soutien accru à la santé mentale et au bien-être.

Sarah Spring, directrice générale de DOC, a annoncé le lancement de ce projet lors d’une table ronde durant le TIFF, en compagnie de Malikkah Rollins, de la cinéaste Rebeca Huntt (Beba) et du modérateur Inney Prakash du Maysles Documentary Center.

« Les documentaristes passent souvent des années totalement investis dans des sujets difficiles qui les marquent profondément. Lors des groupes de réflexion aux É.-U. et au R.-U., nous avons pu constater que les réalisatrices et réalisateurs de documentaires souffrent parfois de traumatismes secondaires, d’un haut niveau d’anxiété et d’une santé mentale défaillante, troubles souvent causés par des facteurs extérieurs au cadre plus large de l’industrie documentaire. Ces problèmes s’aggravent lorsque les réalisateur.trice.s sont sujets au racisme systémique ou à d’autres formes de marginalisation qui dévaluent leur travail et leur expérience. Nous avons réalisé que les cinéastes se sentent démunis pour soutenir leurs équipes et les participant.e.s au film à traverser les turbulences que causent les sujets difficiles et émotivement intenses qui sont l’objet de plusieurs documentaires », a déclaré Sarah Spring.

DOC invite les cinéastes à nous faire connaître leur intérêt à participer à ces groupes de réflexion en s’inscrivant au : https://airtable.com/shrZvMVv4Egnjjzoy

 

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