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Le 8e festival Longue vue sur le court dévoile sa programmation 2022

Publié le 17 novembre, 2022
Publié le 17 novembre, 2022

Le 8e festival Longue vue sur le court dévoile sa programmation : plus de 70 films représentant 18 pays à voir en salle du 23 au 27 novembre 2022

Longue vue sur le court, Festival international de courts métrages du Sud-Ouest de Montréal est heureux de dévoiler la programmation de cette 8e année qui propose de voir en salle 34 œuvres internationales, 41 issues du Québec ou du Canada. Parmi ces films 4 seront présentés en premières mondiales, 3 en premières canadiennes, 7 en premières québécoises et 10 en premières montréalaises. La fiction représente 45 % des titres, l’animation 31 %, les documentaires 15 % et les films expérimentaux 9 %. Ce sont 12 programmes différents qui seront présentés lors des 5 jours de projections : 8 compétitifs et 4 jeunesse.

Parmi toute cette sélection emballante de très haut niveau, les organisateurs ont eu quelques « coups de cœur ».

Parmi les Films québécois : 

  • Piscine Pro d’Alec Pronovost : Fraîchement gradué de son baccalauréat en histoire et civilisations, Charles-Olivier peine à trouver un emploi dans son domaine et doit se rabattre à accepter un poste de commis dans un magasin de piscines. Le moral à terre, il navigue du mieux qu’il peut dans sa nouvelle profession;
  • III de Salomé Villeneuve : Par une chaude journée d’été sur la rive d’un lac, trois frères et sœurs sont confrontés à la mort pour la première fois à travers leur contact avec la nature;
  • Le temple, une animation d’Alain Fournier : L’équipage d’un u-boat allemand en mission dans l’Atlantique-Nord est témoin de phénomènes étranges à son bord. Après une explosion inexplicable dans la salle des machines, le sous-marin sombre lentement vers les profondeurs abyssales, tandis que la folie décime les sous-mariniers.
  • Suzanne & Chantal de Rachel Graton : ce matin, Chantal (60 ans) vient chercher Suzanne (92 ans) en voiture. Cette dernière semble plus nerveuse qu’à l’habitude. Chantal attribue son comportement à ses soucis de santé et à l’examen qu’elle doit aller passer à l’hôpital en après-midi. Elles doivent d’abord passer au salon de coiffure où Chantal travaille. Arrivée au salon, Chantal est interceptée par son patron qui lui demande de lui remettre ce qu’elle lui doit. Mais cette semaine, elle n’a pas d’argent pour lui… Cette semaine, elle a une surprise pour lui. Suzanne et Chantal est un film sur l’amitié, la solidarité et sur la force de vie.
  • La théorie Lauzon, documentaire de Marie-Josée Saint-Pierre : cette œuvre exploratoire sur Jean-Claude Lauzon, le mythique et prometteur mouton noir du cinéma québécois (Un zoo la nuit – 1987 et Léolo – 1992), nous entraîne dans le parcours psychanalytique et rocambolesque de la relation entre un père et son fils.
  • N’xaxaitkw d’Asia Yougman dans lequel Émilie Bierre joue en anglais pour la première fois : Après avoir emménagé dans une nouvelle ville, une adolescente doit faire face à la pression de ses pairs lorsque sa voisine la convainc d’explorer une île voisine à la recherche d’un monstre légendaire du lac. Cependant, elle apprend rapidement que ses nouveaux amis pourraient cacher des secrets et des arrière-pensées qui leur sont propres.
  • La Guêpe l’opus de Marc Beaupré, porte-parole du festival : Simone gère seule un motel de passe miteux, de jour comme de nuit, jour après jour, espérant amasser suffisamment d’argent pour les études de sa fille de 17 ans. Mais voilà, un étranger arrive, et tout bascule. Il n’a rien de normal: il est propre, il a de l’argent et il veut une chambre pour plusieurs jours, pas seulement pour une heure comme les autres clients. Mais par-dessus tout, cet homme étrangement familier s’intéresse trop à la fille de Simone.

