Le court métrage Clémence de Myriam Ben Saïd au RVQC
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Catégorie(s) : Actualités — Cinéma — court métrage — Festival
Le court métrage CLÉMENCE, réalisé et scénarisé par Myriam Ben Saïd, présenté au 42e Rendez-vous du Cinéma Québecois et au Festival Filministe
Produit par L’École des médias de l’UQAM
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Douce nouvelle! CLÉMENCE réalisé et scénarisé par Myriam Ben Saïd sera présenté lors de la 42e édition desRENDEZ-VOUS QUÉBEC CINÉMA qui aura lieu du 21 février au 2 mars prochain, dans le programme étudiant « Si près, si loin ». La projection aura lieu à la Cinémathèque québécoise, le samedi 24 février à 20h, en présence de la réalisatrice. CLÉMENCE fait également partie de la programmation du Festival Filministes dans la section Pratiques autodocumentaires, et sera projeté le samedi 9 mars à 14h au Ausgang Plaza! Les billets seront prochainement en vente.
Ce premier court métrage de Myriam Ben Saïd, touchant et émouvant, a été sélectionné au dernier RIDM lors de la Soirée de la Relève Radio-Canada à l’automne dernier, et a été suivi par la suite d’une diffusion sur ICITOUTV pour une courte durée.
Synopsis
À travers le témoignage des ami-es et des parents de Clémence, la réalisatrice dresse le portrait du deuil d’une jeune femme victime de féminicide.
CLÉMENCE porte sur les parents et les proches de Clémence Beaulieu-Patry, victime d’un féminicide en 2016. À travers les souvenirs et les confidences, on plonge dans l’univers complexe qu’est le deuil d’une personne aimée disparue dans la violence. Avec une grande sensibilité, nous accompagnons les proches qui nous partagent l’importance de parler d’elle tout en célébrant sa vie.
Bio de Myriam
Myriam Ben Saïd est une cinéaste d’origine tunisienne vivant à Montréal depuis 1998. Bachelière en cinéma à l’Université du Québec à Montréal et diplômée en scénarisation cinématographique, elle compose avec les thèmes de la nostalgie, de l’enfance, de l’identité ainsi que de la perte. Observatrice et à l’écoute, son approche et sa démarche artistique se définissent par sa sensibilité. Elle aspire faire partie d’un cinéma diversifié, inclusif et féministe.
Crédit photo Rosalie Guay
« Le 10 avril 2016, Clémence Beaulieu-Patry a été assassinée sur son lieu de travail. L’histoire a été très médiatisée et le tueur a eu une grande place dans les médias et les reportages. En réalisant ce film, j’ai voulu donner la parole aux parents et aux ami.e.s proches de Clémence et leur permettre de s’exprimer et d’échanger avec confiance. Je souhaitais parler de ce qui arrive après un tel drame et du deuil qui nous habite toujours en montrant les montagnes russes d’émotions, mais aussi le chemin parcouru après sept ans. L’intention est de mettre Clémence de l’avant, d’honorer sa mémoire afin qu’elle ne tombe jamais dans l’oubli. » – Myriam Ben Saïd, réalisatrice
NOTE D’INTÉRÊT
Après un procès médiatisé en 2017, les amis-es et la famille de Clémence Beaulieu-Patry pensaient pouvoir faire leur deuil en toute sérénité, mais l’accusé a demandé à faire appel du procès. Au grand regret des proches de Clémence, la demande d’appel a été acceptée et le deuxième procès se déroulera en mai prochain et, encore une fois, refera vivre angoisse et souvenirs insupportables aux proches.
Les billets pour la projection du 24 février à la Cinémathèque sont en vente dès maintenant :
https://rendez-vous.
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