Laurent Imbault, fondateur de GoodnessTV
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Catégorie(s) : Actualités — Cinéma — Télévision — vidéo — Web
LAURENT IMBAULT, FONDATEUR GOODNESSTV RÉPOND À QUELQUES QUESTIONS SUR CETTE INITIATIVE QUI SUSCITE DE PLUS EN PLUS D’INTÉRÊT
Q: GoodnessTv, c’est une Web télé consacrée au contenu positif et à l’engagement social. Parler de bonnes nouvelles, c’est souvent vu comme naïf, non?
R :
Je pense qu’au contraire, dans toute situation dramatique, il y a toujours quelqu’un qui travaille au bien commun, qui agit dans le sens contraire de ce qui se passe. L’être humain est capable du pire, mais aussi du meilleur, et c’est le meilleur qu’on veut mettre en lumière…
Q : Les Médias traditionnels ont commencé créer des sections « bonnes nouvelles ». À une époque on disait qu’une bonne nouvelle, ce n’était pas une nouvelle. Pourquoi pensez-vous que c’est maintenant différent ?
R :
Avec l’avènement des chaînes en continu, on revoit constamment les mêmes images. On peut donc facilement avoir l’impression que le monde va mal et ce n’est pas vrai. Il y a de moins en moins de guerres, elles sont de moins en moins meurtrières. Si on est constamment confrontés à des nouvelles négatives, on devient cynique et on perd espoir de pouvoir changer les choses. On a besoin d’un autre point de vue sur la réalité. GoodnessTv ne veut pas remplacer les médias traditionnels. Tout ce que l’on veut, c’est d’ajouter une autre perspective, celle des solutions.
Agisssons pour changer le monde à notre image et ne laissons pas l’image qu’on a du monde nous changer.
Q : Les institutions et les entreprises sont de plus en plus préoccupées par l’impact social de leurs actions. Le contenu de GoodnessTv s’inscrit-il dans ce courant ?
R :
Tout à fait. Nous croyons que le monde est en profonde mutation. Ça se voit, les gens se mobilisent, ils exigent des solutions aux problèmes de la pauvreté, de l’environnement et de la qualité de vie en général. Les entreprises n’ont pas le choix de suivre ce mouvement. Alors je crois que de plus en plus d’entrepreneurs, comme Alexandre Taillefer au Québec et Manuel Faber, le président de Danone, vont parler d’impact social. Parce que c’est un mouvement global qui doit impliquer autant les citoyens que les sociétés. C’est ensemble qu’il faut travailler.
Q : Faites-vous de la production originale ?
R :
On est à la fois un agrégateur de contenu pour des centaines d’organismes, une Webtélé qui produit des contenu vidéo, dont « La minute positive ». Ce sont de courts reportages sur des initiatives porteuses d’espoir, individuelles ou collectives, https://minute.goodnesstv.org/fr/ dans tous les domaines : scientifique, artistique, environnemental, économique, etc.
Et l’élément le plus novateur, je crois, c’est le « Call to Action ». À la fin de chaque reportage, on propose deux ou trois actions en lien avec le sujet. Des actions souvent assez simples à réaliser que l’on partage ensuite sur ses réseaux sociaux. On produit également des portraits de gens qui font une différence, avec une série qui s’appelle Fabricants d’espoir.
Les Productions GoodnessTv offrent des services complets de production, de la conception à la mise en ligne. L’avantage c’est que nous sommes à la fois producteur et diffuseur. C’est intéressant parce que c’est un clé en main.
PHOTO: de gauche à droite, les fondateurs de GoodnessTv, Katherine Adams et Laurent Imbault avec une partie des membres de l’équipe: Line Richard, Développement et Contenu et en bas de gauche à droite; Léon Coupal, Adjoint administratif, Guillaume Denis, Réseaux Sociaux, Karim Benaly, Stagiaire à l’information, Karim Lagryech, Stagiaire à l’information,
Et derrière la caméra; Christian Viel, Vidéaste-monteur