Parmi les films produits à l’international, les sélectionneurs ont remarqué plus particulièrement :

  • By Flávio de Pedro Cabeleira (Portugal) lancé à la Berlinale et présenté en première canadienne : Márcia, aspirante influenceuse numérique, a un rendez-vous prometteur avec Chullz, un célèbre rappeur, mais il n’y a personne pour garder Flávio, son fils. La solution est de l’emmener avec elle et d’espérer que tout ira bien.
  • Little Berlin de Kate McMullen (France), En 1946, lorsque l’Allemagne fut divisée par le rideau de fer, un petit village endormi, Mödlareuth, fut coupé en deux. Les soviétiques s’emparent du côté Est du village et les Américains de la moitié Ouest. Séparé par un mur de 3,50m de hauteur, le village se retrouva très vite avec le surnom « Little Berlin ».
  • Warsha de Dania Bdeir (France) – Prix du court métrage du festival de Sundance – dont l’action se déroule au Liban, Mohammad est un grutier qui travaille à Beyrouth. Un matin, il se porte volontaire pour s’attaquer à l’une des grues les plus hautes et les plus dangereuses du Liban. À l’abri des regards, il peut laisser libre cours à sa passion secrète et trouver un sentiment de liberté.
  •  Stranger Than Rotterdam with Sara Driver de Lewie et Noah Kloster (États-Unis) documentaire qui s’intéresse à une œuvre de Jim Jarmusch : En 1982, l’achèvement du deuxième film de Jim Jarmusch, Stranger Than Paradise, dépendait de la mission attribuée à la productrice Sara Driver de faire traverser l’océan Atlantique à la seule copie existante du documentaire rock le plus controversé au monde, Cocksucker Blues.
  • MeTube August sings ‘Una furtiva lagrima’ de Daniel Moshel (Autriche) un film experimental, troisième volet de la série Me Tube présenté en première québécoise : Cette fois, les amateurs intergalactiques de musique August et Elfi conquièrent la scène de l’opéra et orchestrent leur dernière aventure de manière opulente.
  • Luz nocturna de Kim Torres (Costa Rica) présenté en première canadienne après sa première mondiale à Cannes : Ale, une jeune femme de dix-sept ans, vit dans une zone rurale du Costa Rica avec ses deux jeunes frères et sœurs. À travers des paysages qui se nourrissent de silence, de ressentiment et de bref moments de joie, Ale essaiera de les protéger de la vérité brûlante : leur mère ne reviendra pas.
  • Partir un jour d’Amélie Bonnin (France), une première québécoise qui a connu un bon succès en France : Le bac en poche, Julien a quitté sa Normandie natale pour se construire une vie plus grande à la capitale, laissant ses souvenirs derrière lui. Aujourd’hui il revient et plusieurs questions se posent à lui : ses parents sont-ils des bouseux ? Tout ce qu’on écrit a-t-il le parfum des regrets ? Et peut-on perdre ses moyens au rayon gâteaux d’un supermarché ?

Par ailleurs, tout un volet jeunesse permettra au public non adulte de découvrir gratuitement une sélection remarquable de films qui lui est destiné.

Voyez la bande annonce spéciale :

Longue vue sur le court remercie ses précieux partenaires : la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), l’arrondissement du Sud-Ouest, Téléfilm Canada, le Carrefour jeunesse-emploi du Sud-Ouest de Montréal, la Maison de la culture Marie-Uguay, la Ville de Montréal, SPIRA, l’Office national du film du Canada (Programme ACIC), Grandé studios, le Mouvement Desjardins – Caisse du Sud-Ouest de Montréal, le Cégep André-Laurendeau, Les voies parallèles, L’inis, SLA Location, la Société des auteurs de radio, télévision et cinéma (SARTEC), Bande à Part audio et post production – coop, Hallé Location, Multiservices Luna, Théâtre Paradoxe, Benoit Gauthier Inc, cabinet comptable, Agent Illustrateur, la SDC Monk, la SDC Les Quartiers du Canal & le Centre culturel Georges-Vanier.

Marc Beaupré est le porte-parole de ce 8e festival qui se déroulera du 23 au 27 novembre et les billets sont en vente dès aujourd’hui sur le sitewww.longuevuesurlecourt.com

Bande annonce du festival :

https://www.facebook.com/FestivalLonguevue

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